chiante ♤ orgueilleuse ♤ fière ♤ têtue ♤ manipulatrice ♤ rancunière ♤ sarcastique ♤ froide ♤ moqueuse ♤ franche ♤ joueuse ♤ agressive ♤ persévérante ♤ secrète ♤ blessée ♤ sensible (mais ne risque pas de le montrer) ♤ battante ♤ mature ♤ superficielle en apparences ♤ garce ♤ despotique ♤ exigeante ♤ blessante ♤ susceptible ♤ arrogante ♤ impulsive ♤ caractérielle ♤ paresseuse ♤ jalouse ♤ possessive ♤ indépendante ♤ irresponsable ♤ méprisante ♤ bagarreuse ♤ fêtarde ♤ personne ne connait sa véritable histoire ♤ son père est parti alors qu'elle avait un an ♤ a une grande soeur à qui elle tient plus que tout ♤ sa mère buvait ♤ on a retiré la garde de ses filles à sa mère alors qu'Albane avait 13 ans ♤ a été en foyer entre 2007 et 2008 ♤ a été dans une famille d'accueil avec sa soeur de 2008 à 2012 ♤ a commencé à plonger dans la boulimie puis l'anorexie en 2011 ♤ habite à snowflake lane depuis 2012 avec sa soeur ♤ rêve de devenir actrice ou chanteuse ♤ refuse qu'on en sache trop sur elle et se cache derrière son agressivité ♤ est une jeune fille très intelligente et mature si on apprend à la connaître ♤ est sensible et empathique, mais refuse que les gens le sachent

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delilah c. everdeen ▬ soeur : On le devine sans problème, aux vues de leurs ressemblances: Albane et Delilah sont soeurs. Elles n'ont jamais eu la vie facile, et cela les a rapprochées un peu plus, malgré les quelques conflits qui les ont parfois conduites à se disputer violemment. C'est Delilah qui s'est occupée de sa soeur comme elle pouvait. Seulement, à l'adolescence, elle a eu tendance à vouloir prendre son indépendance, ce qui était normal. Albane s'est donc de plus en plus débrouillée seule, jusqu'à ses 12 ans (Delilah en avait 17 ou 18), où sa soeur a décidé de prévenir les services sociaux: leur mère devenait intenable, buvait de plus en plus, et devenait presque dangereuse pour elles, tandis que justement les deux jeunes filles cherchaient à avoir une vie normale: elles ont donc été placées en foyer pendant un an. Albane en a beaucoup voulu à sa soeur de les avoir dénoncées, dans la mesure où elle détestait ce foyer où elle se sentait comme dans un asile. D'ailleurs, elle a commencé à mal tourner. Fréquentant les mauvaises personnes, Albane fuguait, fumait, buvait, s'est même droguée. En l'apprenant, Delilah s'est pliée en quatre pour leur trouver une famille d'accueil, dans l'espoir qu'elles sortent de ce foyer. C'est ainsi qu'en 2010, elles ont atterri dans une famille d'accueil bien propre sur elle, à Winnipeg. Si Delilah était très gentille avec eux, se révélant discrète et s'occupant de la maison, Albane était chiante au possible, faisant exprès d'être insupportable, de rentrer trop tard, d'écouter la musique trop fort, de ne seulement pas débarrasser son assiette. Les soeurs se sont beaucoup disputées à ce sujet: Delilah ne comprenait pas pourquoi sa soeur s'appliquait à se rendre malheureuse volontairement au lieu de saisir cette opportunité comme une seconde chance.
La famille d'accueil n'en pouvait plus du comportement d'Albane, et sa soeur, se sentant responsable d'elle, et donc de cette attitude, a décidé de vivre avec elle, à Snowflake Lane; elle a commencé à économiser, et avec des aides sociales dispensées par le maire aux personnes en difficultés familiales, elle a pu louer une petite maison dans le quartier. Depuis, elles sont redevenues assez proches; Albane reste une chieuse, mais elle ne cherche plus la provocation: elle se contente de demander son indépendance, et refuse de donner des comptes à sa soeur sur sa vie "privée". Seulement, Delilah n'a pas dit son dernier mot, et elle compte bien aider sa petite soeur à sortir de l'anorexie et à se rendre compte que, même si la vie ne lui a pas toujours souri, elle a aujourd'hui la possibilité d'être heureuse. Encore faut-il qu'elle le veuille... Autre point de désaccord: Delilah veut que Albane suive de grandes études, puisqu'elle-même n'en a pas eu l'occasion, alors que Albane, elle, voudrait pouvoir vivre en tant que chanteuse ou actrice.

