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 I don't hate you | Ft. Penny

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MessageSujet: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyMar 16 Juil - 16:23

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Je n’avais pas envie de sortir. J’avais envie de rien. Je voulais partir, retrouver ma mère et lui demander pourquoi elle m’avait laissé à des gens. Certes, ils ont toujours été là pour moi. Ils m’ont accueillis et m’ont toujours considérer comme leur fille. Mais ma mère n’avait pas le droit de m’abandonner. Elle n’avait pas le droit de me donner à une famille et ne jamais revenir. Je lui en voulais, je la trouvais cruelle et le pire ? C’est que mes parents adoptifs n’avaient pas jugé bon de me le dire que j’avais été adopté. Non je l’avais appris en entendant une conversation entre eux. J’encaissais mal voir pas du tout le faire que j’ai été adopté. J’avais l’impression d’être une étrangère, de ne pas être à ma place. En soirée, je ne m’amusais plus comme avant. Je voulais m’endormir et ne jamais me réveiller. Alors ouais, on pouvait dire que j’avais des envies suicidaires mais est-ce que j’avais vraiment une raison de vivre ? J’avais commencé à me mutiler. Me faire mal pour oublier que d’avoir été abandonné par sa mère, ça fait mal. Mes parents adoptifs m’avaient envoyé chez ma sœur pensant qu’elle pouvait faire quelque chose. Mais que pouvait-elle faire ? Rien. Elle n’était pas responsable de ça. En fait, j’aurais jamais dût naître.

Ce matin-là, elle n’était pas à la maison. Je ne sais pas où elle étit mais j’en profitais pour sortir. J’avais l’impression d’étouffer dans ma chambre. Il fallait que je sorte, que je prenne l’air. J’avais pris ni argent, ni portable, ni même mon Ipod avec moi. J’allais être seule avec ma solitude. Je ne savais pas vraiment où j’allais, mes pas me guidaient. En quelques dizaines de minutes, je me retrouvais au parc. Les gens avaient l’air heureux. Il faisait beau et chaud et tout le monde rigolait. Tout le monde sauf moi. Parce que j’allais mal, que j’en voulais à la Terre entière et que je considérais que je n’avais plus ma place dans ce monde. J’allais me mettre contre un arbre, là où il n’y avait que très peu de monde. Je m’asseyais au pied et regardait les gens passer. En fait, je les voyais à peine. J’étais surtout plongée dans mes pensées.

J’avais envie de pleurer, de crier mais rien ne sortait. Combien de temps je suis restée assise dans ce parc ? J’en sais rien quatre, cinq heures ? Je n’avais aucunes notions de l’heure. Penny, ma sœur, devait sûrement être morte d’inquiétude mais si elle me connaissait aussi bien qu’elle le pensait elle saurait où me trouver. Je me refugier toujours au même endroit que j’allais mal, depuis que j’étais arrivée à Snowflake. Les gens passaient mais j’avais l’impression d’être invisible. Tant mieux, je n’ai pas envie de leur parler, je ne veux pas de leur pitié. Je suis seule, je l’ai toujours été et je le serais sans doute pour le restant de mes jours. Seule contre mon arbre, j’attendais je ne sais quoi. C’est alors que je vis une silhouette qui m’était familière. Celle de ma sœur. Je ne bougeai pas, je ne savais même pas si j’avais envie de la voir. En fait, j’étais tellement mal que rien ne pourrait pas me soulager. Pas même des paroles réconfortantes ou une soirée où je me lâcherais complètement. Il fallait juste attendre que les blessures se referment, ce n’était pas gagné.
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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyVen 19 Juil - 16:06








