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 Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]

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MessageSujet: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyDim 26 Mai - 16:45

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« -C'est quoi ça ? »demandais-je de but en blanc, en balançant sur la table basse de la caserne de pompiers dans laquelle Sam, mon mentor et coéquipier,et moi avions élu domicile lorsque nous n'étions pas en service, tout un tas de dossiers qui auraient du être remplis depuis un bon moment déjà.

-Tu te moques de moi ? C'est ton mois, c'est à toi de remplir tous les dossiers de nos interventions !

-Détends-toi Blackbird, je les ferais avant le mois prochain ! » dit-il de sa voix rocailleuse, avant de se mettre à rire comme l'imbécile qu'il était.

Pestant contre lui, je lui lançais le regard noir de la Camélia pas contente, le pointant du doigt d'un air entendu. Nous avions convenu près de trois ans plus tôt lorsque j'avais commencé à travailler à ses côtés, que nous remplirions les comptes rendus de nos sorties de la caserne chacun à notre tour, alternant tous les mois. Et évidemment, si je ne poussais pas ce cher Sam aux fesses quasiment toutes les semaines, je pouvais toujours attendre.

Prenant une tasse de café noir brûlant, je regardais la pendule accrochée au dessus du frigo, me faisant la remarque que cette nuit était relativement calme. Nous n'avions été obligés de partir en intervention que quatre fois, et que pour des interventions mineures, ce qui nous changeait des cas auxquels nous avions parfois à faire. Soupirant, je dépliais négligemment le journal du jour, enfin de la veille, le survolant pour m'occuper en attendant la prochaine sortie.

Je n'étais pas souvent de garde de nuit, du moins j'essayais de l'être le moins souvent possible, n'aimant pas trop laisser Elliott, ma jeune sœur, seule à la maison pour la nuit. J'étais devenue sa tutrice légale près de trois ans plus tôt, quelques jours après être devenue secouriste, lorsque mon père était mort d'une crise cardiaque. Il était hors de question que ma sœur retourne chez la personne qui nous avait mises au monde, celle qui nous avait quitté sans même un regard en arrière quand sa plus jeune fille n'avait que trois ans.

Apparemment, s'éloigner de moi était l'un des hobby préférés des gens qui m'étaient proches, puisqu'ils partaient tous les uns après les autres. Ma mère tout d'abord, puis Wayne, mon père, Paul mon frère. Ils partaient tous les uns après les autres, et j'avais fini par croire que c'était moi qui les faisait tous fuir. Je savais que mon raisonnement était tout sauf rationnel, mais il revenait me marteler la tête avec insistance, sans que je puisse rien faire pour penser à autre chose. Et à ce jour, le fait qu'aucun d'entre eux n'ai donné de ses nouvelles ne faisait que confirmer ma maigre théorie.

Portant la tasse à mes lèvres, je secouais la tête pour me changer les idées, lorsque la radio posée religieusement à côté de Sam se mit à parler, émettant la position d'un nouveau cas. Bondissant sur ses pieds, le quarantenaire répondait déjà de son ton autoritaire et animé, tandis que je finissais rapidement mon café, me brûlant la langue au passage. Si il pouvait se montrer insupportable et soupe au lait à souhait, il fallait admettre que lorsqu'une vie était entre ses mains, il faisait tout ce qui était humainement possible, et même parfois plus, pour aider les gens. Il n'y avait pas plus impliqué et professionnel que lui dans ces cas là.

« -Bouge tes fesses Blondie! On y va !»

Il nous fallu moins de temps qu'il en fallait pour rejoindre notre ambulance, et débouler, toutes sirènes hurlantes hors de la caserne. Je pense pouvoir dire que nous formions une bonne équipe lui et moi. Il savait canaliser à sa façon mon caractère, et je crois, ou du moins j'aimais à penser, que je le rendait un peu moins asocial et grincheux, jour après jour. Alors qu'il conduisant l'ambulance, il me briefa rapidement sur le cas, me répétant les maigres informations qu'on lui avait transmises, à savoir que nous allions secourir une famille victime d'un accident de la route, et qu'une autre ambulance nous rejoindrait sur place.

Alors que Sam venait de garer l'ambulance, j'en sortais déjà en trombe, prenant à l'arrière du véhicule ce qui nous était nécessaire. La seconde équipe de secouristes arriva au même moment, et c'est tout naturellement que nous avions pris en charge nos patients, la mère avec une belle plaie au front pour eux, la petite tête brune qui devait à peine avoir huit ans pour nous. M'approchant d'elle alors que mon coéquipier faisait le tour de la voiture, je faisais déjà l'état des lieux :

« -Salut princesse, comment tu l'appelles ? Ivy...c'est un très joli prénom tu sais. Moi c'est Camy...est ce que tu peux me dire si tu as mal quelque part ?Au bras ? D'accord, tu m'autorises à regarder ? T'es gentille ma puce ! »

La petite se montra étonnement docile, et à part quelques sanglots, tout se passa plutôt bien. Alors que Sam roulait vers l'hôpital de la ville, je restais à l'arrière de l'ambulance, surveillant la petite Ivy qui palissait à vue d’œil. Une chance pour nous, l'hôpital n'était qu'à quelques minutes du lieu de l'accident et nous fûmes vite arrivés sur place, où une équipe d'urgentistes prit le relais. Je promis à la petite brunette de passer la voir lorsque les médecins auraient pris soin d'elle, et en attendant, je rejoignais Grincheux à l'accueil, alors qu'il remplissait les papiers de notre intervention.

« -T'as du sang sur ton haut Blondie ! »

-Je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça! Je vais nettoyer ça et me prendre un café. T'en veux un ? Ok ! »

Et sans attendre, je quittais le bureau d'accueil, frottant entre mes doigts le tissu rougi par le sang, me dirigeant vers la salle de repos des Urgences, où nous faisions parfois un arrêt entre deux interventions. Ouvrant le robinet, je mettais un peu d'eau sur le tissu, avant de me dire que c'était peine perdue, et que ma garde finissant dans un peu moins d'une heure, je mettrais tout à laver en rentrant, pas la peine de perdre du temps pour rien. En attendant, je pris le thermos de café, ainsi que deux gobelets et en servait une bonne dose dans chacun. La porte de la salle de repos ne tarda pas à s'ouvrir, et comme je connaissais la plupart du personnel urgentiste, je me tournais vers le nouveau venu avec un sourire, en montrant le thermos.

« -C'est ma tournée, j'vous... » commençais-je, avant que les mots ne restent subitement coincés dans ma gorge.

Fronçant les sourcils, je me rapprochais imperceptiblement du nouveau venu, incapable de finir ma phrase. Si on m'avait dit aujourd'hui que je me serais sentie aussi mal à l'aise le jour où l'un des fantômes de mon passé aurait refait surface, j'en aurais pas cru un mot. J'avais déjà pensé à ce que j'aurais dit à chacun d'entre eux, et le ton sur lequel la conversation aurait démarré. Et pourtant, à me voir là, une pauvre thermos pendant au bout du bras, incapable de parler, je n'avais rien de très spirituel à dire, et je ne savais même pas comment réagir.

« -Wayne ? » dis-je bêtement, incapable de croire ce que mes yeux se bornaient à me montrer.
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Jordan T. Brennan

Jordan T. Brennan
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyMar 4 Juin - 1:08

Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] GpMEJ

Wayne était rentré depuis à peine quelques semaines et avait commencé le travail la semaine dernière, le temps qu’il ait le temps de s’installer et aussi, le temps que le contrat de l’urgentiste qu’il était censé remplacer se termine. Il devait remplacer un médecin qui devait partir à la retraite et donc à part venir pour s’habituer le lieu, tant qu’il ne travaillait pas officiellement, il n’avait pas pu travailler. Il était d’ailleurs de retour dans sa ville natal, dans son pays natal, qu’est Winnipeg au Canada pour le travail. Il avait postulé un peu partout et finalement c’est dans sa ville natale qu’il avait reçu la meilleure proposition et puisque sa fiancée était d’accord dès le départ de le suivre n’importe où dans la limite du possible, il n’avait pas hésité la moindre seconde à accepter le rôle. Ok ce n’était pas un travail dans des grandes villes où il avait postulé comme New York ou Los Angeles aux Etats-Unis, il ne s’agissait qu’une petite ville au Canada. Seulement il s’agit de ses racines, là où il a grandi, o il a tant de souvenirs inoubliables bons comme mauvais. C’est là qu’il a tout expérimenté ou presque, où il a eu la plupart de ses premières fois. Revenir après tant d’année allait lui faire bizarre, surtout qu’il n’avait pas remis un pied depuis, mais cela lui faisait du bien de revenir chez lui, là où était toute sa famille et tous ses amis d’enfance et qu’ils avaient durant son adolescence s’ils sont toujours là. D’ailleurs en parlant de sa famille, personne n’était au courant qu’il revenait, il voulait lui faire une surprise et il pensait bien réussir, ils allaient être pire que surprit. Ils étaient souvent e contact via le téléphone ou encore skype, ou bien les autres Lockwood étaient venu en France
FANTÔME N°2

elle a tué sa sœur
DANS LA RUE
,
prochain fantôme:
"La nostalgie, c'est le fait
de vivre dans le passé?"
pour le voir durant les vacances, lui-même n’ayant pas vraiment le temps de bouger et de venir au Canada avec tout le boulot qu’il avait. Enfin bref, il était de retour dans la ville qu’il affectionnait tant. Il n’avait pas mis longtemps à se réhabituer aux habitudes canadiennes et aux traditions. En tout cas, il avait dû reprendre le travail et autant dire que cela se passait assez bien dans l’hôpital de Winnipeg.

