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 I can resist everything but the temptation of your face. ❞

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Harrison R. Goodwin


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Harrison R. Goodwin
Administrateur

http://snowflake-lane.forumactif.com/t750-harrison-goodwin-once-i-don-t-care-about-you-good-luck-getting-that-back https://snowflake-lane.forumsrpg.com/t725-harrison-y-a-rien-a-la
I can resist everything but the temptation of your face. ❞ Tumblr_m3es3ubHLx1qmuesuo1_500 ◗ CELEBRITE : Adam(reallyhot)Levine.
◗ CREDITS : © Tumblr & Bazzart.
◗ ÂGE : 40
◗ STATUT : Dans la merde. Mais vraiment, vraiment dans la merde.
◗ EMPLOI, ETUDES : Une certaine passion pour ruiner ma vie et celles des autres.
◗ ADRESSE : Ma bagnole. Définitivement ma bagnole.
◗ MESSAGES : 383
◗ POINTS : 5661
◗ CURRENTLY : I can resist everything but the temptation of your face. ❞ 959784MK

"So, do it. Decide. Is this the life you want to live? Is this the person you want to love? Is this the best you can be? Can you be stronger? Kinder? More Compassionate? Decide. Breathe in. Breathe out and decide"

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MessageSujet: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyDim 11 Aoû - 20:10






I can resist everything but the temptation of your face.
feat. Raven Blackwine

Nous étions déjà mi-août et l'été était passé à une vitesse incroyable. Harrison Goodwin avait bien profité de ses vacances et il était maintenant temps de s'atteler aux formalités administratives. La première étant d'inscrire Alessandra à la garderie. Elle n'avait beau avoir que sept mois, il fallait bien que quelqu'un s'occupe d'elle et depuis que JJ avait déclaré ne pas pouvoir la prendre toute la journée Harrison s'était résolu à se rendre à la garderie de la ville afin de trouver une âme bienveillante qui pourrait s'occuper comme il se doit de ce qu'il avait plus de cher en ce monde. La garderie jouxtait la maternelle de Winnipeg qui elle-même n'était pas si loin du lycée dans lequel il travaillait, et puisqu'il avait du passer à son bureau il avait décidé d'en profiter pour enlever l'inscription à la garderie de sa « to do list ». Il était donc 16heure quand le jeune professeur de sport arriva devant l'établissement. Il y avait déjà une petite queue qui s'expliquait par le fait qu'il y avait peu de places de disponible, faute de personnel. Harrison gara donc sa moto non loin de l'entrée principale et rejoignit sagement la queue. Devant lui, quatre mères de familles à l'expression lasse, sans doute fatiguées par leurs petites têtes blondes qui étaient toujours en pleine forme pendant les vacances. Harrison esquissa un sourire, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir hâte d'arriver aux 4 ans d'Alessandra quand celle-ci sera assez grande pour qu'il puisse l'emmener au zoo, puis au cinéma, puis à des goûters d'anniversaire puis à Disneyland à LA puis...

Il la vit. Cette femme. Elle approchait vers lui sans doute pour faire la queue. Harrison la regarda marcher jusqu'à lui et lui adressa un sourire en coin. Il ignorait tout d'elle. Son prénom, son nom. La seule chose qu'il savait était qu'elle était maman elle aussi (c'était d'ailleurs un bon point pour elle) d'un petit Jude. Ils se croisaient souvent à la garderie ou devant la maternelle, c'était une maman bienveillante qui avait l'air parfois un peu dépassée par les évenements. Il imaginait qu'elle s'était retrouvé avec ce gosse sur les bras un peu de la même manière que lui mais c'était sans compter ce physique extrêmement particulier qui l'attirait. Elle avait des fossettes, une petite bouche et une crinière indomptable. Elle avait aussi ce petit air mutin et puis toujours l'air d'être tombée du lit. Au début, Harrison avait cru qu'il était le seul à l'avoir remarqué mais au fil des mois il semblait que c'était finalement réciproque. Effleurements, petits sourires, Harrison n'aurait pas été jusqu'à dire que la jeune femme l'allumait mais il sentait qu'il n'aurait pas beaucoup d'effort s'il souhaitait la mettre dans son lit. Il avait pourtant décidé de se restreinte sur ce genre d'excès... Entre JJ qui continuait de le rendre dingue et Samara pour qui il n'arrivait pas à cerner ses sentiments il aspirait à un peu de tranquilité. Mais Goodwin restait Goodwin et il pouvait se raisonner jusqu'à un beau petit cul lui passe sous le nez. Et à présent que la jeune mère marchait vers lui (c'était d'ailleurs la première fois qu'il la voyait sans son fils) il imaginait déjà comment ça devait être de nicher sa tête au creux de son cou, et sa façon de se mordre les lèvres pendant... Bref. Ce n'était ni le lieu, ni le moment de penser à ce genre de choses.

Harrison termina donc par se retourner afin d'ignorer celle qui pour le moment incarner la tentation au sens propre du terme. Après tout il était là pour Alessandra, voilà il allait faire ça. Penser à Alessandra. Et pas aux choses tordues qu'il pourrait faire avec la jeune blonde qui se tenait derrière lui.


