Say hello to goodbye

ft. Andrew & Riley

Mon avion avait aterri au alentour de neuf heure à l'aeroport de Winnipeg. C'est Nina qui avait fait le chemin pour venir me chercher, ma mère n'avait surement pas la tête à ça et de toute manière, elle était bien trop occupé à régler les derniers détail avec le prêtre pour la cérémonie. J'avais mis un peu de temps pour reconnaître ma soeur dans la foule, m'a j'avais fini par l’apercevoir et j'avais immédiatement lâché mes affaires pour aller la serrer dans mes bras. J'étais contente que la tension entre nous, suite à mon départ précipité, se soit apaiser. Dans un sens j'étais heureuse de la revoir et dans un autre c'était difficile de l'être en imaginant pourquoi j'avais du programmer mon retour et pourquoi on se retrouvait après quatre années.

Nina m'avait déposé chez nous pour immédiatement repartir rejoindre maman. Elles m'attendaient au cimetière pour la cérémonie à 11h ou du moins le plus vite possible. J'avais donc regarder ma sœur partir et j'avais franchis le seuil de la maison et j'avais cette impression que rien avait changé et que pourtant tout était différent. Alors que je parcourais le salon pour m’imprégner de cette ambiance qui me semblait si lointaine, j'aperçu une vieille photo de papa que j'effleurais du bout des doigts. Je n'avais pas vraiment craquer jusque là, je crois que c'est parce que je n'avais pas encore réalisé, mais en voyant sa photo je senti comme une fissure qui se créait en moi. J'avais tellement rêver de pouvoir le prendre dans mes bras à nouveaux...

J'avais finalement pris le temps de prendre une douche pour me débarrasser de la crasse accumulé pendant mes longues heures de vol et j'avais été enfiler la petite robe noire que maman et Nina était aller choisir pour moi. Puis, je pris finalement la route jusqu'au cimetière. J'étais arrivé au cimetière à l'heure, seulement, la triste réalité m'avait finalement rattrapé et les larmes commencèrent à couler. J'étais donc rester un instant dans la voiture à l'abris des regards et j'essayais tant bien que mal de me reprendre. Les minutes défilèrent et j'étais finalement en retard de quelques minutes.  Alors j'attrapais ma roue de secours, mes lunettes de soleil et je sortais rapidement de ma voiture pour aller rejoindre ma famille.  Le prêtre avait déjà commencer à parler, mais Nina semblait m'avoir aperçut et me fis discrètement un signe pour que je la rejoigne. Seulement mon arrivé ne passa pas vraiment inaperçu et je sentis de nombreux regards se posé sur moi. J'imaginais déjà leur pensé : "Oh regarde elle est revenu... C'est elle qui a disparu pendant quatre ans et tralala ! ". Seulement je passa outre les regard, les jugements des gens ne m'atteignait pas ou plus aujourd'hui et je me dépêchais d'aller rejoindre ma soeur et ma mère pour que la cérémonie puisse continuer.

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ft. Andrew & Riley

Le prête avait commencé son discours. Des textes religieux pour la plupart que soyons honnête je n'écoutais pas vraiment ou du moins que d'une oreille. En attendant je pensais à mon père à nos souvenirs du passés, nos moments de complicités et ça il y'en avait eu des tas, parce que même s'il travaillait souvent, il avait toujours eu du temps pour ses filles et rien que pour ça ça faisait de lui un père en or. Un papa qui allait terriblement nous manqué. Qui nous manquait déjà bien trop. Pourtant, je n'arrivais pas à me dire qu'il était là devant nous dans cette boite. Je n'arrivais pas à imaginé que plus jamais je ne le reverrais, plus jamais je ne l'embrasserais ou le serrerais dans mes bras. J'avais envie d'imaginer que j'étais dans un cauchemars et que d'un instant à l'autre quand mon inconscient aurait fini de jouer avec mes nerf, je me réveillerais dans un des lits du petit hotel de Durban et que lorsque j'aurais composer le numéro de chez moi, j'aurais bel et bien entendu la voix de mon père. Seulement, c'étais bien le monde réelle aussi horrible était-il de me l'avouer.

A côté de moi, ma mère était effondrée, quand à ma sœur, je la soupçonnais de retenir ses larmes pour parraitre plus forte qu'elle ne l'était au fond, mais je sentais qu'elle n'arriverait plus à les retenir bien longtemps. Quant à moi, je remerciais Dieu, d'avoir inventé les lunettes. Je devais probablement avoir les yeux rouge et peut-être même bouffi. Quelque larmes coulaient par-çi par-là mais pas au point d'inonder mon visage et surtout ce que ne pouvait pas voir les gens présent pour mon père aujourd'hui, c'était la boule qui s'était formé dans ma gorge, cette crampe au niveau de mon estomac et enfin les léger tremblement de mes mains que je gardais fermement serrer l'une à l'autre.

Le prête s'arrêta enfin dans ses longs discours et il demanda à ma mère de venir le rejoindre. Elle se leva assez difficilement et avança alors en direction du prête. Je sentais bien qu'elle était prête à s'écrouler d'un instant à l'autre, elle semblait exténué en plus de bouleverser, je ne l'avais jamais vu dans un tel état, même quand elle avait perdu le bébé. Elle finit par arriver jusqu'au prêtre et sorti un papier de sa poche. Elle commença alors à lire, mais les sanglots et probablement comme pour moi, la boule dans sa gorge l'en empêchais. C'était trop dur pour elle, alors sans hésitez et parce que la voir ainsi me faisait d'autant plus mal, j'allais la rejoindre, lui proposant de la lire à sa place. Elle acquiesça et je l'aider à se rasseoir avant de revenir près du prête. La feuille en main, j'observais les gens autour de moi qui impatient d'entendre le discours, me dévisageait. C'est alors que mes yeux croisèrent les siens, bien qu'il ne pouvait pas les voir et mon visage tout entier se figea un instant sur lui, lui l'homme que j'avais égoistement abandonné quatre années auparavant, l'homme qui hantait chacune de mes nuit pendant ces quatre dernière année, l'homme que je n'avais jamais cesser d'aimer malgré tout, Andrew.