Aujourd’hui, il y avait beaucoup de travail, malheureusement. Ouais malheureusement car lorsqu’un médecin urgentiste a du travail c’est généralement car des accidents graves ont eu lieux et que les ambulances leur emmène des blessés à sauver. Aujourd’hui, il y avait eu pas mal de cas à soigner, la plupart était des accidents de la route. Wayne en grand professionnel avait été calme dans toutes les situations car la panique ici est la chose la plus dangereuse car on en perd tous nos moyens. Heureusement, il n’était pas le seul et donc n’avait tout de même pas été débordé, jonglant entre chaque patient mais au début de la journée, cela avait été limite ça. La journée semblait toutefois se calmer mais tous les médecins urgentistes entendirent un appel pour leur prévenir qu’une ambulance allait arriver avec des blessés de la route. Ils étaient tous prêt donc à accueillir les blessés afin de contrôler leur santé et voir si des opérations allaient devoir avoir lieu. Enfin tout dépendait de la situation. Lorsque ce fut le cas, Wayne alla s’occuper de la mère mais quelques-uns de ses collègues prirent le relais. Heureusement ce n’était pas très grave pour aucune d’eux et Wayne pu prendre sa pause qu’il attendait depuis maintenant quatre heures. Allant dans la pièce prévu à cet effet afin d’aller prendre un café, qui était plus que nécessaire lorsqu’on effectue ce genre de métier, voyant une femme blonde de dos, sans doute une ambulancière, il ne savait pas exactement, il ne les connaissait pas encore. « C’est ma tournée, j’vous… » Il resta comme figé, comme s’il connaissait sa voix et ce n’était pas la voix de n’importe qui. Camélia… Alors ça, il ne s’y attendait absolument pas et cela se voyait par la simple expression de son visage. Jusqu’à maintenant, sa seule préoccupation était de prendre une pause et de boire un bon café fort afin de rester éveiller après les nuits précédentes qui avaient été assez longues à travailler mais là, c’était elle, celle qui se trouvait devant elle et dont il avait la simple impression qu’il s’agissait d’un mirage. Non ça n’était pas possible, elle ne pouvait pas se trouver là… « Wayne… » Entendit-il, ce qui avait eu le don de le sortir de ses pensées, réalisant que ce n’était pas un rêve et que son ex petite amie était bien en face de lui. « Cam’… » Dit-il simplement, n’arrivant pas à prononcer quoi que ce soit d’autre, trop choqué de la voir là, sans qu’il ait pu se préparer psychologiquement à des retrouvailles avec son ex petite amie qui avait énormément compté pour lui dans le passé, sans doute même trop. S’il avait su qu’il la verrait là, en pleine salle de repos de l’hôpital, il aurait préparé quelque chose, il ne savait pas trop quoi mais au moins un truc pour l’éviter de passer pour un con devant la belle blonde. « Qu’est… Qu’est-ce que tu fais là ? » Question complétement stupide, vu comment elle était habillée et puis l’endroit, elle devait travailler ici… Alors ça si il s’y attendait… Pas du tout même. La question était aussi stupide car c’était plus à lui qu’on devait poser la question, après tout il était partit étudier puis vivre en France alors qu’elle, elle avait continué ses études ici et visiblement elle vivait toujours à Winnipeg. Mais bon, il était tellement surprise la voir ici qu’il ne savait pas exactement quoi lui dire. C’était comme si son cerveau s’était mis en pause durant quelques minutes le temps qu’il réalise qu’elle était là, en chair et en os devant lui, dans cette pièce, dans cet hôpital. Il ne s’attendait pas à la voir ici ou même en général. Ça serait mentir que de dire qu’il n’a pas pensé à elle durant les dernières années, bien sûr qu’il a pensé à elle, aussi en revenant en ville même s’il ne va l’avouer à personne étant donné qu’il n’est pas libre, étant quand même fiancé mais bon, il ne pensait tout de même pas la voir. Tout simplement parce que Wayne aurait pensé qu’elle serait partit vivre son rêve de il ne sait quoi, ce genre de chose il ne les avait plus en tête, les rêves qu’elle avait à l’époque où ils étaient ensemble et où lui-même l’avait quitté pour aller étudier la médecine à l’étranger.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyDim 9 Juin - 20:04

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Aucun doute n'était possible quant à l'identité de celui qui était en face de moi à cet instant précis, et qui n'était autre que Wayne, mon premier véritable petit ami. Nous avions mis du temps à mettre notre rancœur mutuelle de côté, et à taire les pics que nous nous envoyions à longueur de temps pour accepter que nous étions attirés l'un par l'autre, et que l'on avait envie d'aller plus loin dans nos relations. Et c'est comme ça qu'on avait fini par se mettre ensemble, par se moquer du qu'en dira-t-on et par une vivre une belle relation. Du moins jusqu'à ce qu'il décide d'aller faire ses études en France, et de mettre 6626 foutus kilomètres entre nous, entre la petite ville de Winnipeg où nous avions fait nos vies jusque là, et Paris, où un avenir plein de belles promesses l'attendait. Et je n'étais pas suffisamment égoïste pour lui demander de rester à mes côtés, bien que j'en mourrais d'envie. Alors j'étais restée sur le carreau, une fois de plus mais pas la dernière, souriant en agitant la main alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion qui l'éloignerait de moi.

Je ne niais pas avoir souvent pensé à lui, alors que je restais coincée ici, à Winnipeg, à devenir adulte bien trop tôt, à assumer des responsabilités qui pesaient bien trop lourd sur mes épaules. J'avais eu besoin de lui lors du décès de mon père, et devoir me montrer forte et présente pour mes frères et sœurs m'avait empêché de faire mon deuil aussi bien que ce que j'aurais pu, et avait commencé à m'épuiser bien avant l'âge. Je savais que Wayne aurait trouvé les mots exacts pour alléger ma peine, et m'aider à retrouver plus vite comment sourire, par sa simple présence, ses doigts logés entre les miens, le contact de sa paume douce et chaude contre la mienne, tout ça auraient largement suffi à calmer mes nuits d'angoisse et d'incertitude. Si seulement il avait été là, chaque jour qui avait suivi ce décès douloureux, le départ de Paul à peine un an plus tard, et chaque autre bâton que la vie n'a pas manqué de mettre dans nos roues.

L'entendre prononcer le surnom qu'il me donnait déjà des années plus tôt fit faire un bond à mon cœur dans ma poitrine, comme s'il reconnaissait un son ou une présence paisible dont il avait été privé trop longtemps. J'avais toujours eu cette sensation étonnante et ébouriffante au creux de l'estomac, ces foutus papillons et tout ce qui allait avec, quand Wayne prononçait mon prénom du bout des lèvres, ou le chuchotait doucement dans mon oreille. Et je trouvais ça effarant que des années plus tard, je ressente la même chose. Me raclant la gorge, je mettais ma réaction sur le compte de la surprise de le retrouver ici, feignant de toutes mes forces d'être la plus indifférente possible, et de dégager l'attitude de quelqu'un qui disait « ah ouais, t'es rentré ? Cool ! Je me souvenais déjà plus que tu étais parti ! » Peine perdue Lia, tout ce que tu ressens se voit systématiquement dans tes yeux, malgré tous les efforts que tu peux déployer.

Ne pouvant retenir un rictus cynique lorsqu'il me demanda ce que je faisais là, je taisais d'un coup toutes les réponses sarcastiques qui me venaient à l'esprit, me mordant la langue pour éviter que les retrouvailles avec le seul homme qui autant compté pour moi ne partent mal. Qu'est ce que je faisais là ? C'était une bonne question. A l'époque où nous étions encore ensemble, du haut de nos 16 ans, on refaisait souvent le monde, dans les bras l'un de l'autre, riant de nos rêves trop grands pour nous. Pourtant à le voir là, comme ça, dans sa belle blouse blanche, j'avais l'impression qu'il était bien plus proche de réaliser les siens, n'ayant pour ma part qu'à peine effleurer les miens. En devenant la tutrice de Skyler, j'avais volontairement accepté de les mettre de côté, de les oublier, de les enterrer pour ne me concentrer que sur ceux de ma jeune sœur.

Me détournant du jeune homme le temps de me recomposer un masque d'indifférence, je servais un nouveau gobelet de café, puis posais la thermos sur la table, avant de prendre le café que j'avais servi au jeune médecin, et de le lui tendre, ne me privant pas au passage pour plonger dans son regard bleu, dont j'avais été semble-t-il privée trop longtemps. M'adossant au meuble de la salle de repos, je prenais à mon tour mon gobelet et en avalais une longue gorgée, avant de daigner répondre enfin :

« -Je travaille. » commençais-je, assez froidement, avant de tenter de me reprendre, et de m'exprimer avec un peu plus de sympathie. « -Je suis secouriste depuis trois ans. On a emmené la gamine du box 3 avec mon coéquipier. » dis-je tout en montrant ma tenue et le petit badge à mon nom du revers de la main.

Typique d'une Blackbird, en dire le moins possible, ne pas s'attarder sur le pénible, ne pas parler de ce qui a été difficile à vivre, ne dévoiler ce que l'on ressent qu'en cas d'extrême nécessité.

« -Et toi alors ? On dirait que ça t'as réussi la France ! Tu es rentré depuis longtemps ? » demandais-je à mon tour, curieuse malgré tout l'envie pressante de quitter cette pièce qui me prenait.

Alors que j'attendais sa réponse, je reportais une nouvelle fois le gobelet de café à mes lèvres, regardant par dessus celui-ci le beau jeune qu'il était devenu. Ou plutôt qu'il avait continué d'être. Déjà lorsque nous étions adolescents, il faisait tourner plus d'une tête, et je me sentais flattée et ravie d'être celle qu'il avait choisi. Et aujourd'hui encore, je n'avais aucun mal à imaginer les filles glousser et papillonner en le voyant, se retourner sur son passage, et commenter entre elles en pouffant sa silhouette et ce qu'il dégageait.
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Jordan T. Brennan

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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyDim 16 Juin - 22:21

Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] GpMEJ

Wayne en revenant à Winnipeg avait craint de la revoir car il ne savait pas exactement comment elle allait bien pouvoir réagir en le voyant et surtout lui… Camélia n’avait pas été une ex petite amie comme les autres selon lui. Oui, elle avait été différente, leur relation avait été différente et lorsqu’il avait été en France, il avait pensé à elle. Normal me direz-vous puisqu’il était amoureux de la blonde lorsqu’il était partit alors c’était normal qu’il y pense au début mais il s’était étonné tout seul de continuer à penser à elle-même lorsqu’il avait rencontré une femme, cette femme dont il était malgré tout tombé amoureux et avec qui il était fiancé aujourd’hui. Alors il avait continué à penser à son ex, ne pensait ne jamais la revoir et puis il était quand même amoureux de sa copine actuelle. Lorsqu’il était en France, c’était simple après tout, il était avec sa fiancé et voilà mais maintenant qu’il était de retour, il avait espérait ne pas le revoir surtout pour ça. Wayne ne voulait surtout pas repenser à elle alors qu’il était avec une autre, ça ne se faisait pas. Avec les deux jeunes femmes dans la même ville, il savait qu’il allait être perdu et ça, ça ne se faisait pas. Il n’avait pas le droit de penser à deux femmes, ce n’était pas bien pour tout le monde, autant pour la brune que pour la blonde. Mais c’était trop tard, il était revenu ici pour le travail et pour revoir sa famille et le voilà maintenant pleins de doute. On ne dirait pas comme ça, après tout cela faisait des années qu’il est partit et qu’il n’a pas eu la moindre nouvelle, de toute façon il n’avait pas voulu en vouloir via sa sœur ou ses frères qui la connaissaient. Bref, même s’il ne l’avait pas revu et qu’il ne savait pas ce qu’était sa vie aujourd’hui, il ne pouvait pas s’empêcher d’être tout trouvé de la voir ici, juste en face de lui sur son lieu de boulot. Il avait envie de la prendre dans ses bras, heureux de la revoir et dans un autre sens, il avait envie de partir pour que sa vie redevienne celle qu’elle était en France, avec sa fiancée et rien d’autre.
Perdu, le jeune homme faisait tout de même comme si de rien n’était même s’il ne la lâcha pas du regard. C’était plus fort que lui, il n’y arrivait pas. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire. Si jamais on lui avait demandé ce qu’il lui aurait dit en la revoyant ici à Winnipeg, il aurait préparé des choses à dire. Mais là se retrouver avec elle, sans s’être préparé, il se retrouvait comme un con, à pas savoir quoi dire et faire mis à part la regarder. Quand finalement la blonde vint lui tendre un gobelet qu’elle venait de remplir de café, il la remercia, la regardant s’éloigner un petit peu pour finalement s’appuyer contre le meuble. Il fallait réellement qu’il arrête de la fixer comme ça, que ce soit parce qu’elle allait surement le remarquer mais aussi parce que cela ne se faisait tout simplement pas et que ce n’était pas bien vis-à-vis de la jeune femme avec qui il compte bientôt se marier et qui a emménagé ici en Amérique alors qu’à la base elle est Française. Elle a donc tout quitté pour lui alors il n’a pas le droit de penser à une autre femme qu’elle. Alors, il baissa le regard, s’efforçant de ne pas rapporter son attention sur elle mais plutôt sur son gobelet, oui c’était tout à fait passionnant de regarder son café, vous allez me dire mais bon, c’était soit ça, soit il continuait de la fixer. En tout cas, il ne pouvait se dire qu’une chose : elle était toujours autant magnifique, elle avait changé mais était toujours aussi sexy que la Camélia qu’il avait connu.
Il lui avait alors demandé ce qu’elle faisait là même si en y réfléchissant de plus près, il se rendait compte à quel point sa question était d’une grande stupidité. « Je travaille. Je suis secouriste depuis trois ans. On a emmené la gamine du box 3 avec mon coéquipier. » Alors comme ça elle était devenue secouriste, cela lui faisait bizarre de se dire que même très loin l’un de l’autre, ils s’étaient tout de même fixé sur quasiment le même métier, elle comme secouriste, lui comme urgentiste. Comme quoi ! « Ah d’accord, vous avez fait du bon travail en tout cas ! » Jamais il n’aurait pu penser que ça serait leur premier sujet de conversation. Non pas parce qu’il n’aurait pas pensé la trouver là à l’hôpital à causer des vies, même si au fond c’était quand même le cas, mais bon, il se trouvait réellement stupide de lui parler comme ça, lui dire qu’elle avait fait du bon travail alors qu’il y avait un bon nombre de sujet qui aurait pu être traité comme le fait qu’elle lui avait manqué mais ça, il ne comptait pas lui en parler. « Et toi alors ? On dirait que ça t'as réussi la France ! Tu es rentré depuis longtemps ? » Wayne releva alors son regard de son gobelet pour la regarder une nouvelle fois, dans les yeux. Elle attendait une réponse alors il allait lui fournir cela mais il avait besoin de quelques secondes. Il était tellement surpris d’être en face de celle qui avait tant compté dans le passé qu’il n’était pas en possession de tous ses moyens. « Je suis devenu urgentiste, on vient de m’offrir un poste ici afin de remplacer un départ à la retraite, je suis là depuis à peu près une semaine, peut-être deux. » Finit-il par lui répondre, finissant alors son café. Il était à deux doigts d’inventer une excuse comme quoi il était seulement venu chercher quelque chose et qu’il avait beaucoup de travail. C’était totalement faux puisque c’était sa pause, mais il était tellement mal à l’aise qu’il avait été à deux doigts de le faire. Mais finalement, il fit autre chose : « Je suis content de te voir ! » Fini-t-il par dire. C’était le cas mais bon, il ne pouvait pas en dire plus, ça serait mal placé alors autant éviter, c’était déjà bien, c’était même peut-être trop.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyMar 25 Juin - 20:55

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Portant machinalement le gobelet de café à mes lèvres plusieurs fois à la suite, je soutenais le regard que Wayne me portait. Sa façon de me regarder avant quelque chose de rassurant, de réconfortant, c'était nouveau même si j'y avais déjà eu droit à de nombreuses reprises, c'était comme si on je retrouvais subitement une part de quiétude après le gros orage qu'avait été ma vie pendant quelques temps. Il ne quittait toujours pas mes yeux, ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire, et ce n'était pas moi qui allait détourner le regard en premier. Pas par fierté, ou dieu seul sait quoi d'autre, mais parce que ses yeux avaient toujours eu un drôle d'effet sur moi. Un simple regard, et Lia la sauvage était ramenée à la voix de la raison, sans même qu'il ai eu besoin de prononcer le moindre mot. J'avais toujours eu l'impression d'être spéciale lorsqu'il me regardait, l'impression que rien n'y personne d'autre n'existait à ses yeux en dehors de moi, et je devais avouer que j'adorais cette sensation, cette impression de n'exister que pour lui, qu'à travers ses regards. Quoiqu'il en soit, j'avais été privée de son regard bien trop longtemps pour détourner aussi simplement les yeux, ou me cacher derrière mon gobelet ou une excuse minable. A vrai dire, tant que notre talkie-walkie n’émettait pas de nouvelle alerte, Sam et moi pouvions rester dans l'hôpital aussi longtemps que nous le voulions, voire même dans cette salle de repos

Il prit la parole à son tour, expliquant qu'il était devenu urgentiste, et qu'un poste lui avait été proposé ici, à Winnipeg. Une ampoule sembla s'allumer dans mon cerveau, alors que je me souvenais soudainement d'un détail. Le docteur White était parti près de 20 jours plus tôt, il nous avait même offert, à Sam et moi, un morceau d'un délicieux gâteau au chocolat et aux fraises pour son pot de départ alors que nous venions de déposer un patient aux urgences. C'était amusant de voir que nous avions tous les deux décidé de consacrer nos vies à aider et à soigner les autres, alors qu'étant jeunes, nous avions des ambitions très différentes. Aussi loin que je puisse m'en souvenir, à l'époque où nous étions encore ensemble, je m'imaginais adulte avec un tablier autour de la taille, de la farine sur les joues et dans les cheveux, surveillant attentivement les muffins qui cuisaient dans le four, servant les clients de la pâtisserie salon de thé que je rêvais d'ouvrir étant jeune. Aujourd'hui, j'étais à des années lumières de cette image que j'avais de moi étant plus jeune, mais ce n'était pas pour autant que je n'aimais pas le métier qui m'avait choisi, comme j'aimais parfois le dire.

Quoiqu'il en soit, je devais admettre que l'entendre dire qu'il était rentré depuis tout ce temps eu le don de m'agacer, de m'agacer bien plus que cela aurait du. Serrant la mâchoire, je détournais brièvement le regard, avant de le regarder à nouveau les yeux légèrement écarquillés en l'entendant dire subitement qu'il était content de me voir. Wayne avait toujours été un jeune homme plein d'humour, et j'ignorais s'il essayait d'en faire à cet instant précis en espérant rendre la situation moins tendue, mais sa petite remarque était loin d'être amusante.

Cachant mal un rictus, je me détournais le temps de remplir une nouvelle fois mon gobelet de café, lui tournant le dos avant de prendre la parole d'une voix un peu rude.

« -T'es content de me voir ? Tu sais...si tu avais vraiment envie de me voir, tu aurais eu l'occasion depuis ces deux semaines où tu es revenu. J'habite la grande maison aux barrières blanches en haut de la côte, tu te souviens ? T'avais l'habitude d'y passer une grande partie de ton temps libre y'a des années !» répondis-je un peu sèche, ne disant pas que malgré tout, moi aussi j'étais contente de le voir.

Je me tournais finalement à nouveau vers lui, avant de soupirer. Wayne avait toujours eu un caractère étonnement calme et patient par rapport au mien. J'étais impulsive, m'énervais facilement mais me calmais tout aussi rapidement, j'étais têtue comme une bourrique et il était difficile de me faire entendre raison lorsque je n'étais pas d'accord sur un sujet, alors que lui était patient, ne se prenait la tête que rarement, et qu'il fallait vraiment l'attaquer sur ses points sensibles ou se montrer irrespectueux pour le faire sortir de ses gongs. On étaient assez différents au fond, le feu et la glace, mais j'aimais à croire que c'était ce qui nous rendait si complémentaires, et que c'était grâce à cela que notre histoire avait si bien marché. Du moins jusqu'à ce qu'il parte. Lui qui était si serein savait très bien que je n'étais pas patiente du tout, et que lorsqu'une situation me dépassais, je ne savais pas rester paisible bien longtemps.


Le regardant droit dans les yeux, je me rapprochais légèrement, avant d'exploser tout simplement, mais sans élever la voix pour autant :

« -Est ce que je t'ai manqué ? Est ce que t'as pensé à moi pendant tout ce temps ? Est ce que tu t'es souvenu de mon prénom quand tu parlais de moi comme de ton ex, de la couleur de mes cheveux, de mes yeux, des instants qu'on a partagé, ? Parce que si c'est le cas, je comprends pas pourquoi...pourquoi t'es jamais revenu me voir ? Je sais pas...aux vacances, à Noël, pour Pâques ? Pourquoi t'as pas donné de signe de vie ? Ils ont pas de téléphone en France ? Pas de mails non plus ? Je sais qu'on avait dit que c'était trop compliqué de garder contact, mais quand même, j'sais pas, j'aurais pas été contre un sms pour mon anniversaire, ou une lettre si tu voulais vraiment faire dans l'original. Je voulais pas être celle qui te retenais ici, dans le trou paumé qu'est Winnipeg, mais j'aurais quand même été contente de savoir que tout se passait bien pour toi. Tu sais quoi...laisse tomber, je m'énerve pour rien. Alors, t'es là pour longtemps, ou tu retournes bientôt mener la grande vie en France ? » demandais-je après un long soupir, essayant de me calmer toute seule.