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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyLun 12 Aoû - 8:43

I can resist everything but the temptation of your face  

J'avais désinscrit Jude de la garderie pour l'été ; j'avais plus de temps pour moi, pour lui, pour nous. Je travaillai moins, il faisait chaud, on bougeait nos culs dès qu'on le pouvait. L'été avait sans doute toujours été la saison qui ressemblait véritablement à des vacances, autant pour le gamin que pour moi. Etre gracié des vieux pervers qui stagnaient au bar me vidait la tête et l'esprit et mon crâne ne menaçait plus d'exploser à la moindre connerie de Jude. Je devais ressembler à une mère plus qu'à une ado qui promène son petit frère, à une jeune femme qui assumait son erreur d'adolescence plutôt qu'à une pétasse à qui on avait confié un gosse insupportable. Je devais plus inspirer la pitié que le mépris même si je savais que ce dernier reviendrait en gueulant dès que le boulot reprendrait, que les heures s'allongeraient, que mon visage virerait au gris terne de la fatigue et de la lassitude. Alors, pour une fois dans l'année, je faisais rire mon fils, sourire ma mère ; je le faisais un peu découvrir la ville pour une poignée de journées ensoleillées et il resplendissait.

Sauf que le temps de la franche rigolade s'écoulait et qu'il était largement venu le moment de ré-inscrire le blondinet à ses après midis d'insouciance sans sa mère. L'été ne tarderait pas à tailler sa route, moi à reprendre le tablier et Judith de se resaouler, comme toujours, jusqu'à ce que son foie crie grâce ou que je lui demande de garder son petit fils pour un après-midi. Je repris mes clefs pour me garer sur le petit parking de la foutrement trop sucrée maternelle de Snowflake Lane pour que, automatiquement, mes yeux viennent scruter la queue déjà importante devant la porte de l'établissement.

Et il y avait ce mec. Il était pas franchement très vieux, ni franchement très jeune. J'avais remarqué la gamine qu'il amenait, minuscule bout de fillette qu'il regardait comme un trésor. Si j'avais pas évité toute relation physique depuis que je m'étais lamentablement faite avoir par la garce qui se fait appeler la vie, il y aurait longtemps que nous aurions partagé un peu plus que des regards et des effleurements, des bouffées de chaleur et d'envie. C'était comme si mon corps se réveillait douloureusement, après s'être lentement langui de la présence d'un corps masculin à mes côtés, peu importe lequel. Il était aussi franc que moi dans ces longues œillades qui me brûlait la nuque, qui faisait bouillir mes veines et mordre mes lèvres un peu plus fort que j'l'aurai voulu. Il y avait cet échange incandescent puis ce putain de désir étouffant qui s'insinuait dans ma gorge et pervers, dans mon ventre. J'me foutais complètement de son nom, de son métier, du fait qu'il soit violent ou dangereux. J'avais foutrement envie de plus que de ce qu'on s'offrait, faute de mieux. Et replonger mes yeux dans les siens ne fit que confirmer ce que j'avais déjà envie de faire.

Le voir se retourner n'aurait pas pu être une meilleure invitation. Il m'offrait le creux de ses reins alors que personne ne risquait de jeter un regard dans notre direction. J'me sentais presque formidablement sale à glisser lentement mes doigts sous sa chemise, à laisser mes ongles parcourir lentement le bas de son ventre ; j'avais déjà oublié pourquoi j'étais ici tant le contact de sa peau avec la mienne y laissait des sillons brûlants. Je laissai mon souffle se perdre dans son cou et mes doigts retracer le contour de sa taille pour s'évanouir en quelques secondes, rangées sagement derrière mon dos, mes lèvres s'étirant de ce sourire que j'étais incapable de réprimer. Je restai silencieuse, me contentant d'attendre sagement mon tour sans savoir duquel il s'agirait.
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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyLun 12 Aoû - 18:14






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Le problème était qu'il pouvait sentir son parfum tellement elle se tenait proche de lui. Il n'avait aucune idée de ce que c'était mais c'était sûrement un parfum connu, il avait cette odeur prenante qu'ont tout les parfums de grandes marques et si Harrison n'avait pas craint de ne passer pour le dragueur de base il lui aurait sûrement demandé. Au lieu de ça, il tentait de se donner de la contenance en se redressant quelque peu. S'il avait fumé, il en aurait allumé une pour se donner un peu d'allure mais il n'était pas ce genre de mec. Il était du genre à penser qu'au jour d'aujourd'hui les vrais hommes étaient ceux qui résistaient à la tentation du tabac. C'était un peu se voiler la face quand on savait qu'il était un adepte de la cocaïne de temps à autre mais surtout de l'alcool. Oui, Harrison était plein de vice mais celui qui lui faisait défaut le plus souvent était cette addiction aux femmes. Il aimait leur odeur, leur compagnie, leurs rires, elles avaient tous des corps si différents... Harrison savait qu'il n'aurait pas assez d'une vie pour tous les goûters mais il travaillait dur pour y arriver. JJ lui balançait d'ailleurs souvent au visage qu'il finirait par se taper les copines de sa fille à ce rythme-là, c'était le genre de remarque qui finissait en claquement de porte et vase jeté au visage (par elle bien évidemment). Mais il était impossible de changer la nature de quelqu'un, du moins pas à ce point là. Mais bref, pour le moment Harrison ne comptait pas procéder à une profonde remise en question mais plutôt à un véritable self control pour ne pas arracher les vêtements de la jeune femme qui se tenait derrière lui.