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ft. Andrew & Riley

J'avais remplacer ma mère, l'instant était bien trop dur pour elle et la souffrance qu'elle ressentait, je pouvais l'imaginer et la ressentir en moi. Puis, je ne voulais pas que tout le monde la vois s'écrouler, je voulais lui permettre de garder un peu de dignité, tout le monde pouvait imaginé sa souffrance, personne n'était obligé de la voir. J'essayais ainsi de la protéger comme je pouvais, elle était maintenant le seul parent qu'il me restait et je ne voulais pas la perdre elle aussi de quelque façon que ce soit. Je l'avais donc aider à se rasseoir, Nina ayant attrapé sa main au passage pour la consoler. Puis j'étais retourner à la place qui m'était à présent destiné. Et alors que j'avais observer la pièce, j'étais tomber nez à nez avec Andrew. Durant un instant mon cœur s'arrêta de battre, mes poumons de respirer. Quatre années avaient passé sans que je ne puisse le voir, le toucher ou même lui parler. Je détourna finalement le regard, essayant de me remettre, de ses émotions que ma vision de lui avait fait naître. Les souvenirs avait refait surface, les bons comme les mauvais, seulement contrairement aux habitudes, ils étaient bien plus net et bien plus difficile à revoir. En un instant j'avais revu notre enfance, notre période d'amour, nos moments intimes et plein de tendresses, nos premières fois, quant d'un coup la réalité m'a susurré à l'oreille. "Ce ne sont que des souvenirs, parce qu'aujourd'hui tout ça tu l'a perdu." Ma conscience finissait par être aussi cruelle que moi je l'avais été avec lui.

J'avais finalement repris le cours des événements, ce n'étais ni le lieu ni l'endroit pour repenser à tout ça, même si c'était inévitable. Alors j'avais pris sur moi, sur mes émotions le concernant pour me rappeler pourquoi j'étais là debout devant tout ceux présent. Je savais que ce moment allait être tout autant difficile et moi qui pensait être forte jusqu'à maintenant, je me sentais vulnérable, prête à m'effondrer tout comme ma mère, mais il me fallait tenir bon. Je souffla donc un instant, réajustant mes lunette de soleil pour éviter que quelqu'un ne puisse appercevoir l'état misérable de mes yeux et je commençais à lire.

" Mon cher amour,

J’aurais pensé qu’il me serait plus difficile de trouver quoi dire, mais à l’instant ou j’ai pensé à toi, j’ai immédiatement su.
Même si nos enfants, amis, famille ici présents savent comment tu m’as fait la vie belle, il est important pour moi aujourd’hui de leur rappeller .
La première fois que je t'ai vu, rien n'étais jouer d'avance, tu était loin de correspondre à mes critères et pourtant à l'instant où tu as ouvert la bouche, j'ai su que tu n'étais pas le genre d'homme que tu paraissait être. Toi et ta tignasse brune avez alors su me charmer pour ne plus jamais me faire cesser de t'aimer. J'ai fini par réaliser mon rêve, celui de vivre à tes côtés , de fonder notre famille et de vieillir à tes côtés en ayant la sensation d'avoir réussi notre vie. Malheureusement, la vie en décidé autrement et aujourd'hui alors qu'il te restait tant de chose à voir et à faire, tu en es privé.

Durant un cours instant, je tentais de repousser les trémolo qui au fur et à mesure de la lecture s'était trouver une place. Je détournais légèrement le regard vers un autre endroit, et souffler légèrement pour tenter d'apaiser la peine que provoquait en moi ses paroles. Lire ses mots, lire ce texte écrit par ma mère me faisait prendre conscience de la perte que l'on vivait. Je replongea mon regard dans la lettres et le son de m'a vois fut bien plus chargé de trémolo qu'avant.

Je tenais à travers ce cours hommage, rappeler quel homme formidable tu as été, non pas seulement avec moi, mais avec tout ceux qui ont été près de toi, tout au long de ta vie. Ton courage dans le travail a fait de toi un directeur respecté, ton sens du devoir et ta tendresse ont fait de toi un père aimé, ta joie de vivre et ton amour un époux adoré. Aujourd'hui, je tenais à me souvenir de notre mariage, de la naissance de nos deux adorables petites filles et aussi grande est la peine que me cause ton départ, aussi immense est le bonheur qui m’envahit en repensant à tout ce que tu m'as offert.
Le manque que tu laisses dans mon existence ne sera jamais comblé, mais rien ni personne ne m’ôtera les souvenirs heureux qui habitent mon cœur à jamais.

Je t’aime. Ta femme bien aimée."

J'étais comme transpercer. J'avais une terrible impression, celle d'avoir pris un coup de poignard en plein coeur. J'avais eu du mal à finir la lecture, tellement mes yeux étaient emboué de larmes et encore maintenant, elle ne cessait. Le prête compris bien vite qu'il devrait reprendre les commandes et j'allais m'asseoir à côté de ma mère. Je pensais avoir vécu de terrible journée, mais celle-çi était bien pire que toutes celles déjà vécu, réunis. Emprise d'une douleur attroce de suffocation, je m'excusais au près de ma mère et je partis m'éloigner discrètement, me laissant glisser contre un arbre afin de laisser sortir toute la souffrance et la douleur. Je ne pleurer pas seulement la mort de mon père, je pleurais tout les regrets que j'avais en pensant à lui, je pleurais tout les souvenirs magnifique que j'aurais pu vivre et que je n'ais pas vécu ou qui ne se réaliseront plus. Une part de moi libérait tout la peine à l'égard d'Andrew. J'étais en un instant devenu la plus grande fontaine de Winnipeg. "Putain de vie à la con"

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ft. Andrew & Riley

Je me sentais tellement mal. J'avais tellement de souffrance, de peine, de colère de regret. Tout une cocktail qui venait d'exploser. J'avais qu'une envie partir en courant jusqu'à chez moi, m'enfermer dans ma chambre à double tour et pleurer sans honte, sans avoir la crainte d'être dévisager ou juger. Le pire dans tout ça, c'est que les deux seuls personnes qui d'en un moment comme celui-ci aurait trouver les mots pour me consoler, me rassuré, me dire que tout allait bien aller, étaient celui dont je pleurais la perte et celui qui à l'heure d'aujourd'hui me haïssait le plus au monde. Il ne me restait donc plus que ma mère et ma soeur , alors à partir d'aujourd'hui, les trois femmes Donnell allaient devoir se serrer les coudes pour survivre, même si ma mère et ma sœur était elle , contrairement à moi, bien entourée et elle le méritait bien plus que moi.