Ça avait été dur de le voir partir, mais sans que je comprenne pourquoi, je trouvais encore plus dur de le savoir de retour. J'avais déjà du lui dire au revoir une fois, et je ne comptais pas avoir à le lui dire une deuxième fois, s'il s'avérait qu'il devait quitter à nouveau la région. J'avais déjà dû le faire bien trop souvent à mon goût ces dernières années. Alors si jamais il devait partir à nouveau la semaine prochaine, ou dans un mois, je préférais, aussi égoïste que cela était, que nous évitions de renouer tout contact. Croisant les bras sur ma poitrine dans une attitude défensive, je fixais ces belles prunelles bleues, me mordillant nerveusement la lèvre inférieure, rageuse de m'être emportée aussi facilement et de lui avoir montré que son retour me touchait bien plus que ce que j'aurais voulu prétendre.
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Jordan T. Brennan

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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyMar 2 Juil - 21:19

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Se retrouver en fasse l’un de l’autre ne devait pas être évident pour aucun des deux. Camélia pouvait lui en vouloir pour pas mal de chose, après tout c’est lui qui est parti même si c’était prévenu et lui encore qui n’était pas revenu ne serait-ce qu’une fois alors qu’il avait absolument toute sa vie ici et que Paris n’avait pas pu lui apporter tout ce que Winnipeg avait pu lui faire dans le passé. Elle avait donc des raisons de lui en vouloir, lui aucune mais cela lui faisait véritablement bizarre d’entre devant elle, comme si de rien n’était. En revenant ici, Wayne avait bien sur pensait à elle, s’était posé la question si elle vivait encore ici ou non et quelle pouvait être sa vie aujourd’hui. Cependant, le jeune homme avait décidé, et il se rendait compte aujourd’hui de son erreur, de faire comme si elle était partie, n’ayant pas le courage d’aller la voir et de lui annoncer son retour, surtout qu’il n’était pas seul puisqu’accompagné de sa fiancée. Oui il avait été lâche, il n’avait pas osé venir la voir et c’est donc par un pur hasard qu’ils se retrouvaient après tant d’années, se rendant finalement compte qu’ils allaient devoir continuer à se voir au moins professionnellement puisqu’ils travaillent tous les deux à l’hôpital dans l’optique de sauver des vies. Comme quoi, ils se ressemblaient encore et avaient encore des points communs. Ils avaient sans doute pas mal de choses à se dire mais un blanc s’était installé et finalement, la blonde commença avec les reproches… « T'es content de me voir ? Tu sais...si tu avais vraiment envie de me voir, tu aurais eu l'occasion depuis ces deux semaines où tu es revenu. J'habite la grande maison aux barrières blanches en haut de la côte, tu te souviens ? T'avais l'habitude d'y passer une grande partie de ton temps libre y'a des années ! » Et bim, celle-là, il ne l’avait pas volé. Il était conscient qu’elle pouvait lui en vouloir de ne pas être venu plus tôt, dans le cas inverse ça aurait été la même chose ou peut-être même pire. Camélia avait raison de lui en vouloir et Wayne ne savait pas vraiment quoi dire pour sa défense. Le jeune homme aurait pu lui dire qu’il n’avait pas trouvé le temps, qu’il avait tellement été débordé entre le déménagement de ses affaires à ici, sa nouvelle maison, le fait de devoir se réhabituer à la culture du Canada alors qu’il n’était pas revenu depuis des années, s’habituant à la France. Il aurait pu lui trouver des excuses sur ce terrain mais il savait parfaitement qu’il ne devrait pas lui dire ça.  « Bien sûr que je me souviens où tu habites… seulement, je ne savais pas quoi j’allais pouvoir te dire mis à part que j’étais de retour… Je voulais trouver les mots avant de venir sonner à ta porte comme un imbécile. Je sais bien que j’aurais quand même du venir, je l’aurais fait dans les prochains jours… Je ne pensais pas que je te croiserais ici quelque part ! » C’est vrai que lorsqu’il était parti, elle n’avait pas dans l’optique de travailler dans ce genre d’endroit. C’est un tout autre avenir qui l’attendait mais faut croire qu’il a loupé pas mal de choses, plus qu’il ne l’aurait cru. Il aurait dû aller chez elle la voir avant même de tout déballer de ses cartons, il le savait aujourd’hui mais bon, lui dire qu’elle revenait et non seul, c’était dur à dire. Eh oui, il était là avec sa fiancée, il fallait donc mieux qu’il lui annonce avant qu’elle ne l’apprenne par quelqu’un d’autre, après tout dans ce genre de petite ville, lorsque quelque chose commence à se savoir, vous pouvez compter sur les habitants pour que tout le monde le sache très rapidement. Camélia le prenait donc surement mal si elle l’apprenait de la bouche de quelqu’un d’autre que lui mais là, il avait autre chose à lui dire et puis il n’y pensait pas vraiment pour être exact. « Est ce que je t'ai manqué ? Est ce que t'as pensé à moi pendant tout ce temps ? Est ce que tu t'es souvenu de mon prénom quand tu parlais de moi comme de ton ex, de la couleur de mes cheveux, de mes yeux, des instants qu'on a partagé, ? Parce que si c'est le cas, je comprends pas pourquoi...pourquoi t'es jamais revenu me voir ? Je sais pas...aux vacances, à Noël, pour Pâques ? Pourquoi t'as pas donné de signe de vie ? Ils ont pas de téléphone en France ? Pas de mails non plus ? Je sais qu'on avait dit que c'était trop compliqué de garder contact, mais quand même, j'sais pas, j'aurais pas été contre un sms pour mon anniversaire, ou une lettre si tu voulais vraiment faire dans l'original. Je voulais pas être celle qui te retenais ici, dans le trou paumé qu'est Winnipeg, mais j'aurais quand même été contente de savoir que tout se passait bien pour toi. Tu sais quoi...laisse tomber, je m'énerve pour rien. Alors, t'es là pour longtemps, ou tu retournes bientôt mener la grande vie en France ? »  Wayne ne s’attendait vraiment pas à ce genre de de question et surtout comprendre qu’elle avait mal vécut le fait qu’il avait coupé tout contact comme ils s’étaient mis d’accord. Le pire dans cette histoire est qu’elle avait totalement raison, il aurait dû au moins lui envoyer quelques messages, s’assurer qu’elle allait bien et l’assurer que lui aussi. Il aurait dû, oui c’était clair et net, seulement il avait été égoïste, il n’avait pas vraiment réfléchis à la question, il pensait que c’était mieux pour tout le monde mais il faut croire que le jeune homme avait eu tout faux sur toute la ligne et il le regrettait amèrement maintenant qu’il s’en rendait enfin compte de son erreur. Alors même si elle lui disait de laisser tomber qu’elle s’emportait, il allait quand même lui répondre, c’était la moindre des choses et puis elle avait enfin le droit à des explications sur ses dernières années mises sous silence. Ne la regardant pas dans les yeux, baissant plutôt le regard, il finit par lui dire : « Je… J’ai pas arrêté de penser à toi, depuis que je suis parti, je n’ai pas réussi à t’oublier facilement, c’était impossible, je pensais que c’était le mieux pour tout le monde si on coupait tout contact. Je pensais qu’on avait été d’accord sur ce point… Si j’avais su que tu vivais mal la situation, je n’aurais pas agi de la même manière… J’ai cru que tu vivrais mieux sans avoir le moindre contact… » Vraiment, il pensait que c’était mieux autant pour l’un que pur l’autre. Si Wayne avait su que c’était le contraire, bien sûr qu’il aurait gardé contact. La faire souffrir avait toujours été la dernière chose qu’il voulait alors forcément, le simple fait de penser que son absence lui avait fait mal, surtout vue sa réaction, il s’en voulait. Et dire que Wayne avait cru comme fer que ne pas donner de ses nouvelles était la meilleure des choses et bah il faut croire qu’il s’était vraiment mis le doigt dans l’œil. Si jamais il avait su… « Je suis de retour, définitivement ! » Wayne ne pouvait pas savoir s’il allait rester ici jusqu’à la fin de ses jours mais il comptait rester ici au moins quelques années. Maintenant qu’il est diplômé, il n’avait pas vraiment de bonnes raisons de rester la bas alors que sa vit ici lui manquait, que ses amis et sa famille étaient ici et puis il avait réussi à avoir un très bon contrat avec l’hôpital de la ville alors il n’avait pas à se plaindre.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyDim 21 Juil - 20:40

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Et voilà ce qui arrivait quand on gardait pendant près de 7 ans secret ce qu'on avait sur le cœur, ce qu'on ressentait, on explosait sans crier garde, sans même se rendre compte des mots qu'on pouvait prononcer, sans même se soucier de qui pouvait nous entendre. Je me maudissais d'avoir perdu mon self contrôle comme ça, mais à vrai dire, j'étais persuadée que j'avais réellement besoin de laisser mes pensées prendre le dessus pour une fois, et me libérer me faisait un bien fou. Tournant le dos à Wayne, je fermais brièvement les yeux en entendant le son de sa voix une nouvelle fois. Moi qui pensait ne plus jamais l'entendre, et pouvoir m'en passer jusqu'à la fin de ma vie, je me surprenais à remarquer que j'y étais toujours aussi sensible. Il tenta de se justifier, alors que je l'écoutais d'une oreille bien que je tentais de feindre le contraire. J'étais bien maligne de l'accabler de reproches comme je le faisais, mais qu'aurais-je fais moi, dans sa situation, si après tant d'années j'étais revenue dans la ville natale qui nous avait vu grandir et où notre relation nous avait étroitement liés. Est ce que j'aurais eu le cran d'aller sonner à la porte de chez lui, en ignorant ce que sa vie était devenue, en me pointant tout simplement en souvenir du bon vieux temps. Je comprenais finalement qu'il ai eu besoin de prendre son temps sans se précipiter à la porte de chez moi. Il ignorait ce que j'étais devenue, il ignorait peut être même si je n'avais pas quitté Winnipeg à mon tour. Et je me demandais s'il s'était renseigné sur moi depuis son retour, s'il avait cherché à savoir dans son entourage ce que je faisais aujourd'hui. Ma vie aurait pu changer du tout au tout, j'aurais pu vivre dans une autre maison, être mariée, avoir même eu des enfants, si ma vie n'avait pas prit le chemin qui avait été le sien. Fronçant le nez, je me demandais ce qu'il en était de lui. Si ma vie aurait pu changer à ce point, il en allait de même de la sienne, peut être était il lui aussi marié, père de famille, ou dieu seul savait quoi. Non, c'était ridicule. Pourtant, je n'avais pas pu empêcher mes yeux de parcourir ses mains à la recherche d'une quelconque alliance, m'autorisant même un soupir silencieux en n'en détectant aucune. Pourtant, malgré l'absence de bague, je ne pouvais faire taire la petite voix qui me disait qu'il était normal qu'il ne travaille pas avec une alliance dans un hôpital, et que je me rassurais en me raccrochant à la première chose qui me tombait sous la main, aussi fragile soit-elle.