Il passa dix minutes à rêvasser, sentant sa respiration et la chaleur de son corps près de lui. À tel point qu'il se rendit même pas compte que son tour était arrivé, lorsqu'il entendit la secrétaire l'appeler il se retourna vers la belle blonde et lui fit signe de lui passer devant avec un sourire en coin. "Je vous en prie." Ça par contre c'était inédit chez Harrison. Lui qui était un vrai goujat c'était bien la première fois qu'il se montrait généreux envers une femme, ou du moins une femme avec qui il n'était pas sur le point de coucher dans les dix minutes suivantes. Le jeune homme s'écarta donc afin de lui libérer le passage et ne se gêna évidemment pas pour poser son regard sur sa cambrure quasi-parfaite, elle était de taille moyenne mais parfaitement proportionné ce qui jouait inévitablement en sa faveur. 10 minutes plus tard, la jeune mère revenait lui adressant un signe de la tête pour le remercier, cette fois-ci le jeune professeur lui adressa un franc sourire et rentra dans le bureau à son tour.

Les formalités furent rapides, la secrétaire connaissait bien Harrison car ils discutaient souvent. En effet, Harrison posait toujours 10 000 questions sur comment c'était passé la journée de sa fille, si elle avait bien mangé, bien dormis, bien joué. Le personnel s'en amusait à chaque fois sûrement surprises par un papa aussi intentionné à l'égard de sa petite fille. Il remplît ainsi quelques documents avec les informations nécessaires à la ré-inscription tout en discutant du ciel et du beau temps avec la secrétaire quand soudainement il entendit un long bruit de klaxon dehors ainsi qu'un bruit de taule dehors. Harrison et la secrétaire échangèrent un regard surpris et se levèrent d'une traite pour aller voir ce qu'il se passait dehors. On entendait les cris du fin fond du couloir et Harrison commençait réellement à s'inquiéter. Il espérait que ce n'était pas sa moto qu'on avait percuté. Il accélera le pas et écarquilla les yeux quand il vit un bonhomme d'1m90 secouer violemment la jeune mère par le bras qui le faisait fantasmer quelques minutes plus tôt. Le sang d'Harrison ne fut qu'un tour. "Lâche là !" hurla Harrison en s'approchant d'eux, son regard était rivé sur l'homme, il était grand, gras et semblait surtout ne pas avoir inventé la poudre. "Qu'est-ce que tu veux connard ? Ta meuf rentre dans ma bagnole au point d'en décrocher le pare-choc et tu crois qu'elle va s'en tirer comme ça ?"

Visiblement, l'homme n'avait pas vraiment réalisé à qui il s'adressait, cinq secondes plus tard il écrasait son poing dans la face de l'homme déclenchant un cris de surprise de la secrétaire. Par fierté le gros balourd ne se laissa pas démonter quoiqu'un peu sonné par le choc et tenta de frapper Harrison ce dernier lui prit le bras et lui retourna assez violemment pour entendre un "crac" significatif. Harrison était loin d'être un super héros mais il avait 14 ans de boxe derrière lui ce qui lui avait laissé de très bons rêflexe : "Écoutes moi bien fils de pute, la prochaine fois que je te vois violenter une nana qui fait sûrement 90 kilos de moins que toi, je te jure sur la tête de ma fille que je te frappe assez pour que tu finisses dans un fauteuil roulant."

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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyMar 13 Aoû - 18:17

I can resist everything but the temptation of your face  

Il avait la tête d'un mécanicien, ou d'un maçon. Peut-être bien d'un électricien, quelque chose de physique, de masculin. L'un de ces métiers virils qui font peur aux gonzesses et qu'il pourrait exhiber en trophée. Je le voyais mal enfermé dans un bureau toute la journée, servant comme un larbin, répondant un comme un chien. Il avait cet allure décontracté qu'ont tous les hommes bien dans leurs bottes adoptent, qui montre que dans n'importe quelle situation, ils étaient le patron. Habituellement, les mecs dans le genre m'ont toujours fait plus ou moins fuir parce que leur égo surpassait le mien et que je détestai devoir à répondre à quelqu'un qui avait plus de gueule de moi. Ca se transformait en domination perpétuel, en coups de sang et en disputes violentes, blessantes, électriques et cruelles. Il n'en résultait qu'une gueule de bois douloureuse et une porte qui claque ; c'est ce que donnait chaque rencart de ma mère qui était foutrement incapable de se trouver un vieux qui pouvait la supporter et l'aimer, juste l'apprécier pour ce qu'elle pouvait donner. Et ma seule relation, à moi, avait fini par un texto et une chambre vide, neuf mois de grossesse et une vie en couches et en vagissements. En fait, la vérité c'est que je n'avais plus eu envie de me replonger dans ce qui pouvait ressembler à une idylle parce que la dernière avait dicté ma vie et ce, pour les dix-huit années à venir.

Je pouvais presque sentir ses frissons, admirer son contrôle. Ca crevait les yeux qu'il se retenait, qu'il ne voulait rien laisser paraître et surtout pas son désir, sans doute aussi douloureux que le mien. Je ne compris pas exactement ce qu'il me voulait lorsqu'il se retourna, jusqu'à ce que je comprenne que c'était son tour, et qu'il me l'offrait par un grand sourire tendancieux. Je retins un ricanement et le remercia d'un sourire en coin avant de m'engager dans le bureau de la secrétaire. Que je ne pouvais pas voir en peinture. Littéralement. Le mépris qu'elle me vouait avait d'égal qu'au dégoût qu'elle m'inspirait ; elle n'acceptait Jude que pour la forme. Je la soupçonnais d'essayer de savoir qui était son père, où il vivait et l'état de la maison et le simple fait qui m'empêchait de partir de sa putain de garderie était qu'elle était mon seule moyen pour qu'il ne reste pas seul à l'appart. Son maquillage à dégueuler se tordit en une moue crispé alors que je redéposais simplement le dossier d’inscription du petit sur son bureau, pour tourner les talons et quitter les murs trop sucrés, trop superficielles et trop horriblement enfantins de ses quatre murs. C'était le genre de femme à la vie bien rangée au millimètre que je pouvais pas m'encadrer, les petites saintes ni touches qui se caseraient avec un des mecs que je servirai au bar, dans vingt ans. D'elle ou moi, je savais pas exactement qui avait l'avenir le plus formidablement merdique.