Ca devait faire une bonne dizaine de minute que je m'étais éloigné du lieu de la cérémonie. J'avais enfin réussis à sécher quelque larmes, même si je savais qu'elles finiraient par recouler de nouveau. En tournant la tête, j'aperçu que les gens c'étaient un peu disperser, signe que cela venait de se terminer. Je pris donc un instant pour essuyer les dernieres larmes qui coulaient sur mon visage, avant de me lever, puis après réajuster ma robe et m'avançais en direction de ma mère et m'a soeur qui était entouré par la foule. Plus je m'avançais, plus celle-çi se dispersais. Quel visage connu et inconnu, vinrent également m'arrêter pour me donner leur condoléance et je les en remerciais. Puis j'arrivais enfin à hauteur des deux femmes de ma vie, seulement je réalisa bien trop tard, de qui, se trouvaient avec elle. J'hésitais un instant à rebrousser chemin, mais j'avais fuis pendant quatre ans, il était peut-être temps pour moi d'affronter la réalité. Je fis les quelques derniers pas qui me séparait donc de la famille Anderson. Bonjour. Dis-je avec un sourire timide. Puis-mon regard se tourna instinctivement vers Andrew qui était loin d'être ravi de ma présence, je le connaissais assez bien pour le lire en lui. Evidemment, je ne pouvais pas lui en vouloir.

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ft. Andrew & Riley

Après avoir calmé mes larmes, j'avais fini par prendre le chemin inverse de celui que j'avais fait 10 minutes plus tôt. Je retrouvais alors ma mère et malheureusement ce n'étais pas vraiment au meilleur moment. La famille Anderson était avec elle au grand complet. Je ne les avait pas vu depuis quatre ans et avec ce que j'avais fais à leur fils , je doutais d'être encore la bienvenue. J'avais donc hésité à continuer mon chemin, mais il était temps que je face preuve de courage et voir ainsi la température  qu'avoisinait ma présence, surtout celle d'Andrew.  Je m'approchais donc les saluant timidement. A ma grande surprise , Stella me fit la bise, puis Paul par la suite, mais Andrew ne dis rien, il garda le silence et ne posa même pas un regard sur moi. Ca ne m'étonnait pas vraiment de sa part, j'agirais pareil à sa place, néanmoins ça me rassurait un peu, de voir que Stella et Paul n'était pas dans cette optique, celle de me condamner à brûler sur le bûchet, alors que c'était le cas pour Andrew et je ne pouvais pas lui reprocher. Je voyais à son expression qu'il éprouvait une haine sans faille pour moi et qui sait peut être du dégoût aussi. J'avais beau mettre préparer à cette éventualité durant les 30h de vol que j'avais eu, mais le voir de mes propres yeux, le ressentir , et finalement en avoir la certitude me faisait terriblement mal, mais avais-je vraiment le droit de me plaindre, j'avais obtenu ce que je méritais après tout. Puis avant même que quelqu'un n'ouvre la bouche, Andrew s'excusa et parti. Je le regardais s'éloigner, attristé et légèrement déçu, j'avais terriblement envie d'aller le voir, de lui parler, mais je craignais de me faire envoyer sur les roses et je ne voulais pas qu'on devienne l'attraction de la journée, alors je me retenais et rester avec ses parents et ma famille. Cela n'empêchais pas pour autant que je sois mal à l'aise envers eux de leur faire subir ça, je ne voulais pas en rajouter à leur souffrance surtout aujourd'hui. Je finis par lâcher, également, un léger soupir. Ma soeur quant à elle, ne me quitta pas du regard espérant avoir un signe de ma part, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter pour moi et je lui offrit un sourire un peu forcé pour le coup, pour lui montrer que je gérer la situation, ce qui la rassura immédiatement.  Puis, je me tournais vers Stella et Paul pour tenter de briser le malaise qui c'était installé. Je voulais vous dire... tout d'abord Merci, d'être là pour Papa et Maman, ça me touche de voir que votre amitié n'a pas été compromise et justement, à ce sujet, je sais que c'est ni vraiment le lieu, ni vraiment le moment, et que ça arrive avec quatre ans de retard, mais je suis vraiment et sincèrement désolé. Je tenais à m'excuser pour ce que j'ai fait à Andrew et ce que je vous ai fait et comme je ne sais pas si on se recroisera, voilà...j'y tenais. Je les regardais avec un sourire gêné. 

J'étais rester quelque minutes au côté de ma mère et de ma soeur. Après tout je venais également de les retrouver et je n'avais pas vraiment eu le temps de les embrasser. Alors à un moment ou nous étions que toutes les trois ,je pris ma mère dans mes bras. Je lui susurrait qu'elle m'avait manqué et que j'étais désolé de ne pas avoir été là pour l'aider, puisque le trajet en avion était long et que je n'avais pas trouver de vol avant. Puis alors que je déposais un énorme baiser sur son front, je tendis la mains vers Nina pour l'inviter à venir faire un câlin avec nous. A partir d'aujourd'hui, je vous promet que je vous lâcherai plus. Et ensemble on va se battre et on va se serrer les coudes, aussi difficile que se soit. On pourra compter sur les autres. Je vous aime et je vous l'ai surement pas dis assez souvent ces derniers temps, mais quoi qu'il arrive je serais toujours là pour vous. Je les serrais à nouveau un long moment et je leur fis un baiser. Ma mère nous proposa de rentré ensemble à la maison, histoire d'accueillir les amis et la famille pour le repas en l'honneur de papa qui se déroulait à la maison. Nina et moi n'avions pas nécessairement envie de la laisser seule, mais elle insista, nous expliquant qu'elle avait déjà demandé à sa soeur de rester pour la ramener ensuite. J'attrapais donc la main de Nina et on se dirigeait vers nos voitures. Arrivé à la maison après quelque minute de route, des personnes attendais déjà. Nous les invitions à entré et quelques discussion commencèrent déjà à commencer. Plus les minutes passait, plus les gens abondaient et j'étais heureuse de voir à quelque point Papa était apprécié. 