Mon cœur fit un bond lamentable dans ma poitrine lorsque le jeune homme avoua que je lui avais manqué, et qu'il n'avait pas cessé de penser à moi, et au son de sa voix, je sus qu'il n'essayait pas juste de me rassurer, mais qu'il le pensait réellement, et j'ignorais comment il avait fait, mais ça eu le don de me calmer instantanément. Je me tournais vers lui, et plongeais mon regard dans le sien, tout aussi bleuté que le mien, esquissant même un petit sourire en apprenant qu'il était de retour à Winnipeg pour un long, très long moment. Mon cœur s'était mis à battre un peu plus vite à cette annonce, c'était bête, j'en avais bien conscience, et même si j'essayais de me persuader du contraire avec toute la conviction dont je pouvais faire preuve, les battements désordonnés de mon cœur ne pouvaient me tromper.

Me rapprochant du jeune homme sans geste brusque, j'allais m'adosser au canapé tout proche de Wayne, sans le quitter des yeux, puis prenais une petite inspiration avant de reprendre la parole, d'une voix beaucoup plus douce :

« -Excuse-moi...je n'aurais pas du m'énerver...c'est juste que c'est tellement inattendu de te croiser ici. J'ai été dans cet hôpital tous les jours depuis trois ans, et d'un coup, t'es là, en salle de repos, t'as pas changé d'un pouce, et c'est un sacré choc Je suis contente de te voir, vraiment. Mais je suis juste...surprise. » annonçais-je d'une voix calme, tout en lui souriant doucement.

Je ne voulais pas m'énerver une nouvelle fois après lui, je regrettais déjà la dureté des paroles que j'avais eu quelques instants plus tôt. Évidemment que j'avais mal vécu son départ, puis son absence quotidienne que je n'avait fait que ressentir plus profondément lorsque mon père nous avait quitté. Perdre deux personnes qui m'étaient chères en si peu de temps avait été un véritable coup dur, et il m'avait fallu de longs mois pour m'en remettre. J'avais souvent eu envie de lui envoyer un mail, de lui dire que j'avais besoin de lui, que je perdais pied sans sa présence à mes côtés, mais il se serait sans doute senti mal de savoir que j'avais le moral dans les chaussettes à l'époque, et je ne voulais vraiment pas l'éloigner de ses études. Il avait un rêve à atteindre, et je n'aurais pas supporté d'être celle qui l'aurait empêché d'y arriver. Et puis, même si devoir me passer de lui au quotidien avait été très dur, le temps avait fait son œuvre, et j'avais fini par aller mieux, par aller bien tout simplement. Et même si j'espérais toujours avoir de ses nouvelles, la vie avait reprit son cours, j'avais recommencé à sortir, à fréquenter d'autres personnes, et tout ce qui s'en suivait.

Me mordillant la lèvre, je contemplais un instant le beau visage du médecin, avant de sourire en coin. De quoi pouvait on parler avec l'un de ses anciens copains, lorsque ça faisait de trop nombreuses années qu'on ne l'avait pas vu. Du temps qu'il faisait, de la pluie et du beau temps ? Presque, puisque je décidais de savoir ce qu'était devenue sa vie depuis qu'il était parti, qu'il s'était éloigné de moi.

« -Alors...la France hein ? C'était comment ? Ça va pas te manquer par rapport à Winnipeg ? » demandais-je déjà plus poliment, réellement intéressée, en croisant les bras sur ma poitrine.

Mon talkie-walkie émit son grésillement habituel lorsque j'étais sur le point de recevoir un appel de Sam, et la voix bourrue de celui-ci ne tarda pas à annoncer que nous allions rester à l'hôpital jusqu'à notre prochaine sortie, puisqu'il avait besoin de s'entretenir avec l'un des titulaires des urgences. Moi qui, il y avait encore quelques minutes, priais silencieusement pour que l'on nous annonce une sortie rapide, j'étais désormais bien contente que mon coéquipier me dise que nous allions rester un peu plus longtemps dans l'hôpital finalement. Après tout, ça allait être l'occasion de renouer le contact avec Wayne, et puisqu'il disait qu'il allait rester un moment, il était fort probable que nous allions nous recroiser à nouveau dans les jours ou semaines à venir, alors autant faire en sorte que notre relation reparte sur de bonnes bases.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyVen 26 Juil - 1:29

Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] GpMEJ

Revenir ici, à Winnipeg lui faisait extrêmement bizarre. Oui, après toutes ses années, cela avait beaucoup changé, en bien comme en mal, cela dépendait des points en fait. Wayne avait grandi ici, il en avait des souvenirs on pouvait le dire, seulement il y avait certaine chose qui faisait qu’il aurait pu croire qu’il arrivait autre part. Que ce soit avec tous ses nouveaux en villes, les innovations qui avaient eu lieu ou encore le fait que certains de ses amis qui étaient partis. Ce dernier point, il l’avait appris en tombant par hasard sur des amis de l’époque du lycée qui avait bien changé. Les seules personnes faisant parti de ses proches qu’il avait revus en allant lui-même les voir était sa famille. En même temps, il n’avait pas pu faire autrement. S’il les avait bien sur revus, même si c’était à chaque fois en France, sa famille lui avait énormément manqué. Même si ça lui faisait bizarre, Wayne était tout de même heureux d’être revenu. C’est ici qu’il a grandi, c’est ici qu’il a passé pas mal d’évènement qu’il ne pouvait pas oublier. D’ailleurs, un bon nombre de ses souvenirs lui rappeler des moments qu’il avait passé avec Camélia alors qu’ils étaient encore ensemble, avant qu’il ne parte.

En sachant qu’elle prenait mal le fait qu’il n’ait pas prit la peine de venir la voir de lui en même en arrivant dans le quartier de Snowflake Lane où ils vivaient tous les deux, enfin si elle vivait encore là-bas, il s’en voulait. Maintenant qu’il y réfléchissait, il se rendait compte à quel point il avait pris une mauvaise décision. Si jamais c’était à refaire, il referait autrement. Mais ce n’était pas la même chose qu’il referait. S’il pouvait revenir en arrière, il ne couperait pas totalement contact. Il prendrait de ses nouvelles et lui enverrait des siennes. D’ailleurs, s’il avait su qu’elle le vivait mal, il aurait pris un avion et serait venu la voir. Bon d’accord ils avaient décidé que ses études dont il rêvait depuis toujours de faire en France passait avant leur relation, s’il avait su qu’elle était mal, il serait revenu. Wayne avait toujours été du genre à faire passer les autres avant lui et là, il avait pensé pour une fois à lui et à lui seul. Pourtant, maintenant qu’il savait qu’elle ne l’avait pas bien vécut même s’il ignorait pas mal de chose par laquelle elle était passé il serait revenu et serait passé en second plan. Et ça, cela ne lui aurait pas dérangé… Car Camélia a toujours été quelqu’un qui passait avant pour lui, car c’était sa Cam’, celui dont il était dingue et dont il n’a jamais réussi à totalement l’oublier même aujourd’hui qu’il est fiancé, prêt à se marier.

La regardant faire, venir s’asseoir sur le canapé placé dans la pièce histoire que durant leurs pauses les employés puissent surtout se reposer, elle ne la quittait pas des yeux. Elle était magnifique, elle avait changé mais restée toujours autant magnifique si ce n’était pas plus. En tout cas, elle semblait se calmer par rapport au moment où elle l’avait mitraillé de reproches dont il était touché par chacun d’eux car il avait été un sacré imbécile. « Excuse-moi...je n'aurais pas du m'énerver...c'est juste que c'est tellement inattendu de te croiser ici. J'ai été dans cet hôpital tous les jours depuis trois ans, et d'un coup, t'es là, en salle de repos, t'as pas changé d'un pouce, et c'est un sacré choc Je suis contente de te voir, vraiment. Mais je suis juste...surprise. » Il connaissait le caractère de Camélia, il savait donc que tout ce qu’elle lui disait, elle le pensée vraiment. En tout cas, il ne pensait pas qu’elle viendrait à s’excuser de s’être emporté, en réalité il ne comprendrait pas pourquoi elle le faisait puisqu’elle avait eu raison. Wayne aurait sans aucun doute était pire, surtout vu comment il met un temps fou à pardonner qui que ce soit, surtout ses proche qui le déçoivent. « Tu n’as pas à t’excuser, je comprends tout à fait... Je suis surpris aussi de te voir ici, je ne savais pas que tu voulais travailler dans le médical… » Ouais, à ses souvenirs, ce n’est pas dans cette voie qu’elle voulait se tourner lorsqu’il partait pour se dirigé dans la médecine, même si elle, elle avait encore un an pour se décider à cette époque puisqu’ils n’étaient pas dans la même classe et qu’elle était plus jeune.

Un autre silence gênait s’était installé et Wayne voulait trouver quelque chose à dire mais il n’avait jamais vraiment été très bavard, elle avait toujours été plus bavarde que lui dans le passé et heureusement qu’elle était là, car encore aujourd’hui, c’est elle qui trouva un sujet de conversation : « Alors...la France hein ? C'était comment ? Ça va pas te manquer par rapport à Winnipeg ? » Wayne n’arrivait pas à percevoir si elle lui demandait cela juste pour meubler la conversation ou si elle s’y intéressait réellement. Mais bon, dans tous les cas, il allait répondre la même chose, sans entrer forcement dans les détails, juste lui dire la base. Comme quoi, même aujourd’hui il n’est pas bien bavard, certain diront que c’est un certains charmes, pour Wayne, c’est juste qu’il n’aime pas vraiment rentrer dans de longs sujets de conversations durant des heures et puis le fait que c’était compliqué n’aidait pas vraiment les choses. « Franchement, c’était super ! C’était une autre langue, une autre culture… J’ai passé de supers années la bas, j’ai fait de très bonnes rencontres mais cela ne va pas me manquer, c’est plutôt Winnipeg qui m’a manqué lorsque j’étais là-bas. » Wayne avait failli dire que la personne qui lui avait manqué le plus était elle et que dans le temps, s’il avait dû revenir à Winnipeg aurait été pour une seule et bonne raison, pour la voir. Il y avait pensé, à de nombreuses reprises au début de ses études. Au départ ce n’était pas simple et plus d’une fois il craquait sous les révisions, les tonnes de travails qu’il avait à faire. Il avait eu dans l’idée de toute plaquer et de revenir dans sa ville natale pour la retrouver ou au moins essayer de la reconquérir si elle avait rencontré quelqu’un d’autre.