« Elle a que dalle ta caisse. » Je voyais presque les gouttes que formaient sa transpiration poindre sur son front ; ce type puait le rance. « Tu te fous de ma gueule ? Tu vas me rembourser les deux cent dollars que je vais devoir allonger pour la réparation tout de suite ! » « Deux cents ? C'est toi qui te fous de ma gueule, elle en vaut pas la moitié ta caisse ! J't'ai presque rendu service en y rentrant dedans mon gros. » Apparemment il a pas franchement apprécié que je critique sa poubelle ni son excès charnel abdominale. On aurait presque pu confondre sa gueule avec son cul et serrer la main à son sein droit. « Pauvre traînée! » J'ai cru que mon bras allait s'arracher tant il y tirait dessus, et je remerciai ma finesse spontanée et ma gentillesse naturelle pour atterrir sur le cul, alors que quelqu'un d'autre semblait prendre le problème en charge. Mon problème. Et les coups qui s'échangèrent devant la gueule parcheminée de la secrétaire – qui, mon dieu, devait bien assister à sa première bagarre – et devant la mienne désignait le gars de la garderie comme étant mon nouvel héros. « ... de ma fille que je te frappe assez pour que tu finisses dans un fauteuil roulant. » L'autre gémissait presque comme un petit porcelet et demandait juste qu'on le lâche, ce que son bourreau finit par faire. Il semblait presque prêt à revenir à la charge jusqu'à ce que j'agite un billet devant sa gueule. « Tiens, en voilà 50, c'est bon, barre toi. » Ca lui suffit, il démarrait déjà son moteur alors que la fumée de sa voiture me brûlait les yeux et me rappelait à mon mépris pour la race humaine. J'étais apparemment destiné à tomber sur des cons toute mon existence. « Waw. Quelle force, je suis presque impressionnée. Ca se gonfle tous les jours ces machins-là ? » Je désignai les biceps du brun, haussant un sourcil. Je ne suis pas une fille facile. Je ne suis pas une fille facile. Je ne veux pas lui arracher ses vêtements. Je ne suis pas une fille facile. « La secrétaire va mouiller sa petite culotte avec cet excès de testostérones ; vous pourrez la choper super facilement. » Cette dernière avait quitté le lieu en même temps que mon agresseur et c'était bien la première fois que je lui adressai la parole, sur ce parking, au milieu de regards des curieux.
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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyMer 14 Aoû - 7:13






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Harrison ne jurait que très exceptionnellement sur la tête de sa fille mais cette fois-ci n'était pas commune. Il avait souvent vu son père violenter sa mère et la vision de la même scène entre un autre homme et une femme, surtout aussi jeune avait le don de le faire sortir de ses gonds. Il détestait jouer aux justiciers mais il ne pouvait s'empêcher d'intervenir dans ce genre de cas. Harrison était impulsif et ne se laissait pas le temps de réfléchir une seconde dans ce genre de situation, il agissait un point c'est tout. Cette fois-ci il était plus ou moins chanceux, il se trouvait que le naze en question était un boeuf inoffensif mais il lui était déjà arrivé de se faire casser la gueule par plus grand que lui. Le soucis était qu'il n'en tirait jamais aucune leçon, il était incapable de dompter sa nature. Dieu merci, cette fois-ci avait été en sa faveur, heureusement qu'il ne s'était pas pris une raclée devant la femme qui incarnait un de ses fantasmes suprêmes du moment. Il aurait été facile de soigner quelques égratignures mais impossible de compenser la perte de sa fierté. Il ne savait pas encore si la jeune maman valait le coup de se faire sauver la mise mais pour le moment il l'avait fait et il ne regrettait rien. Le porc dégueulasse ne put retenir un gémissement de douleur au contact d'Harrison. Il lui demandait de le lâcher, essayant de garder un peu d'agressivité mais la douleur devait être suffisante à le dissuader de faire le guignol. Quand il pensa que c'était assez, Harrison le lâcha. Il jeta un coup d'oeil à la secrétaire, elle était outrée. Ça allait faire le tour du personnel de la garderie, Goodwin les imaginait déjà en train de se relayer l'information jusqu'à au moins le prochain Thanksgiving.

L'affaire fut réglée par un billet de 50 dont le gros tas s'empara à la hate. Il monta rapidement dans la voiture sans demander son reste et la voiture disparût au coin de rue en moins d'une minute. Harrison et la jeune femme se retrouvaient donc seuls devant la garderie. Passé l'énervement, Goodwin se rendit compte que son rêve était en train de se matérialiser il adressait enfin la parole à la jeune femme sur laquelle il bavait depuis quelques mois déjà. La jeune femme lui fit une remarque sur ses muscles, Harrison ne put s'empêcher d'émettre un petit rire et lui répondit : "Prof de sport au lycée ça oblige à rester en forme." Il prit ainsi le temps de la regarder. Elle était jolie mais pas comme JJ ou Samara l'était. Elle n'avait pas cette beauté de cire, cette beauté parfaite. Elle avait l'air au contrôler de ne pas la contrôler. Elle avait ce look destroy un peu chelou qui ajoutait encore du charme au personnage. Oui, cette femme était définitivement différente de celles qu'Harrison avait rencontré jusqu'alors. Lui qui était habitué aux poupées parfaite, même ses petites soeurs étaient des bombes atomiques, il se retrouvait là devant une beauté authentique. Et c'était loin de jouer en sa défaveur...