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J'étais en grande discutions avec une cousine de la famille. Elle avait eu connaissance par mes parents, de mon voyage à travers le monde et voulait savoir quelque détail à ce sujet. Elle ne semblait même plus pensée au mariage foiré auquel elle avait assisté et c'était bien la première personne à ne pas semblé y prêter quelconque attention. Dans un sens je préférais. Je lui avait donc donner quelques infos par politesse, mais je ne m'étais pas non plus éternisé. Je ne voulais pas parler de mon voyage, pas pour le moment, pas aujourd'hui, parce que je ne saurais pas m'en venter ou m'en réjouir alors qu'elle m'avait privé de voir mon père une toute dernière fois. J'avais adoré chaque journée,  chaque moment de ce voyage , chaque personne rencontré , mais au fond de moi je regrettais d'être parti. Un paradoxe incompréhensible et pourtant c'est ce que je ressentais, alors je ne voulais pas en parler. Peut-être un jour, qui sait, mais pas aujourd'hui pas maintenant alors que je pleurais encore mon père. Finalement, ma cousine partie rejoindre d'autre cousin et je me retrouvais seule, alors j'observais les alentours. J'aperçu ma mère arrivé avec ma tante et je lui fis un sourire et un petit coucou de loin. Bizarrement au fur et à mesure que j'observais la scène qui se déroulait devant moi, je me sentis comme invisible. Tout le monde parlait tranquillement entre eux, certain passait juste à côté de moi, sans même me regarder ou au contraire en me regardant comme si j'étais un fantôme ou un monstre. J'en voyais qui chuchotais, tout en me lançant des coup d'oeils furtif signe que la conversation devait se tenir sur moi. Exaspéré, je me décidais à aller m'occuper l'esprit en rendant service à ma mère qui ne devrait rien avoir à faire aujourd'hui. J'allais donc jusqu'au buffet faire le point sur la quantité de nourriture qu'il restait. 

J'étais en direction de la maison, quand j'entendis une dame parler d'Andrew. Involontairement j'écoutais la conversation et lorsqu'elle murmura mon nom, je m'arrêtais prise par la curiosité de ce qu'elle avait à dire. Sans grand étonnement toute l'histoire revenait sur le tapis, cela semblait être le sujet de conversation premier de cette journée, alors que les seuls conversation qu'il y aurait du t'y avoir devrait concerner mon père. Ça m'étais en rogne de voir que certaine pétasse dans son genre se foutais bien bas des autres, touts ce qui les intéressaient c'était les potins. Puis, alors qu'intérieurement j'avais envie de les cogner, je me préparais à retourner à mon occupation quand l'une de ses paroles me fis me stopper net. "J'en ai parler un jours avec lui et il m'a dis qu'à l'heure d'aujourd'hui sa plus grande honte c'était elle". Ce fut le deuxième coup de poignard dans ma poitrine.   Je ne savais pas si je devais croire cette pauvre chouette ou pas, mais après tout ce que j'avais fait, qui me dis qu'il ne l'avait pas pensé. Je sentis alors les larmes monter et la boule se former de nouveau dans ma gorge et pour éviter que d'autre puisse encore dire quoi que ce soit, je partis me refugier dans la cuisine. 

A partir de là, un versant de larmes s'échappa de mon regard, j'avais les yeux embué et appuyer sur l'un des plans de travail de la cuisine, je laissais à nouveau expulser toutes ma douleur et cette douleur était bien plus forte encore que n'importe quoi d'autre. Je finis par me laisser glisser vers le sol. J'étais sa plus grande honte, il l'avait dit, il l'avait pensé, moi qui n'avait qu'une peur celle de le décevoir, j'apprenais aujourd'hui que c'était bel et bien le cas. Je sentais peu à peu la crise d'angoisse s'approprier mon corps et je me promis de ne pas craquer. Je fis en sorte de la contrôler, je pensais notamment à ma mère qui avait encore besoin de moi et que je l'avais elle aussi probablement déçu et que ça ne devait pas se reproduire. Je calmais alors ma respiration qui était devenu incontrôlable et je tentais de repousser la nausée qui m'avait soudain envahis. C'est après quelque minutes qui m'avait paru très longue, que je me relevais, bien décidé à réaliser la tâche que je m'étais donné de faire. Je sortis alors du frigo toute sorte de truc préparer par je ne sais qui et je les mi dans des plats spécialement acheté pour l'occasion. Je tremblais énormément et j'avais du mal à mettre tout ça correctement, d'autant plus que quelque petite larmes continuait à effleurer mes joues, mais finalement je parvins à préparer tout ce que je voulais. J'attrapais alors les quelques plats que j'empilais les un par dessus l'autre et je traversais la cuisine et la salle à manger pour rejoindre le salon qui donnait sur l'extérieur, quand au moment où j'allais ouvrir la porte , quelqu'un l'ouvrit de l'autre côté, faisant volé l'ensemble de mes plats qui s'écrasèrent sur le sol. Sur le coup de la panique je sursautais et laisser échapper un léger cri de frayeur. C'est alors que le visage d'Andrew fit son apparition. Je le regardais en calmant les soudaines palpitation que cette frayeur m'avait provoqué et sans rien dire, je me précipitais pour ramassé la nourriture et les plats qui se trouvaient à présent au sol. Je faisais de nouveau face à mes tremblement qui ne me facilitèrent pas la tâche. J'étais dans un état pitoyable et j'avais juste à nouveaux envie de pleurer. 