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zoelynn Ҩ penny

Quand j’étais partie ma sœur dormait encore alors pour ne pas l’inquiéter j’avais mis un mot sur un post-it « Partie aux courses, bonjour ma puce ! » et je l’avais collé sur le frigo, j’espérais qu’elle le voit. Je devais faire les courses pour la semaine, et il n’y avait plus grand-chose dans le frigo et les placards. Je détestais faire les courses, c’est le truc qui me fait reculer, mais je n’avais pas vraiment le choix, il fallait bien se nourrir. Je pouvais faire les courses sur internet aussi, mais il n’y avait pas tous les produits que je prenais. Je vérifiais mon portable et checkais les messages du boulot et ceux personnels. Ma mère m’envoie des messages tous les jours pour savoir comment va Zoelynn. Je lui réponds tout le temps la même chose. Je finis par les trucs surgelés et je prenais tout un tas de trucs que ma sœur adorait. Elle n’était pas bien et je faisais tout pour lui remonter le morale, en même temps, je pouvais la comprendre, ce n’était pas facile de savoir que ceux qui l’a toujours élevé ne soit pas ses parents et qu’ils ne lui ont pas dit la vérité, elle se sent trahie, ce que je peux comprendre, elle refuse d’adresser la parole à nos parents, ça se comprend tout à fait. Je comprenais aussi mes parents, ils ne voulaient pas faire de différence entre Zoe et moi. Ils ne voulaient pas qu’elle se sente à part puis franchement, c’est pas facile de dire à quelqu’un qu’elle a été adoptée. La situation était complexe et tendu, c’est pour ça que ma petite sœur est venue vivre dans mon petit appartement. Mes parents étaient désespéré et il n’avait pas trouvé d’autres moyens, elle ne leur disait plus rien. C’était normal sa réaction, du coup, il y a six mois, elle est venue vivre à la maison. Elle avait changé, c’est sur que ce n’était plus la petite fille joyeuse dans mes souvenirs. Je me dépêchais de rentrer, les bras chargés, pour pousser la porte d’entrée, je m’aidais de mes jambes et de mon dos ainsi que mes coudes. Je rentrais difficilement et posait les provisions tout en les rangeant et en criant à ma sœur que j’étais rentré mais il y avait un silence de mort dans la maison, peut-être dormait-elle encore ? Je rangeais tout et allait dans sa chambre, personne, d’accord, je regardais dans les autres pièces dans la maison, rien non plus. Je cherchais si elle m’avait laissé un mot, rien. Je me rassurais en disant qu’elle était peut-être sortie avec des copines. Je lui envoyais un message pour lui demander où elle se trouvait puis j’allais ensuite nous faire à manger, j’étais une véritable petite maman quand je le voulais.
Quelques heures plus tard, toujours pas de nouvelles de ma sœur, je tourne en rond, je commence à m’inquiéter, ce n’est pas son genre de ne pas prévenir, je l’appel au moins dix fois, je lui laisse au moins six messages sur répondeur, plus j’appelais et plus le stress montait. Elle ne rentrait pas et j’avais l’impression que mon cœur se serrait de plus en plus à chaque minutes, je regardais l’heure toutes les deux secondes, j’avais peur qu’il lui soit arrivé le pire. Mes parents ne me pardonneraient pas et je ne me le pardonnerai pas moi non plus. Je mis mes chaussures à nouveau et je partais à nouveau de la maison, à la recherche de ma petite sœur. Elle était un peu solitaire en ce moment, je doutais qu’elle soit chez une amie. Je passe d’abord devant son établissement scolaire, rien, en même temps, ça m’aurait fort étonné. Je me rappelle que ma sœur est une amoureuse de la nature et qu’elle adore se promener dans le petit parc de Winniepeg. J’arrive rapidement et je me gare à la première place venue. Je ferme la voiture puis je rentre dans le petit parc assez rapidement. Je cherche ma sœur des yeux, j’espère vraiment la trouver là. Je marche et je vois sa jolie chevelure blonde, elle est pensive. Je m’avançais vers elle tout en étant soulagée de la trouver là, je remerciais intérieurement le seigneur, j’étais un peu croyante. Je la regarde en disant « Bon dieu ma puce, tu m’as fait peur ! » non, je ne la disputais pas, ma voix était douce et on pouvait sentir que j’étais soulagée, je passe ma main dans mes cheveux et je m’assis à côté d’elle. Elle est clairement pas bien et ça me tue de ne rien pouvoir faire. Je sais que c’est à cause de nos parents. Je me tournais vers elle en disant « Tu veux en parler ? » ca ne me dérangeait pas de l’écouter, elle en avait réellement besoin.

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyVen 19 Juil - 18:49

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Quand t’apprends, après quinze ans de vie que t’as été adopté, c’est tout ton monde qui s’écroule. T’as mal. Tellement mal que tu te renfermes sur toi-même. Tu parles plus. T’évite le regard de ceux qui t’ont caché la vérité. T’essais de passer le maximum de temps dehors. Quels droits ont-ils sur toi de toute façon ? Ce ne sont pas tes vrais parents. En silence, tu souffres et tu demandes pourquoi ça t’arrives à toi ? Qu’est-ce que t’as fait au bon dieu pour qu’il t’arrive un truc comme ça ? J’étais comme ça. Je ressassais. Je suppliais le ciel de me rendre ma vraie mère me demandant une énième fois pourquoi elle m’avait abandonné. J’en veux à mes parents adoptifs. Ils auraient pu me le dire. Je sais pas genre entre deux tartines au petit déjeuner ça serait presque mieux passer que de l’entendre pendant une conversation à laquelle je ne participais pas. J’avais l’impression qu’on m’avait enlevé une partie de moi. J’aurais tellement voulu ne pas exister. C’est triste à dire mais c’est comme ça. Je n’osais pas en parler. Je voulais tout garder pour rien. Je savais que ma souffrance disparaîtrait. Ca mettrait du temps, mais je redeviendrais la gosse joyeuse et fêtarde que j’étais.