Il fut particulièrement surpris par la remarque que la jolie blonde dit à propos de la secrétaire. Aurait-il trouver son double au féminin ? C'était exactement le genre de remarque déplacée qu'Harrison avait le don de faire sauf que cette fois-ci ça sortait de la bouche d'une femme. Il la regarda quelques secondes, sidéré puis rétorqua : "La secrétaire ? Non merci très peu pour moi, j'ai un taux d'exigence un peu plus élevé que moi..." Il lui jeta un coup d'oeil malicieux affublé d'un sourire en coin et déclara : "Puis bon c'est pas très convenable non, de s'envoyer en l'air dans des établissements réservés à des enfants ? Ça relève d'outrage aux bonnes moeurs il me semble." Par cette question il allait savoir si elle lui ressemblait aussi sur ce point de vue. La vérité était que Goodwin se foutait bien d'où il faisait l'amour. Il avait même chopé une nana dans une église une fois, Harrison était comme ça il n'avait aucun bon sens ni aucune valeur quand il s'agissait de ça. C'était regrettable mais chacun son vice. Certains étaient accros aux jeux lui c'était à la peau des femmes. "Vous êtes pas accompagnés de votre bonhomme aujourd'hui ? Il est avec le papa ?" Harrison avait essayé de demander la chose le plus finement possible. Après tout bien qu'il n'ait jamais vu un homme venir chercher ou accompagner le fils de la jeune femme, cela n'excluait pas qu'il y avait un chanceux qui les attendait sagement à la maison. Ceci dit, ça serait quand même étrange, car JJ et Harrison, eux faisaient le maximum pour se relayer.


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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyMer 14 Aoû - 23:26

I can resist everything but the temptation of your face  

Et nous y voilà. Lui et moi, moi et lui. Pas de place pour des excuses et des faux-semblants, si je voulais tenter quelque chose, c'était le moment ou jamais. S'il ne m'avait pas aujourd'hui, il le regretterait. Et me revoilà avec ces putains de pensées perverses que je pensais ne plus pouvoir jamais ressentir, ne plus jamais tolérer. Mon corps était devenu un temple, un sanctuaire foutrement sacré que j'avais tenté de protéger. Mais y a comme qui dirait du vice au plus profond de ma chair, de la luxure gravée sur mes entrailles. C'comme si je pouvais pas y échapper, comme si j'y étais incontestablement obligé ; à ressentir ce foutu désir, cette putain d'envie qui me chatouillait la gorge et le ventre, défiait ma raison et mes pensées. De toute façon, je le savais que je ne pourrais le contourner ; parce que ses yeux qui me déshabillaient m'avaient déjà piégé et que c'était exactement ce que je voulais.

Un prof de sport, tout s'explique. Peut-être le fait qu'il n'ait pas peur de fréquenter une gamine d'au moins dix ans sa cadette, que toucher le corps d'une jeunette ne semblait pas le déranger plus que ça. Si ça ne le gênait pas, y avait aucun problème pour moi. Et puis si ça le dérangeait, y avait lurette que j'étais plus au lycée et que j'avais gagné mon rôle de femme dans la petite société que représentait Winnipeg. Il gagna des points en insinuant que la secrétaire était un gros cageot et mon égo de connasse invétéré n'en fut que plus flatté. Il continua sur le fait que forniquer dans une maternelle n'était pas moral et par son sourire taquin, je sus qu'il n'en passait pas un traître mot. C'était sans doute le genre à regarder d'abord la fille plutôt que le lieu, à se contenter de n'importe quel endroit un tant sois peu isolé. Quoique, il pourrait très bien être exhibitionniste que ça m'choquerait pas. Un sourire étire les commissures de mes lèvres et je réponds, relevant le menton : « Les bonnes mœurs ? C'est quoi ça, ça se mange ? » Je pensais pas faire message plus clair, plus explicite. Faire l'amour dans une école ne me dérangeait pas, ne me dérangerait sans doute jamais. C'était comme pisser dans la nature ou gueuler au cinéma ; c'était le genre de choses que les sans-gênes de mon espèce n'avait pas appris à respecter et enseignerait aux la génération de casse-couille suivante. J'étais la contradiction même des bonnes manières et de la bienséance ; j'aurais très bien pu jouir dans un cimetière que j'en aurai éprouvé aucun remords. « Chez sa grand-mère. Pas de papa. » Y avait pas à épiloguer, j'pense que le message était clair. S'il voulait des détails, il trouverait un mur mais, de toute façon, ce serait étonnant qu'il en veuille.