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ft. Andrew & Riley

La porte venait de s'ouvrir au même moment où j'allais l'ouvrir aussi, envoyant voltiger chaque plat sans exception que je tenais dans les mains. J'avais été effrayé sur le coup et je n'avais su me retenir de lâcher un léger cri. Les pulsations de mon coeur avait augmenter et je tentais tant bien que mal de les refrainer, jusqu'au moment ou mon visage croisa celui d'Andrew. J'étais rester un moment bloquer sur lui sans voix, puis finalement je fonçais ramasser les merdes qui se trouvais au sol. J'avais l'air d'une fille pathétique, d'une merde accroupi au sol. Je tremblais, mon visage était souiller par la tristesse et les larmes et j'avais comme l'impression que cette crise d'angoisse que j'avais su à peu prêt contrôler était prête à faire des siennes à nouveau. Andrew resta debout immobile, je le voyais parce que ses jambes restaient dans mon champs de vision sans que j'ai à relever la tête. Je me demandais s'il allait m'aider ou s'il me laisserait me démerder au vu de notre relation actuelle, mais finalement j'eu la bonne surprise qu'il se baisse pour m'aider à ramasser.  Je me surpris à esquisser un léger sourire qu'il ne remarqua probablement pas. J'avais compris qu'il ne voulait pas avoir à faire à moi, il ne fallait pas être idiote pour le voir et croire qu'il me regarderait ou même qu'il aurait envie de me parler n'aurait fait que me rendre davantage pathétique. Je continuais donc à ramasser tout en tentant de contrôler mon bordel mental et les réactions de mon corps, quant il fallu qu'au même moment, nous ayons l'idée de ramasser se fichu rouleau de printemps, ce qui ne m'aidait pas à reprendre mon calme, il retira sa main et moi la mienne, m'arrêtant un instant de ramasser les merde qui se retrouvais au sol, mais repris lorsqu'il se redressa pour s'éloigner. Je relevais un tres cours instant la tête pour voir où il se rendait et ce qu'il allait faire et lorsque je le vis nettoyer son costume, je baissais de nouveaux la tête vers le sol. Une partie de la nourriture était déjà ramasser , je n'avais plus vraiment à faire attention à ne pas trop y mettre les doigt alors c'étais plus rapide malgré les tremblements. Je m'attelais alors à ramasser les bouts de verre qui jonchaient le sol, quand au travers de la pièce résonna le son de sa voix, provoquant chez moi une perte d'attention qui me valu une belle entaille à la main. Aoutch. Sorti de ma bouche dans un son assez étouffer et je grimaçais en enlevant le petit morceau qui s'y était installé, puis je continuais à ramasser les bris de verre. Si tu crois que j'ai envie d'y retourné ! Et puis, tu es un invité c'est à moi de le faire de toute manière. 

J'avais réussis à rassembler le principal dans un des plat en aluminium que j'avais dans les mains et je me relevais pour aller tout mettre dans la poubelle. Il s'était éloigné de l'évier, j'en profitais alors pour nettoyer la coupure que j'avais a la main et mettre un torchon en guise de pansement provisoire. Puis en me retournant je l'aperçu préparer les plateaux et même si j'avais envie de lui dire que ce n'étais pas à lui de faire ça, je me tue et le laissa faire, observant sa veste qui séchais sur la chaise. La tâche était loin d'avoir disparu de sa veste, l'eau n'étais pas très efficace contre les taches d'huile et de nourriture. Tu devrais mettre un peu de savon...sur ta veste. L'eau ça marche pas vraiment, il faut mettre un peu de savon!  J'ouvris un des placard juste à côté de moi et j'en sorti un petit flacon de détachant, puis j'attrapais sa veste pour tenter d'enlever ses taches. Papa se salissait beaucoup et il avait rarement le temps d'aller se changer, alors maman utilisais ce produit pour enlever la tâche rapidement. Je ne savais pas vraiment pourquoi je lui racontais ça , ça venait tout seul, mais je me forçais finalement à me taire, il s'en foutait peut-être après tout. Une fois le travail accompli, je posais la veste là ou il l'avais mis quelque seconde auparavant. Voilà. Je m'adossais de nouveau au plan de travail. Tu sais tu as pas besoin de faire ça, je vais le faire. Tu as probablement mieux à faire. Avais-je dis avec gêne, ce que mon visage exprimait parfaitement bien également. 
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ft. Andrew & Riley

J'écoutais Andrew me dire que ma mère avait surement besoin d'aide. Elle avait surtout besoin de soutient et je savais qu'elle était bien entourée. Avant d'entrer dans la maison je l'avais vu avec une bonne dizaine de personne autour d'elle qui essayer de la rassuré, de la faire sourire. J'aurais plein d'occasion d'aller la voir, d'aller lui parler et de la consoler, alors ce n'étais pas les cinq petites minutes en cuisine qui seront compromettante, d'autant plus que je faisais exactement ce qu'il me disait d'aller faire finalement ! Je l'aidais... Je l'aidais à ce que la réception se passe bien et qu'elle n'est pas à s'en inquiéter. Alors je ne voyais pas pourquoi je devais arrêter la pour retourner dans ce jardin ou tout le monde se foutait de moi  et ceux dans les deux sens du termes, tout comme certaine personnes se foutaient totalement de la mort de mon père et n'était la que pour jouer les curieux et bouffer gratuitement. Alors NON je ne voulais pas y retourner. Non je ne voulais pas aller voir leur visage et les entendre dire des réalités que j'ignorais et que j'aurais préféré ne jamais entendre de ma vie. Alors sans rien dire je m'étais juste relever pour aller jeter ce que j'avais ramasser et stopper les saignements de ma main. 