Malgré tout, elles s'aiment plus que tout, et savent qu'elles peuvent compter l'une sur l'autre. Delilah est très protectrice envers elle, et Albane, malgré ce qu'elle prétend, aime se sentir aimée par quelqu'un. Il n'est pas rare qu'elles se parlent des heures durant, jusqu'à trois heures du matin, riant et pleurant ensemble, partageant un lien vraiment fort que les autres ne comprendraient probablement pas. Albane ne veut pas décevoir sa soeur, néanmoins elle refuse catégoriquement de faire des études de médecine ou autre, et joue donc les cancres au lycée dans le but de ne pas être admise en université... Mais ceux ne sont que des détails, des taches dans ce décor sombre qui leur a servi à tisser des liens indéfectibles.

prénom p. nom ▬ une looseuse, ma perfection : Albane et Aléa, ou les contraires parfaits. À part leur prénom, très peu de choses les rapprochaient. Ainsi, lorsque le petit démon à la peau bronzée a rencontré cet ange blond au lycée, tout le monde a été au courant. Rapidement, Aléa est devenue le martyr de Albane, qui se moquait ouvertement d'elle, cherchait à l'humilier sans cesse, comme pour asseoir sa prétendue popularité ou peut-être la faire réagir: sa naïveté maladive lui donnait la gerbe. Seulement un jour, tout a changé. Aléa, qui pleurait tous les soirs chez elle lorsque Albane se moquait d'elle, a appris toute son histoire. Le maire, dans une de ses nombreuses maladresses, a révélé à la blondinette toute l'histoire d'Albane. (que vous pouvez trouver ici, mais en résumé son père est parti un an après sa naissance, sa mère était alcoolique et c'est finalement sa grande soeur qui s'est occupée d'elle: aujourd'hui Albane est anorexique et se cache derrière sa méchanceté pour éviter qu'on en sache trop sur elle). « Tu sais, c'est pas grave, ça va s'arranger. » Albane tourna le regard vers elle, arqua un sourcil. « Il a un problème, le papillon? » elle l'appelait comme ça d'une manière agressive, comme si elle était trop fragile, trop adorable pour ne pas la dégoûter. « Je sais tout, pour ta maman, ton papa, tout ça... t'inquiète pas, je suis sûre qu'ils t'aimaient quand même » « Quoi? Retourne chez papa-maman, c'est tellement mignon, ça m'donne la gerbe. Tu m'connais pas, sale mioche, j'men tape d'avoir une famille ou pas, et quand je vois tes vieux coincés j'me dis que j'ai de la chance. » Et ça sonnait faux. Aléa resta là, un sourire angélique aux lèvres assez déconcertant, alors que Albane la fusillait littéralement du regard. Elle se serait battue avec elle, pour un peu. Mais ç'aurait été trop facile de briser les ailes d'un papillon. À vaincre sans péril on triomphe sans gloire. « Si tu répètes ça à qui que ce soit... J'te casse la gueule. » Aléa déglutit difficilement, acquiesçant. De toute façon, elle n'avait pas l'intention de le dire à qui que ce soit.

Après ça, elles se sont rapprochées. Aléa restait avec Albane, qui, si elle détestait l'idée d'avoir un petit pot de colle à ses côtés, ne disait trop rien parce qu'elle avait peur que la blondinette ne répète à tout le monde toute son histoire. Au fur et à mesure, Albane a découvert en Aléa une jeune fille qui finalement n'était pas si sage que ça... la jeune fille ne demandait qu'une chose: se rebeller. Elle étouffait chez elle, sous ses parents over protecteurs. Elles se sont donc rapprochées, commençant à faire bêtises sur bêtises: l'esprit diabolique de Albane conjugué au visage d'ange de sa nouvelle associée? Elles étaient invincibles. Depuis, finalement, Aléa se "révèle" auprès de Albane, respirant enfin et se trouvant, finalement. Une amitié très profonde est née entre elles; elles ont en fait les même traits de caractère, la seule différence étant que Albane est une écorchée vive quand Aléa a été surprotégée: l'une se cache derrière une tonne d'agressivité, l'autre derrière une naïveté déconcertante. Et ensemble, elles sont vraiment elles-mêmes, ne se cachent plus, s'adorent, le savent, et le font savoir. Jamais l'une sans l'autre, elles sont meilleures amies et savent qu'elles peuvent compter l'une sur l'autre dans leurs problèmes respectifs. Les parents de Aléa ne voient pas du tout d'un bon oeil sa relation avec Albane, mais elles s'en fichent, elles s'adorent et continueront de se voir quelques soient les obstacles à cette amitié passionnelle.