J’ai fait la liste de mes défauts. Et bien que je ne sois pas la meilleure petite fille qu’on puisse rêver, je ne comprenais pas pourquoi ma mère m’avait abandonné. Est-ce que je n’étais pas désirée ? Est-ce qu’elle était trop jeune pour m’élever ? Est-ce qu’elle est morte quand je suis née ? Je me posais tellement de questions. Trop de question. Je voulais avoir des réponses mais j’en aurais peut-être jamais. La roue tourne, la vie continue d’avancer avec ou sans toi. C’est alors que je vis ma sœur s’approcher de moi. Enfin ma sœur, si je pouvais encore l’appeler comme ça. On avait rien en commun elle et moi. On avait même pas le même sang. Elle ne me disputait pas. Pourtant elle aurait eu de quoi. Je crois que je n’aurais pas pu l’encaisser. Je répondis, sur un ton presque inaudible :

« Désolée… » Je ne la regardais pas, je regardais ailleurs. Je sentais qu’à force de ressasser ça, j’allais encore une fois pleurer. Il ne fallait pas que je pleure. Pas en public en tous cas. Elle me demandait si je voulais parler de tout ça. Ca faisait six mois que j’étais chez elle et je ne lui avais jamais parlé de ça. Je savais pourtant qu’il fallait que je parle, quitte à ce que je pleure une bonne fois pour toute mais les mots ne voulaient pas sortir. Je la regardais, les yeux un peu larmoyant et répondis : « Ca sert à rien d’en parler, tu peux pas comprendre ce que ça fait de croire pendant quinze ans les gens qui t’ont élevé sont des parents alors qu’en fait pas du tout. » Je marquais une brève pause, puis ajouta toujours en la regardant : « T’aurais fait quoi si t’avais été adopté ? »

Je voulais connaître sa réaction, qu’elle essai deux minutes de se mettre à ma place. Je détournais le regard, je ne pouvais pas la regarder dans les yeux. Je me sentais trahie et j’avais envie de partir en courant, de pleurer et de me faire oublier. Je pris sur moi pour ne pas pleurer, c’était dur mais il ne fallait pas que je fléchisse. Pas devant ma sœur en tous cas.
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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyDim 21 Juil - 14:25