Un instant plus tard en me retournant, j'avais pu constater que l'eau n'avait pas fait grand effet sur les tâches de sa veste et par politesse et parce que je savais qu'il était soigneux de ses affaires, je lui avait conseiller de mettre du savon, avant de moi même le faire. Maman avait son produit miracle et je me surpris à lui expliquer presque machinalement. C'était sorti de ma bouche sans même que j'y ai réfléchis. C'était une des nombreux anecdote que j'avais de mon père et c'est comme si mon esprit avait eu besoin de se rappeler. J'essayais peut-être de me rassuré, de me dire qu'il n'a pas toujours eu honte de moi, même si ce qu'avait dis cette femme était peut-être faux, mais ça je ne le saurais jamais alors j'essayais de me rassurer pour ne pas sombrer. Ma mère n'avait pas besoin que l'une de ses filles s'effondre devant elle. Après avoir fini de nettoyer sa veste, je l'avais reposer sur sa chaise, contente de lui avoir rendu un service même si ce n'étais pas grand chose. Mais je me mis très rapidement à le regretter, puisque je n'y récoltais qu'une remarque sarcastique qui me fit à la fois de la peine et à la fois m'exaspéra. Je levais les yeux au ciel.  Tu peux pas juste dire Merci comme tout le monde. Tu aurais laisser faire n'importe qui d'autre sans broncher. Tu veux peut-être que je la resalisse, histoire que tu puisse l'emmener au pressing . Juste pour le fun de te dire : "C'est pas Riley qui la détacher ! Whouu". Je soupirais agacer avant de me retourner pour me calmer un peu. J'étais tellement à fleur de peau que j'en devenais presque lunatique et sa présence n'arrangeait rien. J'étais même frustrer. Je l'aimais et ça me tuais de voir que lui me haïssait à tel point qu'il n'était même plus capable de me regarder, ou de supporter ma présence, même si c'était plus que logique après tout. Pourtant, à l'instant, où je l'avais vu, j'avais eu envie de courir vers lui, de lui sauter dans les bras et de l'embrasser. De lui dire qu'il m'avait manquer et que j'étais désolé, mais la triste réalité était que je ne pouvais pas faire tout ça et ça me mettais en colère, parce que la seule responsable c'était moi et que pendant quatre ans je n'avais eu de cesse de le regrettais, mais que j'avais rien fait pour ça. Autant dire que oui, je n'étais pas seulement pathétique, j'étais une sous merde et les gens avait bien raison de ne pas s’intéresser à une sous-merde dans mon genre.

Finalement, la tension finit par redescendre, du moins la mienne, je ne savais pas ce que pouvait penser ou même ressentir Andrew et je n'avais pas vraiment envie de le savoir surtout si ça confirmait mes petits idées, alors tranquillement je me retournais vers lui, pour à nouveau lui dire que j'allais m'en occuper qu'il pouvait retourner dehors et à nouveaux sa réponse m'agaça, bien qu'à nouveau il me blessa dans mon amour propre, mais je ne fis rien paraître, quoi que de toute façon mon état était assez lamentable pour que ça passe inaperçu. Je me doute bien que c'est pas pour moi que tu le fais, je suis pas idiote, si j'étais en train de crever tu me regarderais avec un grand sourire alors faut pas être un génie pour comprendre ça ! Je soupirais et aller chercher dans le frigo des bouteilles de soda. Tu sais , c'est marrant qu'on est encore des points commun. On a tout les deux , aucune envie d'aller dehors et pour les même raisons. Je me retournais et lui offris un magnifique sourire, quoi qu'un peu moqueur, même s'il ne prendrais pas ça sur le ton de la plaisanterie de toute évidence. Par chance, son portable se mis alors à sonner et je profitais qu'il stop son activité pour attraper les plats qu'il avait déjà préparé, afin d'aller les disposer sur le buffet, le laissant tranquille pour effectuer son appel, bien que j'en avais entendu une grande partie. Puis je revins quelques minutes après dans la cuisine


 

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Say hello to goodbye

ft. Andrew & Riley

Je venais de nettoyer la veste d'Andrew, sans arrière pensé quelqu'une, juste parce que j'étais un peu responsable de notre bousculade, bien que je ne l'avais pas prémédité, enfin tout ça pour dire que ça m'aurait fait chier de le voir la jeter à cause de moi. Ça lui aurait donner un reproche de plus à me faire puisqu'il semblait décidé à me faire des reproches à chaque fois que je faisais ou disais un truc. J'aurais pu comprendre dans d'autre condition, mais là je n'y parvenais pas, à croire que ce n'étais pas du tout ma journée et que tout le monde s'était décidé à m'enfoncer encore plus aujourd'hui, seul jour ou j'aurais aimé qu'on me foute la paix. Que des pétasses ne le fasse pas encore ça serrait passer, mais lui, il savait ce que représentait mon père, l'importance qu'il avait pour moi et j'avais pensé qu'au moins pour cette fois, il m'épargnerait les reproches et les critiques. J'étais de retour à Winnipeg, ça lui donnerait toute les occasions qu'il souhaite pour me faire payer mon départ, alors une journée, pendant une journée il pourrait éviter d'être aussi dur.  Cependant au moins, je savais à quoi m'en tenir maintenant et je regrettais presque qu'on ai commencer à se parler. L'ignorance et la fuite à mon égard était bien plus agréable que ce moment passé avec lui.  OK, comme tu voudras. Je ne dis rien de plus et je me tournais pour calmer mes nerfs, c'était pas le moment et pas le lieu pour craquer à nouveau. Pas devant lui, je n'allais pas passer pour une merde devant lui, je n'allais pas lui montrer que ça me touchait, que ça me blessais.