dana c. maxwell ▬ confidente : Dana et Albane se sont rencontrées à la crèche, où elles avaient toutes les deux à effectuer un stage. Et là rien à faire, Albane s'est montrée sous son meilleur jour, involontairement. En effet, Dana a pu la voir avec les enfants, la voir sourire, rire, et être gentille au possible. Chose qu'elle ne sait pas être avec d'autres personnes. Ainsi, une amitié très profonde s'est créée entre elles, même si quelque part, Albane espère que son amie ne racontera jamais qu'elle peut être gentille...

cléo a. brenson ▬ la peste de seconde zone : Cléo, c'est la meilleure amie de Samara. Euh, pardon? Il n'en fallait pas plus à Albane pour la détester. Cléo, c'est l'ennemie n°1. Cléo, elle est trop proche de Sam, et Albane n'aime pas du tout ça. En outre, miss Brenson se prétend peste, mais Everdeen doit se sentir un peu menacée par cet arrivage de prétendantes au titre de reine des garces. De fait, elle s'est dit que la meilleure défense était l'attaque: aussi s'amuse-t-elle à décrédibiliser la brunette dès qu'elle la croise, à jouer les pestes, elle, en prétendant que Cléo n'est qu'une petite fille qui cherche sa place et n'a pas l'étoffe d'une véritable manipulatrice. Le meilleur moyen pour faire passer la lycéenne pour une enfant pourrie gâtée et capricieuse qui est trop sensible pour tenir son rôle, c'est encore de crier tout haut que c'est le cas, alors qu'il n'en est rien. En fait, elle veut surtout faire comme si la jeune fille n'était absolument pas une menace, dans l'espoir qu'elle n'en devienne effectivement pas une.

nina g. johnson ▬ it ain't always what it seems : Quand la blonde et la brune se sont rencontrées, dans le quartier, ça a été évident pour Albane: Nina, Elle, amitié, jamais. La jugeant un peu rapidement, Albane a décrété qu'elle recherchait l'attention, qu'elle se forçait à sourire pour paraître sympathique. Elle était hypocrite, en somme. Ce que la brunette ignore, c'est que Nina et elle ont beaucoup plus de points communs qu'il n'y paraît. D'ailleurs, elles ont un peu la même histoire: Nina a été élevée par son père et son frère après l'abandon de sa mère, Albane a vécu avec sa mère et sa sœur après que son père se soit tiré. La différence, elle réside surtout dans leurs manières très opposées de gérer leurs problèmes. Alors que Nina semble décidée à essayer de tourner la page -c'est pour ça qu'elle est à Snowflake Lane-, Albane a tendance à penser que ça ne s'arrangera pas. Un peu fataliste sur les bords? Peut-être bien. Et si Nina parvenait à lui faire envisager de se comporter autrement? Rien n'est moins sûr, pour l'instant.

samara j. williams ▬ i hate that i love you : Pour bien comprendre l'étrange lien qui unit Samara et Albane, il faut comprendre qu'il y a deux versions de cette relation: la version officielle, et celle qu'elles seules connaissent. Officiellement, elles sont deux pestes. Deux pestes qui aiment l'attention, deux pestes qui se pensent l'une comme l'autre reine du lycée. Deux pestes qui ne peuvent décemment pas s'entendre. Ainsi, lorsque vous les croiserez, au détour d'un couloir ou par hasard dans le quartier, vous constaterez qu'elles sont prêtes à bondir l'une sur l'autre pour s'arracher les cheveux. Pas encore de bagarre physique, cependant, elles préfèrent s'attaquer violemment au travers de paroles blessantes et viles, quasi cruelles. Pourtant, ce que vous ne voyez pas, c'est ce qu'il se passe une fois que vous n'êtes plus là. Imaginez... Samara prendrait la main de Albane, qui la regarderait dans un sourire attendri. Impensable, n'est-ce pas? Et pourtant. Les deux jeunes filles sont en réalité amies... voire plus. C'est précisément parce qu'elles ne savent pas vraiment comment définir leur relation qu'elle s'en cachent, qu'elles optent pour cette sorte de schizophrénie peu souhaitable. Albane adore Samara. Mais vous ne l'entendrez jamais le dire. Aux yeux de tous, elles sont les opposés parfaits et ne s'entendront jamais. Qui sait, peut-être un jour oseront-elles assumer ce qu'elles ressentent sans craindre pour leur popularité.