Un bruit se fit entendre et on pouvait entendre la voix d’un homme provenir sans doute de son talkie-walkie. C’est ainsi qu’elle entendit le fait qu’ils allaient rester là, elle et sans doute son équipier. En tout cas, Wayne aussi avait entendu. D’un côté, il aurait aimé qu’elle reparte, histoire qu’ils puissent faire comme si de rien n’était, mais d’un autre, il était bien heureux de constater qu’ils allaient pouvoir continuer à parler ou tout simplement passer du temps ensemble. Ils avaient surement des tas e choses à se dire, Wayne ne savait même pas par quoi commencer. Il ne savait même pas si les choses qu’il était en mesure de lui dire pouvait intéresser la blonde. Mais bon, il ne se voyait pas partir la laisser là en attendant qu’elle ait du travail alors qu’il n’a pas de bonne raisons de partir. En effet, lui aussi doit attendre qu’on le bip, ce qui serait signe qu’il a une urgence à régler. « Alors, comment vont ton frère et ta sœur ? » C’était la seule question qui lui était venu pour continuer à discuter. Il ne savait pas ce qu’ils s’étaient passé pour eux depuis son départ, il l’ignorait totalement même, bien loin de s’en douter. En tout cas, il était peu fière de sa question car en réalité, il avait des tonnes de questions qui se bousculaient dans sa tête et toute la concernée elle et seulement elle et là, il avait fallu qu’il pose une question sur sa famille, pas vraiment le sujet de conversation qu’ils avaient avant.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyDim 4 Aoû - 16:47

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Il n'avait pas changé, était beau à tomber dans son uniforme de médecin, sa blouse mettant en valeur ses épaules carrées. Son visage était toujours aussi bienveillant, si bien qu'on lui aurait donné le bon dieu sans confession, sans même se poser de question. Ou bien c'était peut-être moi qui pensais cela parce que je le connaissais, ou l'avais connu, et que je savais que l'expression « être quelqu'un de bien » avait été inventée pour lui.

Adossée au canapé, je ne le quittais pas des yeux, alors qu'il répondait à ma question, parlant de la vie qu'il avait mené en France, et qui avait vraiment eu l'air de lui plaire. Je lui trouvais un petit air attachant, à l'entendre parler comme ça, avec autant d'engouement, ce qui me fit sourire doucement. Moi aussi j'aurais aimé pouvoir aller en France, j'avais songé à l'y rejoindre une ou deux fois, quand vivre ici à Winnipeg faisait trop mal. Mais je me voyais mal me pointer à la porte de sa résidence universitaire, valises en main, en me contentant d'un « surprise ». Il voulait devenir médecin, et je ne me le serais jamais pardonné si je lui avais mis, consciemment ou non, des bâtons dans les roues.  

Je me crispais malgré moi en l'entendant demander comment allaient Paul et Skyler, sachant très bien que ma famille était, et serait sûrement toujours mon point faible. Comment lui dire que depuis qu'il était parti, tout était parti en vrilles, immanquablement, sans que je ne puisse rien faire pour empêcher ou contrôler ce qui nous arrivait. Tentant d'adopter un ton neutre, je haussais les épaules d'un ton nonchalant avant de croiser les bras devant ma poitrine, comme si j'essayais de me protéger de la conversation.

« -Ils vont bien. Skyler est entrée en dernière année de lycée, si tu la voyais, elle est méconnaissable, elle ne ressemble plus du tout à la gamine qu'elle était quand tu es partie. Et Paul... » commençais-je, enthousiaste, avant que ma voix ne se brise soudain en prononçant le prénom de mon petit frère.

Je voulais lui mentir, lui dire qu'il allait bien, que tout allait bien pour nous, que notre vie avait été d'un ennui barbant et qu'il ne s'y était rien passé de bien signifiant, mais ses grands yeux bleus vrillés sur moi agissaient comme avant, me poussant à me confier sans retenu, à lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, tout ce que je ressentais, comme je l'avais toujours fait en sa présence. Si bien que j'abattais mes défenses devant lui, laissais retomber mollement mes bras le long de mon corps, sachant pertinemment que de toutes façons, si je lui mentais ou si je lui cachais une part de vérité, il le verrait sans problèmes sur chacun des traits de mon visage. Si bien que prenant une brusque inspiration, je me lançais dans un long monologue, profitant du courage qu'il me donnait à cet instant, inconsciemment, pour me confesser.

« -Et Paul aussi va bien. Du moins, je suppose. J'en sais rien en fait. Il est parti il y a trois ans, et depuis c'est silence radio. Il a jamais téléphoné, n'a envoyé aucune lettre, même pas un pauvre petit sms. Je sais pas où il est, avec qui il est, je sais même pas si il est encore en vie. Il a pas supporté qu'on ai dû enterrer le dernier parent qu'il nous restait. Mon...père à fait une crise cardiaque quelques années après ton départ. Puis Zac est parti, et depuis, il n'y a plus que Sky et moi. J'ai obtenu sa garde il y a quatre ans, environ, je crois. Je sais plus trop, le temps passe si vite. » achevais-je finalement, d'une phrase d'une banalité affligeante.

Lui avouer tout cela m'avait en quelque sorte obligée à revivre chaque coup dur avec le même désespoir que lorsque je les avaient vécu la première fois, mais tout lui raconter, à lui, avait un effet libérateur, comme si sans m'en rendre compte, j'avais besoin de tout lui avouer pour aller enfin de l'avant. Et je savais que j'avais attendu ce moment depuis une éternité, depuis que tout était arrivé à vrai dire. J'avais voulu me confier à lui lorsque mon père était mort, de même que lorsque mon frère avait fui la maison qui lui rappelait que sa vie avait un jour été beaucoup plus joyeuse. Maintenant que je lui avais dit tout ce qui nous était arrivé, je me sentais mieux, reconnaissante presque de m'être débarrassée de ce poids qui opprimait ma poitrine. Pour des retrouvailles, nous aurions tout de même faire mieux que des reproches vieux de plus de cinq ans, et de l'annonce du décès de mon père.

Finalement, je tentais d'esquisser un petit sourire, cherchant une façon de rendre la situation moins pesante.

« -Voilà, tu sais tout. Ça a pas été drôle tous les jours, mais on a survécu. Je crois que c'est à cause de ça que je suis devenue secouriste je crois, parce qu'aider les gens est devenue une sorte de vocation bizarre. » dis-je, me souvenant qu'il avait été étonné de voir que je travaillais désormais dans le médical.

« -C'est bien que tu sois rentré, tu sais, vraiment. Tu manquais à ta famille...et à tes amis. Zola ne m'a même pas prévenue que tu étais rentré. On a gardé quelques contacts après ton départ. D'ailleurs, tu habites où maintenant, tu es retourné vivre chez tes parents ? » expliquais-je aussitôt, pour lui dire pourquoi je parlais soudainement de sa petite sœur.

J'avais toujours adoré sa cadette. Douce, gentille, amicale, elle m'avait adopté dès l'annonce du couple que je faisais avec son frère. Elle qui n'avait que des frères voyait en moi la sœur qu'elle n'avait jamais eu, elle pouvait toujours discuter avec moi des sujets qu'elle préférait éviter avec ses aînés. Et après le départ de son grand frère, nous étions restées en contact, parvenant à combler dans la compagnie de l'autre le vide laissé par l'absence de Wayne.
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Jordan T. Brennan

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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyJeu 15 Aoû - 18:20

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La revoir lui faisait bizarre mais il faut bien avouer que ça lui faisait du bien. Elle lui avait manqué plus qu’il ne voulait bien l’avouer. En tout cas, Camélia était toujours aussi belle, voire plus alors qu’avant, elle était plus que magnifique. Les rancœurs semblaient être passés et voilà maintenant qu’ils partaient dans certaines confidences et Wayne lui avait demandé des nouvelles de ses frères et sœurs. « Ils vont bien. Skyler est entrée en dernière année de lycée, si tu la voyais, elle est méconnaissable, elle ne ressemble plus du tout à la gamine qu'elle était quand tu es partie. Et Paul... » Wayne l’écoutait attentivement. Lui demander des nouvelles de sa famille n’était pas une question qu’il avait posée comme ça, juste pour relancer la conversation. Il voulait vraiment le savoir, en même temps il avait tellement passé de temps chez la belle blonde dans le temps qu’il avait vu son frère et sa sœur très souvent. A l’époque, cela avait été comme une seconde famille, les frères et sœurs de sa chérie quoi ! Il était donc content qu’ils aillent bien même s’il ne savait pas encore que ce n’était pas réellement, vrai, il était bien loin de se douter de la vérité. Camélia lui disait qu’ils allaient bien pour le omet alors il la croyait, il n’allait tout de même pas ne pas la croire sans savoir que durant tout ce temps, il a loupé pas mal de choses dans la vie de son ex petite-amie et malheureusement, pas que des heureuses, bien au contraire. « Et Paul aussi va bien. Du moins, je suppose. J'en sais rien en fait. Il est parti il y a trois ans, et depuis c'est silence radio. Il a jamais téléphoné, n'a envoyé aucune lettre, même pas un pauvre petit sms. Je sais pas où il est, avec qui il est, je sais même pas si il est encore en vie. Il a pas supporté qu'on ai dû enterrer le dernier parent qu'il nous restait. Mon...père à fait une crise cardiaque quelques années après ton départ. Puis Zac est parti, et depuis, il n'y a plus que Sky et moi. J'ai obtenu sa garde il y a quatre ans, environ, je crois. Je sais plus trop, le temps passe si vite. » Wayne baissa le regard durant quelques minutes. Il se sentait stupide d’un côté et il avait de la peine pour elle dans l’autre. Non il n’avait pas pitié d’elle, bien au contraire mais il était vraiment attristé par ce qu’elle avait vécu dans le passé, lorsqu’il avait été tranquillement en France en train d’étudier. Bien sûr, il ne serait peut-être pas revenu définitivement, mais au moins, si elle aurait voulu, il aurait pu être là pendant qu’elle en avait besoin, il aurait pu être une épaule pour elle. Il avait envie de la prendre sa ses bras mais il n’était pas certain qu’il le devait et que ça serait bien vu, Wayne ne voulait pas non plus que Camélia lui fasse comprendre qu’elle n’avait plus besoin de lui et quelle préférait ne plus l’avoir dans sa vie même s’ils étaient désormais dans la même ville. « Je suis désolé, vraiment. J’ignorais totalement que… enfin tu vois… Si j’avais su, j’aurais été là… Savoir que tu ais vécut ça, ça me… j’aurais aimé être là pour toi, je regrette vraiment d’avoir coupé contact Cam’… Vraiment, je suis désolé ! » Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il avait pitié car c’était tout le contraire, seulement il voulait vraiment lui dire que s’il avait dû, il serait venu. Oui, elle était assez importante pour lui pour qu’il prenne le premier avion en direction du Canada histoire d’être là pour elle. Mais il ne l’avait pas su, sa sœur ne lui en avait pas parlé même s’il la savait toujours en contact avec la blonde mais bon, elle savait aussi qu’il ne voulait pas vraiment parler de Cam’ parce qu’il voulait l’oublier histoire de ne pas craquer et de revenir. Il avait donc tout ignoré, il avait pensé qu’elle avait une belle vie ici ou ailleurs mais à aucun moment il avait pu imaginer que ce n’était pas le cas. « Voilà, tu sais tout. Ça a pas été drôle tous les jours, mais on a survécu. Je crois que c'est à cause de ça que je suis devenue secouriste je crois, parce qu'aider les gens est devenue une sorte de vocation bizarre. » Wayne s’était demandé comment cela se faisait qu’elle travaillait ici, qu’ils faisaient presque le même travail, ou du moins tous les deux sauvaient des vies en tout cas, maintenant il avait des réponses à ses questions. En fait, il trouvait que c’était tout à fait normal de vouloir faire ce travail pour ça, enfin lui le voulait depuis son enfance sans avoir vécu ce genre de chose et heureusement pour lui. En tout cas, il était vraiment désolé pour elle, désolé qu’autant de malheur s’abatte sur elle et sa famille sans qu’ils n’aient rien demandé. « Je comprends mieux… En tout cas ça te va très bien la tenue de secouriste ! » Wayne avait dit cela pour changer le sujet de conversation, histoire qu’elle ne cesse de penser à cette histoire entre son frère et son père. Bon, peut-être qu’il n’avait pas non plus à lui dire ce genre de chose après tout ce temps, après tout il était en couple, peut-être qu’elle aussi mais bon, c’était Wayne et il ne se gênait pas pour dire ce genre de chose d’habitude. « C'est bien que tu sois rentré, tu sais, vraiment. Tu manquais à ta famille...et à tes amis. Zola ne m'a même pas prévenue que tu étais rentré. On a gardé quelques contacts après ton départ. D'ailleurs, tu habites où maintenant, tu es retourné vivre chez tes parents ? » Wayne savait que Zola, sa petite sœur et elle avait gardés contact, elles s’entendaient bien, même parfaitement lorsqu’il était parti et puis Zola lui avait touché deux mots sur cela. Il trouvait ça colle qu’elles gardent contact, surtout que Zola n’avait jamais vraiment eu de modèle féminin mis à part leur mère alors ça devait lui faire du bien de parler à quelqu’un d’autre qu’à ses frères et à ses amies de son âge. « Zola n’était pas au courant, j’voulais lui aire une surprise, tout comme à toute ma famille. D’ailleurs elle m’a dit que vous étiez encore en contact toutes les deux, c’est cool. Non, on s’est pris un appartement en arrivant ici ! » Et voilà, il avait dit ‘on’ sans vraiment y réfléchir. Il fallait bien tôt ou tard qu’elle sache, le plus tôt était sans doute le mieux mais bon, jusqu’à là, il n’avait pas réussi à lui en toucher le moindre mot et surtout, il n’y avait pas vraiment pensé à lui dire, ce qui était un vrai comble mais bon. En revoyant son ex, on ne pense pas forcement à se dépêcher de lui parler de sa fiancée, du moins pas pour Wayne en tout cas…
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyLun 19 Aoû - 18:29