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zoelynn Ҩ penny

Ma petite sœur avait disparu, elle ne répondait pas au téléphone, j’avais tellement peur. C’était un être complètement torturée à l’annonce de mes parents, elle a été adoptée. Toute sa petite vie tranquille s’écroulait et elle ne comprenait pas mes parents, enfin, elle n’essayait pas. Elle était en colère et elle se sentait trahie. C’était tout à fait normal. Il n’aurait jamais du lui mentir, c’est sur. Mais là, je m’en voulais, c’était moi le tampon entre mes parents et ma sœur, enfin j’étais la seule à qui elle voulait bien adresser quelques mots encore et j’étais là pour leur dire comment Zoe allait, même si ce n’était pas la grande forme. Je n’avais jamais vu ma petite sœur comme ça aussi blessée. Je ne pouvais pas lui dire que je comprenais parce que je ne pouvais pas vivre ça, nos parents était réellement mes parents biologiques. Je pouvais seulement être là et essayait du mieux que je pouvais d’aider la petite dernière. Elle souffrait en silence, depuis qu’elle était avec moi, nous n’avions jamais évoqué cette histoire. Je ne la forçais pas, elle m’en parlerait quand elle serait prête. Je la regardais complètement impuissante chaque jour, réfléchir, essayer de ne pas se faire du mal, ou tout simplement elle était dans ses pensées. J’attendais qu’elle décide à aller mieux, qu’elle décide de leur pardonner. Je ne sais pas si le fait de vivre à Winniepeg l’aide à aller mieux, je l’espère, je suis ravie de l’avoir avec moi. On s’est toujours bien entendu et j’ai toujours pris mon rôle de grande sœur très à cœur. Je ne me suis pas éloigné volontairement d’eux, je l’ai fait par amour, maintenant je m’en veux. Je propose souvent des sorties à ma sœur qu’elle refuse poliment, ça me fend le cœur de la voir comme ça. Forcément quand elle ne répond pas à mes messages, je me fais toutes les hypothèses dans ma tête, j’ai peur qu’elle ait fugué, qu’on l’ait enlevé, qu’on l’a renversé, qu’on est entrain de lui faire du mal et si franchement on lui faisait du mal, je ne me pardonnerais pas. Vous n’imaginez pas mon grand soulagement quand je l’ai retrouvé, j’avais envie de m’énerver et de pleurer en même temps, c’était vraiment bizarre. Pourtant avec ce qu’elle traverse, je n’avais vraiment pas le cœur à m’énerver contre elle, je sais que ce n’était pas volontaire et qu’elle voulait seulement se retrouver toute seule. « Désolée… » je la regardais et j’étais désormais assise à côté d’elle, elle fuyait mon regard, je baissais légèrement la tête en disant ensuite avec la même voix « C’est pas grave mais ne me refais plus ça s’il te plait, je t’ai au moins envoyé deux cent messages et t’as reçu 150 appels ! La prochaine fois j’appelle le FBI ! » je voulais faire un peu d’humour mais ça ne me fonctionnait pas, le principale c’est qu’elle soit vivante et en un seul morceau. Personne ne l’avait pris, elle était toujours là. Je la regardais et je lui demandais si elle voulait en parler, peut-être que ça allait lui faire du bien. Malgré tout,elle me dit qu’elle ne voulait pas en parler et honnêtement, ça me faisait mal, elle me dit que je ne comprenais pas et ça, c’était vrai. Je ne comprenais pas et je ne pouvais pas imaginer ce qu’elle ressentait. Elle ne me laissait même pas le temps de répondre puis elle me demandait ce que j’aurais fait à sa place. Je ne suis pas posé la question, je replaçais une de mes mèches correctement tout en disant « Pour être franche, je ne sais pas ce que j’aurais fait, peut-être que j’aurais réagi comme toi, peut-être que je ne leur aurais pas voulu ! Je ne sais pas, je sais que tu te sens trahie mais il ne voulait pas que tu penses que tu étais à part et que tu ne ferais jamais partie de notre famille, je pense. » je la regardais ensuite et je passais un de mes bras autour de ces épaules puis je la regardais ensuite en ajoutant. « Il ne faut pas que tu te sentes exclue, tu fais partie entièrement de cette famille et le fait que tu as été adopté ne change rien, tu resteras toujours ma petite sœur et je m’en fous qu’on a pas le même sang. C’est ça qu’il faut que tu te mettes en tête. Arrête de me rejeter, parle, crie, hurle, arrête de tout garder pour toi ma chérie. Je t’aimerais toujours et eux aussi, ça n’a jamais changé et ça ne changera jamais. » Je continuais de la regarder et j’attendais une réaction de sa part, j’avoue que j’ai un peu peur. Mais elle avait besoin de se libérer de ces émotions.

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyLun 22 Juil - 19:48

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Je ne savais pas qu’on pouvait changer de comportement en si peu de temps. Je n’aurais jamais imaginé que je puisse souffrir autant. J’avais mal. Je me sentais seule. Je ne sortais plus. Je restais enfermé dans ma chambre à pleurer, à me faire du mal, à trouver la meilleure solution de disparaître de la surface de la Terre aussi. Je ne parlais pas ou que très peu. Je gardais tout pour moi. Je savais que si j’en parlais, ça voudrait dire que c’était bel et bien réel et je ne voulais pas. J’espérais encore me réveiller d’un mauvais rêve. Ma sœur n’y était pour rien, mais je ne voulais pas la souler avec ça. Ce n’était pas de sa faute si j’avais été adopté. La fille fêtarde avait disparue, j’étais complètement différente. J’aurais préféré largement préféré qu’ils me le disent, que je sache ce qu’il en ait. J’avais tellement de questions, mais aucunes réponses. Pourquoi moi ? Pourquoi m’avoir adopté moi et pas quelqu’un d’autre ? Pourquoi ma mère ne m’avait aimé assez pour me donner à des gens qu’elle ne connaissait ? Pourquoi ne m’avait-elle pas tué si elle ne me voulait pas ? Je sentais que j’allais pleurer. Ce n’était pas possible autrement. Je passais mon temps à pleurnicher comme une môme de cinq ans et demi. Penny se posait à côté de moi, elle me dit que la prochaine fois elle appellerait le FBI. Je savais qu’en disant elle voulait me faire rire mais ça ne marchait pas. Je regardais dans le vide en face de moi tout en écoutant sa réponse. Elle ne pouvait tellement pas comprendre ce que je ressentais à ce moment précis. Elle ne pouvait se mettre à ma place. Ces vrais parents l’avaient aimé, les miens non. Je répondis sur un ton neutre, presque sans émotion alors que j’en avais à revendre:

« Je crois que j’ai juste besoin de trouver des réponses. J’veux savoir pourquoi mes vrais n’ont pas voulu de moi, pourquoi c’est moi que tes parents ont voulu adopté au lieu d’un autre enfant dix fois mieux que moi. » Je marquai une pause et ajoutait en essayant de retenir mes larmes : « Le pire dans cette histoire c’est même pas le fait d’avoir été adopté, c’est juste le fait qu’ils ont réussis à me mentir pendant quinze ans. Toi aussi tu m’as mentit. Pourquoi tu ne m’as rien dit ? »

Certes ce n’était pas son rôle à Penny. C’était celui de mes parents. Mais j’aurais presque préféré le savoir par ma sœur que de le découvrir comme ça, en entendant une conversation entre mes parents. Je répondis ensuite :

« J’ai pas envie d’en parler. Personne ne peut comprendre ce que je ressens. La seule chose que j’ai envie c’est de disparaître de la surface de la Terre. J’aurais jamais dû naître, c’est tout. »

Je ne regardais pas Penny, je regardais le sol. Une larme coulait le long de ma joue. J’avais mal, j’aurais fait n’importe quoi pour ne pas entendre cette conversation. Je voulais redevenir cette fille pleine de vie, que tout le monde prenait pour une peste. Je voulais redevenir cette fille qui pensait que rien ne pouvait la détruire. J’étais loin de l’être maintenant. J’avais plus vraiment de point de repère. Je ne savais pas si je considérais Penny comme ma sœur. On s’était tellement bien entendu toute les deux, même lorsqu’on se disputait on arrivait toujours à se réconcilier. C’était elle et moi, mais ça à changer. Les choses changent, le temps évolue. J’avais découvert qu’on avait pas le même sang. C’était dur à encaisser. Ce n’était pas pire que le mensonge mais presque… J’attendis une réaction de ma sœur. Je ne voulais tellement pas me confier. Je ne voulais pas pleurer devant elle-même si elle m’avait déjà vu pleurer.

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyJeu 25 Juil - 20:50








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zoelynn Ҩ penny

Je culpabilisais, elle n’était plus comme avant. Elle n’aurait jamais du apprendre une nouvelle comme celle-ci au détour d’une conversation. Ils auraient dû lui dire, j’aurais du le faire, mais honnêtement, je ne me voyais pas le matin, la tête dans mes cornflakes lui disant « Aufaites, tu ne sais pas mais t’as été adopté ! », ce n’était pas à moi de lui dire mais à nos parents. Ils auraient du la rassurer, faire les démarches avec elle. Ils culpabilisent énormément, plus que moi sans doute. Ils ont perdu leur petite blonde, elle ne veut plus faire affaire à eux. Elle était un vrai petit rayon de soleil, on riait beaucoup elle et moi. Je sais qu’elle ne reviendra pas aussi facilement comme avant, il lui faudra sans doute beaucoup de temps, elle devait accuser le coup. On devait la laisser tranquille, ne pas la brusquer. La rassurer, lui dire qu’on sera toujours là pour elle, peu importe. C’était dur de ne pas pouvoir faire autre chose et attendre, moi qui ne suis pas super patiente. Assise à côté d’elle, je lui donnais mon point de vue et j’essayais de la rassurer, peu importe le prix, je ne pouvais pas me mettre à sa place, j’aurais sans doute réagi pareil qu’elle, j’aurais pris ça pour une trahison aussi. Quand on prenait du recul, c’était de la lâcheté mais qu’elle se sente égale à moi, sans doute. Nos parents nous avaient aimé pareil. « Je crois que j’ai juste besoin de trouver des réponses. J’veux savoir pourquoi mes vrais n’ont pas voulu de moi, pourquoi c’est moi que tes parents ont voulu adopté au lieu d’un autre enfant dix fois mieux que moi. » Je fis une espèce de grimace, je n’aimais pas qu’elle pense ça, non, elle était exceptionnelle, je ne comprends pas pourquoi elle doute autant d’elle, je le regarde et essaie de capter son regard mais clairement, son regard me fuit, je lui dis ensuite « On peut la rechercher si tu veux ! Tu devrais leur poser toutes ses questions là ma chérie, moi j’étais plutôt petite, mais je me rappelle que ta mère était très jolie, elle te ressemblait un peu et elle était très jeune. Elle était fragile et c’est sans doute ça qui a plut à mes parents, elle était super sympa. » Elle me demandait ensuite pourquoi je n’avais rien dit et je m’attendais à cette question, je grimaçais à nouveau doucement en baissant la tête. Je ne savais pas quoi répondre, ce n’était pas facile comme situation et je pouvais comprendre qu’elle m’en veuille un peu. J’aurais pu lui dire, mais je ne voulais pas lui faire du mal, je voulais la protéger. Je ne sais pas quelle réponse elle avait envie d’entendre, la vérité sans doute. Je regardais mes chaussures en disant « Tu sais, ce n’est pas facile. Et pour moi ça ne changeait rien, que tu sois ma sœur de sang ou pas. J’aurais pu te le dire, c’est vrai mais ce n’est pas mon rôle, c’est celui de nos parents et ensuite, je voulais simplement te protéger. Je ne voulais pas te blesser et je ne voyais pas te balancer ça un beau matin genre : hey tu sais quoi ? Tu vas rire mais enfaites t’as été adopté. Je ne voulais pas que tu te sentes différentes ou moins aimés, bien au contraire, ils nous ont toujours aimées pareil et tu le sais. » je lui avais parler comme je le sentais, après, je ne sais pas si ça allait faire la différence, nous étions toujours assise et elle me répondit qu’elle ne voulait pas en parler et qu’elle n’aurait jamais du naitre, ça me brisait le cœur de l’entendre penser cela, elle retenait ses larmes mais j’étais pas loin de pleurer avec elle. Je ne devais pas pleurer, je devais être forte pour elle. Elle ne me regardait pas alors du coup, je la forçais à me regarder, soulevant son menton, et la forçant à me regarder. « Non, tu ne dois pas dire ça, t’es la meilleure chose qui soit arrivé dans notre famille. T’as pas le droit de dire que tu n’aurais jamais du naitre, parce que ce n’est pas vrai. T’as fait un véritable bonheur, si tu n’aurais pas été là, ça n’aurait pas été la même ambiance à la maison. T’es ma petite sœur et je t’aime, mets toi bien ça dans le crâne parce que je ne suis pas prête de te lâcher et je t’interdis de redire ça. T’es ma vie, je faisais n’importe quoi pour toi. Quand l’autre me foutait au plus mal, t’étais là pour moi alors que t’étais pas obligé. Zoe, ne te sous-estime pas, t’es la meilleure sœur du monde et je suis très contente que nous t’avons adopté. Dis-toi avec les parents, t’as peut-être échappé à la précarité, je suis sur que ta maman biologique ne t’as pas abandonné de gaieté de cœur. T’as pas le droit de remettre ton existence en cause ici.. On a trop besoin de toi ! Je suis tellement désolé que tu ais à subir cela, si tu savais. »