zola c. lockwood ▬ soeur de coeur et amie de soirée : « Ben oui, bien sûr qu'on est sœurs, ça se voit pas? » C'est la phrase que Albane ou Zola sortira volontiers en plein milieu d'une discussion en boîte de nuit avec un charmant jeune homme qui ferait semblant de s'intéresser à la vie de ces deux filles un peu trop fêtardes. Elles ont tout de suite accroché de par le fait qu'elles étaient toutes les deux friandes de soirées passées à danser, et se sont rapidement rendues compte qu'elles avaient un air de famille. Elles ne le voyaient pas tant que ça, mais après que plusieurs personnes les aient pris pour des sœurs, elles se sont amusées à en jouer. Non seulement c'est très amusant de manipuler son petit monde, mais en plus, elles se considèrent vraiment comme des sœurs. Elles s'entendent sur beaucoup de choses -Albane est étonnamment plus douce en sa compagnie- et considèrent donc qu'elles pourraient tout à fait être sœurs, si la biologie les y avait autorisées. Tant pis: elles seraient sœurs de cœur.

savannah j. winslow ▬ mentor imposé? : Albane est une peste. Ce n'est pas un scoop. Même les professeurs du Kelvin High School sont au courant: il se murmure même que certains pleurent de désespoir en apprenant qu'ils auront Albane dans leur classe. Quand la jeune Savannah a eu le "privilège" d'avoir l'adolescente dans sa classe, cette année, cependant, elle n'a trop rien dit: n'étant pas du genre à se fier à une première impression, et encore moins à des ragots de couloir, la jeune professeur s'est mis en tête de se faire sa propre idée sur la jeune fille. « Albane, par exemple? Comment tu résoudrais cette équation? » La brunette releva le regard de l'écran de son portable, arquant un sourcil comme si elle se demandait pourquoi on lui parlait. « J'sais pas. J'm'en fous, en fait. » Alors ce n'était pas qu'une rumeur... Savannah resta calme, passant à autre chose, interrogeant un autre élève. Seulement elle se jura de pas s'arrêter à ça. Elle est passionnée par son métier, et veut venir en aide à ses élèves. De l'aide, Albane en a besoin, apparemment.
Après plusieurs mois, le comportement d'Albane ne changeait pas. Alors au mois d'avril, la jeune professeur lui a demandé de rester, à la fin du cours. « J'ai pas trois plombes, on m'attend, qu'est-ce que vous voulez? » L'adolescente était presque désobligeante, mais son ton était assez calme, ce qui retint Savannah de s'énerver à son tour. Jusqu'à présent c'est ce qu'avaient fait tous ses profs, et ça n'avait pas marché. « Albane, tu es supposée passer ton baccalauréat à la fin de l'année. Tu envisages quelle fac pour l'année prochaine? » D'abord surprise, miss Everdeen rit ensuite nerveusement. « J'ai une gueule à aller à la fac? » Devant le regard calme et le silence de la blondinette, Albane reprit. « C'est pas contre vous mademoiselle, vous êtes même plutôt cool, pour une prof. Mais c'est juste pas pour moi. J'aurai même pas mon bac, alors... » « Il ne faut pas partir défaitiste, enfin! » Son sourire angélique suggérait à Albane de grimacer légèrement. Elle lui semblait naïve: pour elle c'était clair, elle n'avait rien à faire à la fac. « Même si je pouvais -ce dont je doute fortement-, j'ai ni le fric, ni l'envie pour ça. Je saurais même pas quoi faire de ma vie. Je suppose que je me suis habituée à l'idée que je finirais par servir des bières dans un pub de la ville, honnêtement ça me va parfaitement. » Faisant la moue, la jeune professeur secoua légèrement la tête. « Tu as 18 ans, Albane. Ne me fais pas croire que tu n'as pas de rêves! » Des rêves, si, elle en avait. « Oui bien sûr. J'rêve de vivre en chantant et en jouant la comédie. Sauf qu'on n'est pas dans un conte de fées, alors ce sera les bières. » « Tu sais, il y a des universités avec un très bon programme d'arts dramatiques, ou de comédies musicales, en parallèle: tu aurais un diplôme pour faire autre chose que servir des bières, et en plus tu aurais une formation dans le domaine qui te plait... ce peut-être une alternative intéressante, tu ne crois pas? » Déjà Albane regrettait de lui avoir parlé, qu'elle en sache trop sur elle. « Qu'est-ce que ça peut vous faire? » Demanda-t-elle, en fronçant les sourcils. « Et puis encore une fois, j'suis pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une bonne élève. La fac, c'est mort. » Et surtout, elle n'avait pas l'argent nécessaire pour s'exiler dans une fac prestigieuse. C'est peut-être aussi la raison pour laquelle elle ne fait aucun effort au lycée: ça ne servirait à rien. « Ce n'est pas le tout d'être ambitieux, il faut se donner les moyens de réaliser ses rêves. Réfléchis-y, Albane. Je suis sûre que tu vaux mieux que tu ne veux bien le penser. » La brunette fit mine de ne pas comprendre. « J'peux y aller? » Savannah acquiesça, et vit l'adolescente sortir de la salle.
Maintenant c'est déterminé, Albane refera sa terminale. Alors Savannah, qui est certaine qu'elle est plus intelligente qu'elle ne veut le sembler, est persuadée qu'elle peut l'aider: elle deviendra une sorte de coach personnel, lui donnera des cours particuliers pour qu'elle puisse obtenir son bac et intégrer une bonne université. Seulement elle ne sait pas encore pourquoi Albane est si renfermée, froide, et pourquoi elle s'applique à paraître stupide alors que -elle en certaine- elle ne l'est pas. Elle fera tout pour le découvrir, même si ça veut dire fouiller dans sa vie... et ça, Albane ne l'apprécierait pas du tout.