Nous étions peut-être un peu trop loin. On se vouvoyait comme des adultes, on se reluquait comme des adolescents. On était pas crédibles cinq minutes à se parler d'aussi loin, à se dévorer du regard sans que l'un ne bouge, sans que l'autre n'esquisse un geste. « Et vous, la petite ? Elle est chez sa mère ? » J'm'en foutais complètement d'où elle était sa gosse et si il était marié. J'avais posé la question par simple politesse jusqu'à ce que je me souvienne que j'étais pas polie et que j'avais pas envie de rester trois plombes sur ce parking et que c'était pour cette raison que je me dirigeai pour arriver à un pas de lui. Je défiai son regard en prenant grand soin de ne pas le toucher, de ne pas l'effleurer. « En fait, j'avais une envie pressante d'aller visiter cette école. Salle par salle. Mais j'suppose que vous me suivrez pas... j'respecte peut-être pas assez les bonnes mœurs, hein ? » Un sourire entendu alors que je fis volte face pour me diriger déjà vers une des portes que je savais ouverte parce que, cassé... un peu comme ma raison et ma maturité en cet instant, en fait.  
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Harrison R. Goodwin


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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyJeu 15 Aoû - 7:40






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Bien sûr, Harrison ignorait totalement l'âge de la jeune femme et c'était sans doute mieux ainsi : il se tapait déjà une nana de 18 ans et il tremblait de tout ses membres à chaque fois qu'il imaginait que quelqu'un puisse l'apprendre et il ne comptait doubler l'angoisse. Mais la jeune femme qui se tenait devant lui faisait définitivement plus âgée que 18 ans, elle avait ce petit quelque chose dans le visage qui voulait dire qu'elle en avait vécu beaucoup et que les épreuves de la vie l'avaient déjà forgées. Alors le jeune père ne se méfia pas, au lieu de ça il laissa fit à ses bas instincts qui lui ordonnaient de passer très vite à l'action sous peine de viol sur la voie public. Il lui avait posé une question sur le père, elle lui avait répondis qu'il n'y en avait pas. Harrison retint un sourire, c'était bizarre quand on y pense cette réponse comme si elle avait eu véritablement cet enfant toute seule. Cependant, Harrison était content de l'apprendre s'il pouvait éviter de se remettre sur la gueule avec quelqu'un ça l'arrangerait il n'aimait pas voir sa fille avec des bleus, c'était con mais c'était hors de question. Il réalisa alors qu'elle devait sans doute être de ces filles célibataires et jeunes mères, il s'en foutait. Après tout ça ne voulait rien dire, JJ par exemple avait beau avoir près de 25 ans cela ne l'empêchera de se retrouver mère, et célibataire lorsque le divorce serait prononcé alors Goodwin était très mal placé pour juger. Il eût un franc sourire lorsque la jeune femme lui demanda ce qu'était les bonnes moeurs. Ok parfait ils étaient sur la même longueur d'onde. C'était assez rare de trouver une nana qui n'avait autant pas froids aux yeux. Bien sûr il y avait JJ qu'Harrison avait réussi à attraper à peu près n'importe où pendant les premières années de leur idylle mais c'était plus Harrison qui l'entraînait qu'elle. JJ à 18 ans c'était toute autre chose que Mademoiselle Blackwine.

Ce fut finalement elle qui lui demanda où était passé la mère de la petite. Harrison marqua une brève hésitation, c'était le passage qui passait ou cassait, c'était le passage où il serait vraiment fixé sur le genre de fille qu'elle était. Le truc était qu'à l'expression de son visage Harrison n'était même pas sûr qu'elle s'intéressait vraiment à la réponse. Il répondit donc à la hâte : "Oui elle est chez sa mère." Ou peut-être avec la babysitter mais qui sait. Il savait qu'Aless était entre de bonnes mains et il avait la journée entière devant lui alors qu'importe. Quelques secondes s'écoulèrent et Harrison chercha sur quoi rebondir lorsque la jeune femme planta son regard dans le sien et lui déclara qu'elle avait une furieuse envie de découvrir toutes les salles de l'école. Un autre mec n'aurait pas compris l'allusion tout de suite mais Goodwin si, il était pour ainsi dire spécialiste en la matière. Les propositions tordues c'était son truc d'habitude mais là ça venait d'une petite blonde ultra-sexy et évidemment c'était bien plus excitant. Il était amusé et sidéré par la franchise de la jeune femme, peu de femmes prendraient de telles initiatives par peur de passer pour des filles faciles mais ça il se garderait bien de lui faire remarquer si près du but. Elle osa même le mettre au défi ! Hum, c'était bien mal le connaître. Il haussa les sourcils et lui répondit d'un air amusé : "C'est un défi que vous me lancez là ? C'est un défi peut-être ? Sachez que je peux vous faire une visite guidée bien plus profonde et intéressante que vous ne pourriez le faire toute seule." Si elle voulait jouer, ils joueraient sauf que Harrison comptait dicter les règles.

Ou du moins il allait essayer de dicter les règles car la jeune femme devant lui semblait déjà avoir pris les devants. Harrison la regarda pénétrer dans un le petit local d'entretien, la porte était cassé la dame de ménage s'en plaignait tout le temps. Harrison le savait car une fois elle l'avait chopé pour qu'il constate l'étendue des dégâts et essaient de faire quelque chose, Harrison à ce moment là énervé par JJ lui avait répondu qu'il était désolé, qu'il n'était pas serrurier et qu'elle devait connaître assez de monde en ville pour lui régler son affaire. Visiblement, la femme de ménage n'était pas si contrarié que ça car par cette serrure capricieuse et celle-ci n'avait pas été réparée... Au grand bonheur de Goodwin qui y voyait maintenant le futur lieu épique d'un moment privilégié de la jeune femme sur laquelle il fantasmait depuis des mois. Le jeune homme la suivit donc à l'intérieur refermant la porte derrière lui. Ils se trouvèrent ainsi pratiquement dans le noir seulement éclairé par la faible lueur de l'ampoule, Harrison n'y alla pas par quatre chemins, il se précipita sur elle l'embrassant contre le mur puis la souleva de terre, positionnant ses jambes autour de sa taille une de ses mains tenaient son coup tandis que son bras la tenait fermement contre lui. "T'imagines même pas depuis combien de temps j'avais envie de t'attraper. T'es tellement distante au premier abord, tu m'auras bien fais galéré mais maintenant c'est fini, c'est moi qui décide."