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyJeu 1 Aoû - 10:44

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J’avais mal. Je souffrais. Je voulais m’en aller loin. Je ne voulais plus avoir affaire à personne. Je me sentais trahie. Comment pouvait-on me cacher quelque chose comme ça ? Comment pouvait-on me regarder encore dans les yeux en sachant pertinemment que je n’étais pas de la famille. Parce que ouais, j’avais l’impression de ne plus faire partie de cette famille. J’avais l’impression de n’avoir jamais partis de la famille. Peut-être qu’ils m’ont toujours aimé comme Penny mais je savais qu’il la préférait. J’étais adoptée, j’étais simplement une fille qu’ils ont pris chez eux et ça s’arrête là. Une fois qu’on sait qu’on a adopté, on peut tout remettre en question. J’aurais tellement voulu qu’il me le dise depuis le début. Peut-être que ça n’aurait rien changé. Ou peut-être qu’au contraire ça aurait tout changé. Je n’en savais rien. Personne n’en saurait rien. Une chose est sûre, j’avais mal. Tellement mal que j’avais commencé à me mutiler. Je ne voulais parler à personne. Mes parents adoptifs m’avaient payé des séances de psy mais ça n’avait rien changé. Je n’ai jamais parlé à quelqu’un que je ne connaissais pas. Personne ne pouvait comprendre ce que je ressentais. Personne ne pouvait imaginer la douleur que j’ai ressentie le jour où j’ai entendu mes parents dire que j’avais été adopté. Ils ne me l’avaient même pas dis en face. C’était encore plus pathétique que ce que je le pensais. Je commençais à pleurer comme une madeleine, et essayait de lui dire entre deux sanglots :

« J’veux plus leur parler. J’veux plus les voir. Ils avaient qu’à me le dire dès que le début que je n’étais pas leur fille et que je le serais jamais. » Je marquais une brève pause et ajoutais : « Qu’est-ce que j’ai fis pour pas qu’elle veuille de moi ? J’étais si horrible que ça comme bébé ou quoi ? Comment on peut avoir le courage de donner son bébé à des gens qu’on ne connaît pas ? »

J’avais tellement de question. Je ne trouvais aucunes réponses. Qu’est-ce que je pouvais bien y faire de toute façon ? Plus rien n’était réparable. Plus rien ne serait comme avant. Mon monde venait simplement de s’écrouler comme un vulgaire château de carte et il serait impossible à reconstruire. Les larmes continuaient de couler le long de mes joues. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi on m’avait adopté. Ni pourquoi on m’avait abandonné. Tout en regardant devant moi, les yeux perdu dans le vide et des larmes qui coulaient sur mes joues, je lui répondis :