raven e. blackwine ▬ meilleure amie : Des sociologues ont démontré que, lorsque l'on nous stigmatise, nous avons une fâcheuse tendance à nous complaire derrière l'étiquette qu'ils nous collent. C'est peut-être pour ça que, les premières fois où elles se sont vues, les deux flemmardes se sont pris le bec. C'était précisément ce qu'il fallait faire. Elles ont compris, à un moment, toutefois, à quel point elles étaient complémentaires, étonnamment compatibles et totalement faites pour partager bien plus que des noms d'oiseaux. Deux âmes en peine, deux demi-êtres en manque terrible de confiance en quoi que ce soit qui pouvaient prétendre à la formation d'une personne valable en la présence l'une de l'autre. N'y voyez pas là une charmante amitié acidulée où les "ma chériiie" succèdent aux cadeaux imprévus et trop mignons. Leur amitié à elle, elle passe par des "salut connasse" et autres réjouissances. Parce qu'elles s'aident. À leur manière, certes, mais elles ont ce don de comprendre le chaos intérieur l'une de l'autre, et de fait elles sont peut-être les mieux placées pour tenter d'y remédier. Une amitié non-conventionnelle, peut-être, mais une connexion spirituelle si forte qu'elles semblent raisonner de la même manière, et que pourtant l'une prend le recul que l'autre est incapable de prendre sur sa propre situation dans le but de lui venir en aide. Des âmes vagabondes, qui ont eu la chance de se trouver.

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raphaël lorenzo daniele ▬ un protecteur encombrant : Raphaël s'est mis en tête de protéger Albane, de la prendre sous son aile. Et elle, elle ne l'entend pas de cette oreille: elle a sa fierté, hors de question de laisser un type lui dicter sa conduite et lui dire ce qui est bien pour elle. De cette manière, elle envoie très régulièrement balader le jeune Daniele, parce qu'il l'énerve... mais en même temps, elle l'adore. Elle ne le lui dira certainement jamais, mais elle l'admire et ne veut pas le décevoir. C'est peut-être aussi pour cette raison qu'elle essaie de prétendre que c'est une grande fille qui sait s'occuper d'elle. Il compte pour elle, elle souffrirait de le perdre. Mais elle a une bien étrange manière de le lui dire: l'envoyer chier dès qu'elle peut.

andrew j. anderson ▬ t'es sexy, on va dans ton lit? : ça a commencé avec une phrase simple. Anodine, presque, pour cette grande aventurière qu'était Albane: « Tu vois le type là-bas? T'es pas cap de le draguer. » Minute. Juste parce qu'il avait dix ans de plus qu'elle, Albane allait refuser un pari? C'était mal la connaître. À peine eut-elle fini sa phrase que son amie vit Albane se diriger vers Andrew, bien décidée à le draguer -sans aller plus loin, que les choses soient claires. À sa grande surprise, il est entré dans son jeu, faisant à son tour des sous-entendus suggestifs et des remarques dignes de répliques de film. Même après que Albane ait réussi son pari, ils ont continué à ce jeu. L'un comme l'autre n'envisage rien de plus, évidemment, mais ils s'amusent assez de la situation. Miss Everdeen pensait que ça le gênerait, et aurait donc pris un malin plaisir à continuer de le taquiner just for fun, seulement il participe et en redemande: ce n'est pas plus mal, c'est un divertissement comme un autre.

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