Finalement, c'est moi qui avait réengager la conversation, je voulais qu'il parte, qu'il sorte de cette cuisine et qu'il me laisse en paix, je ne voulais pas continuer à l'entendre me faire des reproches, je voulais juste être tranquille et aider ma mère sans que personne d'autre ne vienne le faire à ma place, et c'est pour ça que j'insistais sur le fait que c'était à moi de le faire et non à lui, mais il semblait ne pas être du même avis que moi. Sans grand étonnement, j'eu le droit à un nouveau coup gratuit, je commençais déjà à me lasser, s'il ne voulait vraiment pas m'aider, ni même me voir, alors il n'avait qu'à partir, alors pourquoi il le faisait pas. Puis en réfléchissant, je  me demandais s'il ne faisait pas tout pour que ce soit moi qui parte, que ce soit moi qui capitule à nouveaux dans la guerre qu'il semblait m'avoir lancer, histoire de se confirmer une fois de plus du genre de femme que je pouvais être selon lui. Seulement cette fois, je ne comptais pas partir et fuir comme il devait le pensé, j'avais fuis une fois et pas un jour n'était passé sans que je le regrette et il était hors de question que ça recommence. J'étais bel et bien rentré à Winnipeg, c'était ma ville autant que la sienne et ici c'étais chez moi, alors s'il ne voulait pas avoir à faire à moi, il n'aurait qu'à s'en arranger, mais je ne me priverais pas pour lui donner raison. 


C'étais un peu plus sereine que j'avais continuer à préparer ce qu'il me fallait pour le buffet. Plaisantant même sur notre subtil point commun de cette journée. Je ne me laissais même pas atteindre par ça nouvelle critique et je me permis même de lui sourire. Tu dois probablement avoir raison, Andrew. C'est alors que son téléphone se mis à sonner et que j'en profitais pour aller remplir le buffet. Je passais toujours inaperçu à l'extérieur, mais tout semblait aller bon train. Maman était avec Nina et je leur avait sourit. Sourire qu'elles mes rendirent. Puis, je reparti dans la cuisine, faisant style de ne pas avoir entendu oncle Sam, qui me sortait un "Alors tu es de retour, Riri". Puis je retournais dans la cuisine, tout du moins jusque dans la salle à manger. Andrew était toujours là, il ne m'avait probablement pas entendu revenir, alors je m'arrêtais un instant sans rien dire. Il avait beau ne pas m'épargner , même aujourd'hui, je réalisais à quel point il m'avait manqué. C'était idiot d'espérer qu'il finirait par me prendre dans ses bras parce qu'il est clair qu'il ne le ferais pas, mais j'en avait tellement rêver ses dernières années. J'avais rêver de lui tenir la main, de l'embrasser, de me serrer fort contre lui, j'avais rêver de son amour et de toutes les façon dont il pouvait me le transmettre. Mais, j'avais bien conscience, bien que je gardais espoir, qu'il n'y avait aucune chance que ça se réalise à nouveau. Je préférais alors ne plus pensé à ça, ça faisait trop de mal et j'étais bien  décidé à ne pas oublier que la seul chose qui devait me faire mal aujourd'hui c'était la mort de mon père.


Je ne savais pas trop quoi faire ,rester au risque de me recevoir de nouveau des reproches ou de me faire parler comme à une merde, rester avec la possibilité qu'il choisisse de partir, ou partir. Il ne m'avait, ni vu ni entendu alors ce serait bien plus facile. Et au final , je me dis que le mieux c'était de faire ce que je voulais comme je voulais sans me soucier de lui ou de ce qu'il pouvait pensé. Alors, j'allais jusque dans la cuisine ou je me servais un verre de vin blanc que j'allais posé sur la table basse. Je  partis ensuite chercher dans mon sac de voyage mon disque dur et je retournais m'asseoir sur le canapé faisant défiler un diaporama de photo que j'avais de ma famille de notre enfance à aujourd'hui...


 

 


 

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ft. Andrew & Riley

J'étais tranquillement installé dans le salon. Je regardais les photos défilés. Celle de mon enfance , de mon adolescence jusqu'au passage à l'âge adulte. J'étais forcé de constater que pour la grande majorité d'entre elle, il y'avait Andrew.  Chaque barbecue fait entre nos familles, chaque anniversaire, chaque cérémonie de la ville, chaque petite occasion ou nos familles auraient pu se retrouver, elles s'étaient retrouvés ... A chaque fois, il avait été là. Il faisait parti de ma vie, il en avait toujours fait parti jusqu'à aujourd'hui. Du moins il en faisait encore parti, même si c'était différement... On pouvait également voir le bonheur qui se dégageais à travers ces photos. Tout le monde était souriant, même durant les périodes difficiles qu'on avait pu avoir, personne n'avait jamais cesser de garder le sourire et n'importe qui extérieur à notre clan, parce que nous en étions un, aurait pu voir et imaginer le bonheur qui régnait dans notre famille. Evidemment, moi je savais, quand les sourires étaient vrai et quand il était faux, mais pour la majorité, il venait sincèrement du coeur. Ca me faisait bizarre de revoir tout ça, c'était des souvenirs qui était bien évidemment ancré dans ma tête, mais les revoir sur photo, les rendait à nouveaux réel. La complicité avec ma mère et avec mon père me rappelais à quel point nous avions été proche durant toute notre vie. Peu de personne pouvait se venter d'avoir eu une enfance comme celle-çi, moi-çi.  J'avais compris alors une chose dans ma vie, c'est que ce n'étais pas l'argent qui définissais si oui ou non nous pouvions être heureux, c'étais l'amour qu'on nous porte, qu'on nous offre. C'étais le temps que nous accordait notre père , notre mère, notre petit ami et tout ce qui pouvait faire naitre en nous des sensations de joie et de plaisir, l'argent n'aurait rien changer. Il aide mais il ne nous le donne pas. C'est pour ça que je n'avais pas été si souvent heureuse durant ses quatre années, c'est parce que ceux qui jusqu'à lors m'avait offert du bonheur, ne m'en offrait plus qu'à travers des rares appels téléphonique. Et même si j'avais ressenti de la joie et de la satisfaction de faire ce que j'avais rêver de faire, j'avais toujours senti qu'il me manquait quelque chose ... ou plutôt quelqu'un. Quelqu'un avec qui partager cette joie. Aujourd'hui, je réalisais qu'en réalité , j'avais eu envie de le partager avec plus que quelqu'un, j'avais eu envie de le partager avec ma famille et Andrew , même si c'était avant tout avec mon père, mais qu'il ne m'étais plus possible de le partager avec eux, qu'il était trop tard, que j'avais perdu mes chances de le faire. 