« Tu voulais me protéger de quoi ? Je l’aurais su d’une manière ou d’autre. J’aurais juste préféré qu’on me le dise en face, qu’on me le cache pendant quinze ans. » Je posais mon regard larmoyant sur Penny et lui dis : « Vu que j’ai été adopté, j’peux tout remettre en question maintenant : le fait qu’ils nous aient soi-disant aimé pareille, le fait qu’ils m’aient toujours considérés comme leur deuxième fille, le fait que je fais vraiment partis de la famille. Tu peux pas comprendre ce que ça fait de se dire que pendant quinze ans, t’as été élevé par des gens qui ne sont pas tes parents, qui n’ont aucuns liens de parentés avec toi. J’veux retrouver ma vraie maman parce qu’elle n’avait pas le droit de m’abandonner. »

Je reniais mes parents adoptifs. Je ne voulais plus entendre parler d’eux. Je voulais simplement retrouvée ma vraie famille. Je reposais en face de moi toujours en continuant de pleurer. Pourquoi m’avait-elle abandonné, franchement ? Est-ce qu’elle pense encore à moi ? Est-ce qu’elle m’a oublié ? Est-ce qu’elle a d’autres enfants que moi ? J’avais tellement de questions à lui poser. Je voulais tellement avoir des réponses sur le pourquoi du comment on m’avait adopté.

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyMar 3 Sep - 9:55








no matter what you think, you're still my sister
zoelynn Ҩ penny

L’incapacité, c’est sans doute le sentiment qui me contrarie le plus. Ne pas pouvoir faire grand-chose, rester là, à attendre que sa colère passe. Je n’arrivais pas à me mettre à sa place, mais je ne pouvais qu’imaginer la souffrance que cela lui causait. Je n’arrive pas à me poser toutes les questions qu’elle doit se poser parce qu’il doit y en avoir des milliers qui lui trottent dans la tête constamment, si je pouvais prendre sa souffrance, croyez moi que je le ferais. J’aimerais bien revenir en arrière, lui dire qu’elle a été adoptée avant qu’elle ne le découvre comme ça. Elle faisait cavalier seule désormais, elle ne me faisait plus confiance, ce que je comprenais totalement même si ça me fait mal. De ne plus être aussi proche de ma petite sœur m’arrache le cœur. Je l’ai toujours protégée et maintenant qu’elle souffre et que je peux sentir ses larmes, je ne peux plus la protéger, je dois la laisser guérir toute seule. Ma sœur commençait à pleurer et moi je la pris instinctivement dans mes bras, serrant fort mon étreinte, sentant que ma vue se brouillait. Elle me dit qu’elle ne voulait plus parler à nos parents et qu’ils auraient dû lui dire la vérité, elle avait raison. Elle se demandait ensuite ce qu’elle avait fait pour que ses parents biologiques ne la veulent pas et nous la confie. Je sentais mon cœur se fendre en deux à ce moment-là. Je me sentais horriblement mal. « Je sais qu’ils auraient dû te le dire, mais comprends le, ce n’est pas facile. Et si t’es leur fille quoi que tu dises. Légalement, t’es ma sœur et t’as pas le droit de le dire que tu ne le seras jamais. » Je marquais une courte pause en passant ma main dans ses cheveux pour les caresser doucement. « Non tu n’étais pas horrible comme bébé. J’en sais rien, je suis sûr qu’ils devaient avoir une bonne raison, peut-être qu’ils n’auraient pas pu t’offrir la vie qu’ils voulaient. Je ne pense pas qu’ils ont fait ça de gaieté de cœur ma puce, ce n’est pas facile d’abandonner son enfant je pense. » Je ne pouvais pas dire, je ne suis jamais tombé enceinte, heureusement pour moi, je n’étais pas prête à être maman. Je sentais que j’allais pas tarder à avoir une poussière dans l’œil tandis que je voyais les larmes de ma sœur qui roulent sur ses joues et qui s’écrase sur le sol ou ses vêtements, je passe une de mes mains sur mes yeux pour essuyer mes larmes du revers de la main. Elle me dit ensuite qu’elle aurait préféré le savoir en face à face plutôt qu’au détour d’une conversation à laquelle elle n’était même pas conviée. Mes larmes s’accéléraient. Je ne pensais pas qu’un jour j’allais pleurer en public, mais là en même temps, c’était une situation exceptionnelle. « Tu as raison, ce genre de choses ne s’apprend pas comme ça, et si je pouvais revenir en arrière, je te le dirais mais ce n’était pas à moi de le dire, je ne voulais pas que tu te sentes différente, tu penses qu’à cause de ça, je me sente supérieur à toi, parce que ce n’est pas le cas. On est pareil. Je ne voulais pas tout péter et les parents ne semblaient pas prêts non plus.. » y’a tellement de raison, aujourd’hui, c’est dur, ma voix trahissait mon émotion et mes larmes aussi. « Je comprends tout à fait, c’est normal que tu veuilles la retrouver et je serais là pour t’épauler. Elle n’avait pas le droit de t’abandonner, t’as besoin d’entendre sa raison, je suis sûr qu’elle pense à toi tout le temps. Non, je ne peux pas comprendre, mais j’essaie de t’épauler, tu peux me repousser si tu veux mais je serais toujours là et ça que tu le veuilles ou non, je peux essayer de demander des infos aux parents sur ta mère. »