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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyVen 16 Aoû - 23:52

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 Puis c'est l'explosion. Je sens ses mains sur mon corps à l'instant où je passe cette foutue porte, au moment où il n'existe plus lui et moi dans cette pièce exiguë, dans cette espace à qui je voue déjà un culte. Sa bouche vient se plaquer contre la mienne alors que sa main vient se perdre sur ma nuque. Il me soulève et je retrouve tous les plaisirs dont je m'étais privé pendant trop longtemps ; je découvre la chaleur de son torse sous mes doigts alors que ses mots me font sourire. Il a peut-être chopé des étudiantes, des abandonnés, des mères de famille, des petites naïves mais je n'avais pas eu l'habitude de me faire dominer. Mes mains viennent se glisser sous le tissus alors que je lui susurre au creux de l'oreille : « Ca c'est ce que tu crois. » Je lui retire son tee-shirt en retrouvant ses lèvres aussitôt. Les délices de la chair ne m'avaient pas manqués ; c'était pire encore. Je me rendais compte de leur importance dans mon épanouissement uniquement en découvrant la saveur de ses lèvres, le goût de sa peau et la chaleur de ses caresses. C'était pas le pied ; c'était mieux.

Mes mains se perdent dans ses cheveux et je me rends enfin compte que je touche au but. Depuis des mois d'attente démesurément longues, depuis toutes ces défis et ces caresses volées, nos corps s'harmonisent enfin en des gestes saccadés, fiévreux, presque désespérés. Nos souffles s'emmêlent, notre désir augmente au fur et à mesure des minutes qui passent, et profite de chaque micro seconde, de chaque toucher sur mon corps. Bordel, on dirait une pucelle qui révèle sa féminité pour la première fois, une putain de gamine incapable de se contrôler. Et c'est exactement ce que je suis. La seule différence est que je suis tout bonnement incapable de m'abandonner, pas avec ce qu'il m'a dit, pas avec son défi. C'est à celui qui aura le dernier mot, le plus fort, le plus grand. L'étreinte est d'abord passionnée puis sauvage ; je fais de sa peau le territoire des mes ongles, de son visage celui de mes lèvres. Je mords les siennes, je redessine sa musculature sous mes caresses. Je joue avec son corps comme il joue avec le mien.
 
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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptySam 17 Aoû - 8:04






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Nrès vite les choses s'enchaînèrent. Quelques minutes plus tôt il était en train de frapper un mec et maintenant il était là à deux doigts de l'extase dans ce petit local pourri avec la fille qui hantait ses nuits depuis des mois. D'ailleurs en parlant de rêve, la réalité l'égalait. C'était exactement comme il l'avait imaginé, mieux encore la jeune femme semblait particulièrement enthousiaste à l'idée de passer à l'acte et Harrison était flatté qu'elle ait autant envie de lui qu'il ait envie d'elle. Bien vite, la température grimpa. Harrison ne pensait à rien d'autre que la jeune femme qu'il était sur le point de posséder. Il dévorait son cou alors qu'elle plantait ses ongles dans son dos, il s'écarta d'elle quelques secondes afin de remonter sa petite robe d'été qu'elle portait avec des boots (rock'n'roll jusqu'au bout. Harrison bénissait le mec qui avait été inventé ce machin-là il n'y avait rien de plus pratique qu'une robe dans des moments comme ça. On soulève et au hop, le nirvana était juste là. L'étreinte fut au départ lente, il n'avait aucune envie de lui faire mal puis plus saccadée, à chaque coup l'étagère en fer qui reposait contre le mur juste à côté d'eux tapait sur la cloison. Harrison décida d'en ignorer le bruit, d'ignorer qu'ils étaient dans un vulgaire placard à balais de l'école primaire de sa fille, oublier que si jamais les secrétaires les surprenaient ça leur ferait un sujet de plus sur lui. Pour le moment seule la bouche et le corps de cette fille dont il ignorait tout, même le nom, importait. Le moment était parfait, tout ce qu'Harrison aimait était réunis, la passion, les souffles haletants et surtout l'endurance. Harri était tombé sur quelques filles qui se laissait soulever dix minutes puis se lassaient. Ce n'était pas le cas de la jeune blonde, les minutes défilant semblaient être des secondes tellement elles étaient délicieuses et qu'elles ne faisaient qu'ouvrir l'appétit à la suite des ébats. Une multitude de sensations se propageaient dans le corps du jeune professeur, il avait l'impression qu'il n'en aurait jamais assez et elle non plus. Leurs corps semblaient vouloir le dernier mot.