Une photo de mon père s'afficha alors sur l'écran et je la mis sur pose. Je me souvenais de ce jour où je l'avais prise. Elle m'avait servi pour un devoir à la fac. Elle était selon-moi celle qui le représentait le mieux. Il était installé à son bureau à la maison, une pile gigantesque de dossier à côté de lui. Il avait un travail fou et il y'avait juste à côté de lui ma petite soeur qui à l'époque avait à peine 11 ans. Et il l'aidait à terminer son cerf volant qu'elle avait voulu créer. Voilà quel genre de père il était. Toujours là pour nous. Maman avait raison. Il n'avait jamais cesser de nous faire passer avant son travail et même si on l'avait toujours su, même si on avait pu à de nombreuse reprise le constater, j'avais la preuve sous les yeux.  A présent, je savais que tout cela allait me manquer et que les jours à venir, les mois et même les années à venir allait être dur pour nous trois. Je savais qu'à certain moment on allait vouloir lâcher prise et c'est pour ça qu'on devait être là, les une pour les autres. Parce que sans papa, nous n'étions plus rien. Il était la part non négociable de notre bonheur à toutes les trois et maintenant qu'il était plus là, tout allait être chambouler.  Je me levais alors du canapé et j'allais m'asseoir sur la petit table basse pour être proche de l'écran. Je sais que je suis pas une fille modèle. J'ai fais une erreur, une terrible erreur. Je le sais et je suis prête à payer pour ça. Je suis prête à entendre tous les reproches et toutes les critiques, concernant mes actes, mes choix, parce que je sais que c'est moi qui suis responsable de tout ça et personne d'autre. J'en ai bien conscience. J'ai bien conscience que vous ayez tous été déçu et je crois que si je suis jamais rentré avant c'est parce que j'avais peur de voir la vérité en face. Aujourd'hui, je le regrette parce que tu me verra jamais te demander pardon.  Alors je te promet papa... Je te promet que je vais tout faire pour rattraper mes erreurs. Je vais être là pour maman et pour Nina, je ne les laisserais plus toutes seules et j'espère qu'un jour, tu pourras être à nouveaux fière de moi, que tu n'auras pas honte de dire aux anges qui sont avec toi, que je suis ta fille et que tu m'aime. J'embrassais mes doigts et allait les déposais sur l'écran de la télévision.  Tu vas me manquer papa encore plus que tu ne me manque déjà. J'essuyais les quelque larmes qui coulaient sur mon visage et je restais là un moment à réflechir.

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Say hello to goodbye

ft. Andrew & Riley

J'étais encore installé sur la table basse. J'essuyais les quelques larmes qui coulait encore le long de mes joues. J'étais étonné dans avoir encore la force. J'avais déjà pleurer lorsque ma mère me l'avait annoncer, quand j'étais dans l'avions, avant d'arrivé à l'enterrement, ou encore pendant et également cette après-midi dans la cuisine, j'avais l'impression de ne jamais avoir cesser de pleurer. Je me demandais même comment faisais ma mère pour ne pas s'écrouler d'épuisement. Parce que moi j'avais qu'une envie, celle d'aller m'allonger dans mon lit , même si je ne trouvais pas le sommeil, j'avais envie d'être au calme comme maintenant , sans avoir peur que quelqu'un débarque et vous demande comment vous allez ou si ca vous fait bizarre de revoir votre ex...

J'étais donc dans mes pensées quand j'entendis un léger soupir dans mon dos. Je me retournais légèrement surprise, il s'agissait d'Andrew. J'allais lui demander ce qu'il y avait, mais avant même que je puisse le faire, il me le dis lui même.  Immédiatement, j'avais baisser le regard. C'est fou comme il pouvait dire quelque chose de réel et en même temps d'injuste. Je n'avais rien dis pendant un instant et il était en train de prendre le chemin de la porte qui le mènerait surement à la sorti, si j'en croyais le fait qu'il est remis sa veste, mais avant qu'il ne quitte la pièce, je me levais et m'avançais de seulement quelques pas vers lui l'interpellant. Tu as raison. J'aurais pu profiter de lui. Mais comment j'aurais pu savoir qu'il partirait, comment j'aurais pu savoir que je ne révérais plus jamais mon père, qu'on nous le prendrais. Alors oui. Oui, je serais rester tout serait différent,il serait peut-être même encore là et on serait encore une famille heureuse, mais il est plus là, il est plus là et j'avais aucun moyen de savoir qu'il nous quitterait aussi vite. Alors non il n'est pas trop tard pour regretter, il n'est jamais trop tard, Andrew. Alors oui,  je regrette, je regrette de ne pas être rentré plus tôt, je regrette même d'être parti Andrew. Je ne le regrette pas seulement parce que je dois affronter son départ. Je le regrette comme j'ai regretter chaque jours depuis ces quatre années de ne pas avoir eu le courage de revenir. Alors ne crois pas que j'ai une soudaine prise de conscience, parce que ce n'est pas le cas. Pendant ses quatre, pas un jours n'est passé sans que j'ai eu envie de revenir. Je le regardais, j'imaginais déjà ce qu'il allait pouvoir me dire ou faire, sans foutre ou continuer à faire ses incessant reproche et je n'étais pas d'humeur à ça, je n'avais plus envie d'entendre quoi que ce soit de n'importe qui d'autre que les personnes qui elle était ravi de me voir. En l'occurence, il n'y avait que deux personnes dans cette ville et s'il le fallait je m'en contenterai. Sur ce Andrew, j'espère que ta soirée sera meilleure que ta journée. Aurevoir. Sur ses paroles, je passais juste à ses côtés et sorti de la pièce prenant le chemin de ma chambre.

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