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MessageSujet: Re: I don't hate you | Ft. Penny   I don't hate you | Ft. Penny EmptyVen 6 Sep - 14:02

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J’avais perdu mes repères. La fêtarde qui fait n’importe quoi avec n’importe qui venait de descendre de son piédestal. Je croyais pouvoir tout encaisser. Je croyais que rien ne pouvait me détruire. Je pensais être en forte et au final… J’étais en train de pleurer dans un parc. Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? Trop de questions se bousculaient dans ma tête. J’avais tellement besoin de réponse. Tellement besoin de savoir d’où je venais réellement. J’aimerais revenir quinze ans en arrière. Il y a quinze ans ma mère aurait dû voir qu’elle ne pouvait pas m’abandonner. Elle aurait dû me garder quoi qu’il arrive. J’avais du mal à encaisser la nouvelle. En fait, je crois que je ne l’encaissais pas réellement. Je me faisais du mal. Je me mutilais mais qui pouvait me l’interdire ? Qui était capable de se mettre à ma place ? Personne. Le pire c’est que je l’avais appris en entendant une conversation entre mes parents adoptifs. Qui étaient-ils pour décider si oui ou non, je devais connaître la vérité ? J’aimerais tellement pouvoir parler à Penny. Lui dire tout ce que j’ai sur le cœur. Juste me vider la tête. Les seules choses que je pouvais lui confier, c’était les questions que je me posais. A croire que je n’avais plus confiance en elle. Continuant de pleurer, je lui balançais :

« Si, j’ai le droit de le dire et tu sais pourquoi ? Parce qu’on a pas le même sang et on aura jamais le même. C’est pas des papiers qui disent si oui ou non on est sœur. » C’était méchant mais je me sentais tellement mal. Ce n’était pas mon genre d’être comme ça. Pas avec les personnes que j’aimais en tout cas. Je savais que demain je regretterais mes paroles mais je me sentais tellement mal. Je continuais de pleurer toutes les larmes de mon corps en entendant les paroles de ma sœur. Je répondis : « Peut-être mais ils avaient pas le droit. J’ai jamais demandé à venir au monde. Ma mère aurait dût avorter. »

Je ne sais pas réellement si je pensais les dernières paroles que je venais de prononcer. Une chose était sûre : si ma mère avait avorté, je ne serais pas là. Je serais pas en train de pleurer dans un lieu public. Certes, il y a plein de choses que je n’aurais pas connues comme la famille qui m’avait accueillie. Parce que même si je les détestais à l’heure qu’il était, ils ont toujours été là pour moi, même quand je faisais les pires conneries. J’aurais tellement aimé qu’on me le dise quand j’étais petite. J’aurais peut-être pas été en âge de comprendre mais j’avais simplement l’impression d’être trahie à l’heure qu’il était. Je continuais de pleurer et répondis à ma sœur :

« De toute façon quand quelqu’un est adopté, il se sent toujours différent parce qu’il sait au fond de lui qu’il fera jamais réellement partie de la famille. Et quand t’adoptes un enfant, tu sais qu’un jour où l’autre il faudra lui dire sauf qu’ils n’ont pas eu le cran de me le dire. Tu vois, j’me dis que s’ils me voulaient dit, j’aurais mal réagit mais je me sentirais peut-être pas aussi que là. » Je marquais une brève pause. J’essayais de calmer mes pleurs mais rien n’y faisait. J’ajoutais : « Ca se trouve elle m’a oublié, elle a une autre famille. Si ça se trouve, elle voudra même pas me voir. J’veux la voir mais j’ai peur qu’elle me repousse. J’veux pas souffrir pour ça aussi. » Je continuais de pleurer. Il fallait que j’arrive à trouver la force d’arrêter de pleurer mais ça faisait trop mal. On m’aurait arracher le cœur, je ressentirais la même douleur je crois.
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