Puis soudainement il inclina légèrement la jeune femme et là ce fut mieux que l'héroïne, le feu d'artifice du 7 juillet, la bière d'après match, gagner au loto c'était... C'était l'extase. Les deux corps fiévreux esquissèrent un dernier mouvement, puis s'immobilisèrent, transpirants, fatigués, à bout de souffle. Les deux amants étaient toujours collés au mur, Harrison se sentait tellement bien. Il ne savait pas ce qui était le pire : ne pas avoir été déçue par la performance de la jeune femme ou en vouloir encore alors qu'ils venaient à peine de finir. Puis il eut la minute "flashback" comme il l'appelait. Elle était éternelle. C'était la minute pendant laquelle, après avoir couché avec une autre femme que JJ, il pensait justement à elle sauf que cette fois il se surprit à penser aussi à Samara. Il avait une fois de plus dépassé les limites mais lorsqu'il s'écarta de la jeune femme et posa le regard sur elle, il réalisa qu'il s'en foutait. Ils avaient eut tout les deux ce qu'ils voulaient et leur visage afficher une nette décompression. "Juste wow." murmura Harrison en souriant à la jeune maman. "J'veux pas paraître insultant ou quoi mais j'sais pas si c'est inné chez toi mais... Merde, t'es sacrément forte !" Il s'écarta d'elle, s'occupant du moment critique d'après-sexe puis remonta son jean et se retourna pour chercher son t-shirt lui laissant le soin de se rhabiller elle-même. "Bon dieu si les secrétaires nous ont pas entendus c'est qu'elles sont vraiment plus sourdes que ce que je croyais."


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MessageSujet: Re: I can resist everything but the temptation of your face. ❞   I can resist everything but the temptation of your face. ❞ EmptyDim 1 Sep - 22:27

I can resist everything but the temptation of your face  

Boum boum boum. Ses reins, les miens, unis dans un accord parfait, en une symbiose brûlante. Là, dans ce placard minable, dans ces quatre mètres carrés miteux, il me semblait entendre chacune de mes veines battre à mes oreilles, en écho à mes éclats de voix perdus dans les grades. Putain, c'que j'aimais ça. Putain, c'que c'était bon, c'que c'était bien. Y avait plus de place pour la serveuse, la mère célibataire, pour Jude, pour les responsabilités et ses putains d'obligations. Y avait plus que lui et moi, son corps puissant contre le mien, envieux de plus, de toujours plus, de mieux, de toujours mieux jusqu'à ce qu'on y parvienne, finalement. Puis sa peau, nos respirations, ses baisers et mes ongles plantés dans son dos, puis fourrageant dans ses cheveux, redessinant chaque contour de son dos, de sa nuque, de ses épaules. Les grognements, les gestes saccadés, la chaleur délicieusement accablante, les frissons merveilleusement déstabilisants, le désir omniprésent, l’extase et le septième ciel. Je redécouvrais les possibilités, j'explorais un corps autre que ceux de mes souvenirs floues d'adolescente shootée, d'ado délurée en mal d'amour et de sexe, de confiance en soi et de fierté. Je m'agrippai à ce que j'avais perdu, je souriais à la luxure et au plaisir charnel retrouvé. Je me foutais de la bienséance de la situation envolée et du lieu dans lequel on était ; de tous ces détails qui faisait que j'avais presque envie, pour tout ça, de retrouver mon statut de pétasse, de fille facile, marie couche-toi-là, pute, traînée. C'était à se demander comment j'avais bien pu faire pour me passer de tout ça. Comment j'avais pu renier un de mes principaux traits de personnalité.

Puis le songe disparaît et la réalité vient nous chercher. L'étreinte se brise et les respirations se calment. J'ai pas conscience du bruit qu'on a fait, du temps que ça a duré, de l'exaltation que j'ai pu éprouvé. Le moment est passé comme ce formidable orgasme, cette fantastique partie de jambes en l'air que je regrette déjà. Le voir se rhabiller me frustre et je récupère ma culotte en soupirant presque. Je nomme celui qui a dit que toutes les bonnes choses ont une fin, un connard fini. Je sais même pas s'il m'arrivera une chose pareille dans le courant de l'année qui suit et je ne me gêne pas de regarder les dernières traces de nudité de mon partenaire avec un relent de rancoeur dans la gorge. Je souris quand il me fait comprendre que ce moment d'intimité prolongée fut aussi agréable pour lui que pour moi. « Je descends d’une prostituée russe. Ca doit être dans les gênes. » C'est pas une insulte ; c'est la vérité. Comme si être douée au lit était de famille, que le pieu était notre objet de prédilection. En espérant que Jude sorte pas la même excuse à ses meufs quand il serait en âge de revendiquer et de montrer son patrimoine génétique.

« J'te parie c'que tu veux qu'elles ont écouté au portes et qu'elles ont pris leur pied au moins autant que nous. » Et nous voilà, en face à face, entièrement habillés alors que les souvenirs qui règnent encore dans cette pièce me marque ce sourire en coin sur les lèvres, dont je suis incapable de me débarrasser. Ce plaisir coupable, ce jeu interdit qui restera sur notre conscience. Comme des pré-pubères, des gamins incapables de se contrôler et qui ont jamais été aussi fiers de leur connerie. Et aussi lamentable ce soit, c'est exactement ce que je ressens. Je reste un moment sans savoir quoi dire, les mains sur mon sac, mes dents mordillant mes lèvres. Jusqu'à ce que je souries franchement et que je lâche : « Je passe pour une salope si je me casse sans rien dire, là, tout de suite ? Parce que tu sais, je suis pas vraiment ce genre de nana qui attend quelque chose d’une partie de jambe en l’air aussi bonne – et elle le fut – soit-elle. Et je suis Raven, au fait. » Je vins m’appuyer sur une des murs, laissant retomber mon sac. J’avais pas vraiment envie de partir. Ni de rester, d’ailleurs.
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