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Le regard que Wayne posa sur moi avait quelque chose de rassurant, de consolateur. Bien sûr, ça ne me rendrait pas mon père, et ça n'effacerait pas les années de souffrance, mais c'était comme un peu de réconfort après une nuit difficile. Après des années difficiles à vrai dire. Je souriais doucement alors qu'il disait qu'il était désolé pour moi et ma famille. Le temps avait fini par faire son œuvre, et même si l'absence de Paul me rappelait cruellement au quotidien la mort de mon père, j'arrivais désormais à en parler sans avoir constamment cette larme au coin de l’œil, ou cette impression que mon cœur s'arrêtait soudainement de battre. Aujourd'hui, je m'estimais suffisamment forte pour pouvoir en parler librement.

« -Tu n'as rien à te reprocher Wayne, vraiment. Je m'en serais voulu de t'obliger à rentrer, tu avais mieux à faire que de venir consoler ta pauvre ancienne copine. C'est pas grave, je te dis ! On s'en est sorties, c'est le principal !»tentais-je pour ne pas qu'il s'en veuille d'avoir été absent.

Pour lui prouver que je ne lui en voulait pas, je lui adressais un nouveau sourire, qui s'élargit légèrement suite à sa nouvelle remarque. Lissant le haut de mon uniforme, j'en prenais deux bouts entre mes doigts, m'inclinant un peu comme si je lui faisais une espèce de révérence, pour le remercier, rieuse. Beaucoup étaient sensibles au prestige de l'uniforme, et même si je n'aimais pas en jouer, il m'avait déjà était profitable dans bien des situations. Et à le voir lui, dans sa belle blouse blanche, je pouvais comprendre

Coinçant une large mèche de cheveux derrière mon oreille, je me calais un peu plus confortablement contre le canapé, écoutant attentivement sa réponse. Il n'avait prévenu personne de son retour, qu'il s'agisse de membres de sa famille ou d'amis, et en me rappelant la conversation que j'avais eu avec Zola la semaine précédente, je savais que la surprise serait de taille, puisqu'elle, comme tous les membres de la famille Lockwood imaginaient Wayne en France, en plein internat. Personne à Winnipeg se doutait qu'il ne tarderait pas à refaire son apparition dans sa ville natale, pas même moi.

« -J'imagine la tête qu'ils ont dû faire, ça a dû être un choc ! » dis-je en riant doucement, imaginant la tête de Zola en voyant son frère ici.

Oh oui, sûre qu'elle avait été surprise, si comme moi voir Wayne ici était la dernière chose à laquelle elle s'attendait. J'avais bien conscience que la situation était entièrement différente, elle était sa sœur, alors que je n'étais que son ex, et il était sûr et certain que leurs retrouvailles n'avaient sans doute pas été aussi tendues que les nôtres. Mais je ne pouvais nier que je n'étais pas mécontente de savoir que ces deux-là s'étaient retrouvés. Je hochais vivement de la tête lorsqu'il annonça qu'il n'allait pas retourner chez ses parents, puisqu'il préférait prendre son appartement et avoir toute l'intimité qui allait de paire, ne comprenant pas tout de suite entièrement ce que sa phrase impliquait réellement.

« Ah ouais ? C'est chouette pour l'appart, tu as choisi quel quartier ? Attends...tu as bien dit...on ? Je vois...tu n'es pas rentré seul, n'est ce pas ? » demandais-je en souriant, avant de m'arrêter brusquement et de reprendre d'une voix un peu moins amicale.

Si mon temps était tout d'abord enjoué, tout l'entrain que j'avais pu ressentir était retombé d'un coup, alors que je ne pouvais m'empêcher de scruter son visage, sachant que j'y lirais la réponse à ma question avant même qu'il ne prononce le moindre mot.

S'il était prévisible que Wayne ai eu d'autres copines depuis que nous avions rompu, je ne pensais pourtant pas qu'il ai pu en aimer suffisamment une autre pour lui proposer qu'elle vienne vivre ici avec lui. Et visiblement elle tenait elle aussi assez à lui pour accepter la proposition, pour quitter sa famille, ses amis, son travail pour rejoindre une ville où elle ne connaissait sans doute personne d'autre que le médecin. Étrangement, et malgré le pincement au cœur que je ressentais, le choc était plus facile à encaisser que ce j'aurais pu imaginer, sans doute parce que nos retrouvailles étaient trop fraîches, que je n'avais pas eu le temps de m'attacher à nouveau, ou de me faire des idées sur la véritable raison de sa présence en ville. Ou comme si inconsciemment, je m'en doutais déjà.

J'avais détourné le regard après avoir compris ce que son « on » avait impliqué, et lorsque je le plongeais une nouvelle fois dans le sien, mon sourire était déjà bien moins brillant, comme s'il avait perdu de son éclat. Comment devait-on réagir en apprenant que son ancien petit ami était désormais en couple, alors qu'on ne l'avait pas vu depuis de trop nombreuses années ? Devait-on se montrer excessivement ravi, indifférent, ou bien carrément jaloux ? Position difficile. J'hésitais entre deux sentiments, bien que ma curiosité était piquée au vif.

« -Alors...parles moi un peu d'elle. Vous...vous êtes mariés ? Elle doit être géniale pour que tu lui proposes de te suivre à des milliers de kilomètres de sa famille. » tentais-je en souriant, bien que cela se transforma bien vite en grimace.

Je déglutissais difficilement, avant de croiser les bras sur ma poitrine, comme pour opposer une maigre résistance qui saurait me protéger des mots qui allaient suivre.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyMer 21 Aoû - 1:33

Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] GpMEJ

Wayne n’a jamais réussi à voir Camélia mal sans se sentir aussi mal lui aussi. Lorsqu’ils étaient ensemble, il était toujours là pour elle en cas de besoin et puis il était du genre très protecteur alors il veillait vraiment à ce qu’elle soit heureuse. Le pire était lorsque c’était lui qui la rendait malheureuse mais leur relation était que ces moments étaient assez rare et puis, Camélia était du genre à ne pas le montrer. Alors là, la voir comme ça, savoir qu’elle avait vécu des choses loin d’être facile faisait qu’il se sentait mal, il lui dit d’ailleurs mais bon, le mal était fait, c’était trop tard pour être là pour elle alors qu’elle semblait aller beaucoup mieux. Mais il restait Wayne et un protecteur dans l’âme, on ne pouvait pas lui en vouloir d’être comme ça, c’était comme ça et il fallait s’y faire. « Tu n'as rien à te reprocher Wayne, vraiment. Je m'en serais voulu de t'obliger à rentrer, tu avais mieux à faire que de venir consoler ta pauvre ancienne copine. C'est pas grave, je te dis ! On s'en est sorties, c'est le principal ! » Wayne la regarda sans rien rajouter. Il avait envie de lui dire que s’il serait revenu pour elle, elle n’aurait pas eu à s’en vouloir, que c’était tout à fait normal et que même aujourd’hui même si elle semble aller mieux et quelle lui carte sur table qu’ils s’en soient sortis, mais bon, à quoi bon parler de cela, ils avaient chacun leur point de vue et puis, il ne voulait pas non plus enfoncer le couteau dans la plaie, ça ne devait pas être évidement de parler de cela, de la mort de sa mère et du départ de son petit frère sans qu’elle ait la moindre nouvelle. Parfois, il est utile de savoir se taire. C’est pourquoi il s’était contenté de la regarder et de bouger légèrement la tête, comme pour lui montrer qu’il avait entendu. Pourtant, malgré qu’elle puisse lui dire ça, au fond de lui, il n’arrêtait pas de s’en vouloir tout de même. Il aurait pu au moins lui téléphoner malgré les décalages horaires ou bien passer durant des vacances d’été. Même s’ils n’étaient plus ensembles, il aurait dû garder contact avec elle et ne pas se comporter comme un inconnu ou comme s’ils étaient en froid. Mais bon, avec des si on refait le monde, comme on dit et Wayne n’a pas les capacités de revenir dans le passé, ça se saurait sinon alors à quoi bon se prendre la tête avec ça ? Ça ne servait à rien, c’était trop tard. Alors ils changèrent de sujet de conversation et c’était mieux comme ça. « J'imagine la tête qu'ils ont dû faire, ça a dû être un choc ! » Camélia connaissait sa famille, en même temps du temps où ils étaient ensemble, ils passaient tellement de temps ensemble que ça aurait été étrange du contraire. Wayne savait qu’elle avait gardé contact avec sa sœur mais avec le reste de sa famille, il l’ignorait même s’il en doutait. Enfin Wayne ne savait pas, il savait juste que Zola et elle étaient proche à l’époque. Bon, la question n’était pas là, alors peu importe, mais bon.  « Ils étaient vraiment très surpris, on aurait dit que j’étais un mort vivant… Pour tout avouer ma mère a même versé une larme en me voyant, surtout quand je lui ai dit que je rentrais pour de bon. Ca faisait bien longtemps que je ne l’avais pas vu de cette façon, c’est pour dire ! » Dit-il avec un petit rire alors que sur le moment, cela ne l’avait pas fait rire. Enfin si, il avait été vraiment heureux de les revoir, mais bon, voir sa mère de cette manière, ça fait un pincement au cœur, surtout lorsqu’on sait qu’on est la cause de ses larmes. Heureusement que c’était des larmes de joies parce qu’il aurait été au plus mal de la voir comme ça, comme cela avait été le cas d’ailleurs lorsqu’il avait dû leur dire au revoir à l’aéroport. Sa mère a toujours été très émotive. « Ah ouais ? C'est chouette pour l'appart, tu as choisi quel quartier ? Attends...tu as bien dit...on ? Je vois...tu n'es pas rentré seul, n'est-ce pas ? » Il fallait qu’il s’en doute qu’elle avait bien sur remarqué sa bourde. Enfin ce n’était pas non plus la bourde du siècle, il fallait bien qu’elle l’apprenne à un moment ou à un autre mais bon, il ne voulait pas qu’elle l’apprenne comme ça, par une erreur et non parce qu’il lui annonçait franchement. Mais c’était trop tard et il lui devait de dire la vérité. C’était ce qu’il devait faire, à la fois pour sa fiancée mais aussi pour Camélia. Il ne pouvait pas se comporter avec Camélia comme si il était célibataire, continuer à lui faire des compliments etc. Ça ne se faisait tout simplement pas. « Un appartement à Snowflake Lane. Oui, je ne suis pas revenu ici seul. » Dit-il simplement, sans aller dans les détails. Mais bon, sans ça elle devait avoir compris, si elle était une simple amie, elle n’aurait pas fait tous ses kilomètres pour vivre avec lui. Elle devait l’avoir compris et puis même, Wayne pouvait le lire dans son regard, elle était différente. C’est d’ailleurs comme cela qu’il comprit qu’il aurait dû lui dire directement, ou qu’elle ne l’apprenne pas alors qu’il avait avoué sans le vouloir. Elle était son ex, il tenait à elle, elle méritait de le savoir autrement. Mais les choses étaient faites et maintenant il devait être honnête avec elle. Peut-être que cela n’allait rien lui faire à Cam’, peut-être même qu’elle-même n’était pas seul et donc que ça ne ferait pas d’histoire. Wayne était mal à l’aise, c’était bien la première fois qu’une situation comme elle se passait, en même temps après leur rupture, Wayne avait été en France et donc Camélia ne l’avait pas vu avec une autre femme, avant qu’il ait cette histoire sérieuse. « Alors...parles moi un peu d'elle. Vous...vous êtes mariés ? Elle doit être géniale pour que tu lui proposes de te suivre à des milliers de kilomètres de sa famille. » Wayne la regarda dans un premier temps sans rien dire. Ce n’était pas vraiment avec elle qu’il voulait avoir ce genre de sujet de conversation. Bien sûr ils pouvaient tout se dire, mais il trouvait cela délicat, parce qu’elle était Camélia et elle avait énormément compté pour lui, encore aujourd’hui malgré les années passé, trop même alors qu’il aurait du carrément l’oublier. Mais bon, la revoir là, dans sa ville natale lui faisait un tel choc qu’il était complètement confus. « Tu veux vraiment qu’on parle de ça ? Enfin je veux dire… Ça me fait bizarre de parler de cela avec toi… enfin… on est fiancé en fait et oui elle est génial. » Dit-il en la regardant et lui dire ça, ça lui faisait vraiment bizarre. Elle était complètement différente de sa fiancée, leur relation l’avait été aussi. Tout était différent, c’est peut-être pour cela qu’au début de sa relation actuelle, il pensait toujours à Camélia même s’il devait tirer un trait. Elles étaient deux femmes différentes et c’est pour cela qu’il les aimait toutes les deux au départ. Au départ seulement ? Il ne savait pas mais il s’interdisait de penser à cela, ce n’était pas bien, pas bien du tout même. Changeant la direction de son regard, il ne savait pas comment agir avec elle, c’était la première fois qu’il était comme ça avec elle, avec n’importe quelle femme d’ailleurs. « Et toi ? Tu as quelqu’un dans ta vie ? » Demanda-t-il alors, il demandait ça comme si c’était juste pour lui retourner la question, alors que ça ne l’était pas comme ça. Non mais il devrait se foutre des baffes lui-même des fois.
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MessageSujet: Re: Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne]   Le passé, c'est de l'avenir en construction. [feat Wayne] EmptyLun 14 Oct - 0:29

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Ces gentilles retrouvailles gênantes étaient en train de le devenir encore plus. J'avais l'impression que plus on parlait, plus la situation nous rendait mal à l'aise tous les deux, comme si elle nous échappait complètement et prenait un tournant que nous aurions justement voulu éviter. Je me sentais bête d'être aussi surprise de le savoir en couple, après tout, Wayne était un homme génial, intelligent, beau garçon, protecteur, impliqué dans son couple. Le genre d'homme qui faisait craquer les filles par sa façon d'être. Il avait toujours eu beaucoup de succès auprès de ces demoiselles, et j'avais été flattée et touchée d'être celle qu'il avait choisi parmi toutes ces filles qui voulaient sortir avec lui.

Je me mordillais la lèvre inférieure nerveusement lorsqu'il parla d'elle, m'annonçant qu'ils étaient fiancés, et qu'elle était géniale. Fiancé. Wayne était fiancé et allait se marier avec une femme qu'il aimait. Je n'en revenais pas. Je voulus esquisser un sourire, mais il n'en résulta rien d'autre qu'une grimace. Je le croyais sur parole quand il disait qu'elle était géniale, et j’espérais que ce soit réellement le cas, car il méritait une femme qui saurait prendre soin de lui, et l'aimer réellement. Je n'arrivais pas à m'imaginer quelle était cette perle rare qui allait réussir à passer la bague au doigt au docteur Lockwood. Brune, blonde, rousse ? Que faisait-elle dans la vie, comment s'étaient-ils connus, qu'aimait-il chez elle ? Tant de questions qui resteraient sans réponse, car je n'oserais jamais les poser au jeune homme.

Comment, après toutes ces années, l'annonce de ses fiançailles parvenait à me tordre comme cela l'estomac ? C'était invraisemblable. Je savais bien que ce n'était pas comme si il allait m'attendre indéfiniment, comme si il avait mis sa vie amoureuse entre parenthèses le temps de son séjour en France, mais jamais je n'avais imaginé qu'il ai été sur le point de se marier. Je parvenais tellement bien à l'imaginer, impeccable dans son beau smoking noir, sourire aux lèvres, disant « oui » pour toujours à celle qu'il aimait. Et je le voyais rentrer chaque jour après sa garde, la serrer dans ses bras, câlinant les enfants qu'ils ne manqueraient pas d'avoir tous les deux. Et mon cœur se serrait encore davantage.

J'ignorais combien de temps nous étions restés silencieux, ou combien de temps j'étais restée plongée dans mes pensées, mais lorsque Wayne me demanda à mon tour si j'avais quelqu'un dans ma vie, je me secouais un peu pour reprendre contenance, et tentais de lui cacher le trouble qui s'était emparé de moi :

« -Quoi ? Non je...non, je n'ai personne dans ma vie en ce moment. » balbutiais-je lamentablement, ne parvenant pas à soutenir son regard plus de quelques secondes.

Personne dans ma vie, et personne dans mon lit non plus si c'était la question. Comment lui dire que je ne m'étais jamais autorisée à tomber amoureuse depuis notre rupture, que même si j'avais eu des copains ou des copines, leur donner mon cœur avait toujours été une épreuve à laquelle je n'avais jamais pu me résoudre. Peut-être que c'était pour ça que je n'arrivais pas à aller de l'avant, et que j'avais cette sensation de stagner alors que tout le monde autour de moi évoluait, parce que j'accordais trop d'importance à une amourette d'adolescents qui était finie depuis bien longtemps déjà. Il était sûrement temps que je me prenne enfin en main, que je tourne la page. Comme Wayne avait réussi à le faire.

Un nouveau silence pesant régna dans la salle de repos, et j'avais beau chercher comment enchaîner, rien d'autre ne me venait en tête que ce mot de « fiançailles » et des images violentes d'un Wayne aux anges attendant une mystérieuse fiancée qui remontait l'allée d'une église, splendide -évidemment- dans sa belle robe blanche qui lui allait à merveille.

« -Hé Blondie, on doit retourner à la caserne maintenant. Je sais pas où t'as été cherché ton café, mais il serait temps que tu reviennes ! »

Je me retenais à grand peine de pousser un soupir de soulagement en entendant la voix de Sam retentir dans le talkie-walkie, presque enchantée à l'idée de pouvoir quitter cette pièce hostile, à laquelle j'associerais surement jusqu'à la fin de ma vie l'annonce du mariage prochain de mon ex petit-ami. Je me décollais donc du canapé et partais d'un pas rapide vers la porte de la salle de repos, bien décidée à quitter celle-ci aussi vite que possible. Si vite que je faillais même en oublier la présence de Wayne et me tournant d'un bloc vers lui, je bloquais quelques instants sur la façon la plus adéquate de clôturer cet étrange échange.

« -Je, euh...je dois y aller. Ça m'a fait plaisir de te revoir. Et euh...félicitations, je crois, pour tes fiançailles, Wayne ! » parvins-je finalement à articuler, assez difficilement, avant de quitter la pièce d'un pas beaucoup trop raide pour être naturel.

Finalement, la soirée s'était révélée bien plus riche en émotions que prévu. Non seulement j'avais appris que le premier homme que j'avais aimé dans ma vie, sans qu'il fasse parti de ma famille, était de retour en ville, travaillait dans le même milieu professionnel que moi, ce qui faisait que nous allions sans doute souvent nous voir à l'avenir, mais également qu'il était fiancé. Passant sans un mot devant Sam qui me demanda abruptement où était son café, je récupérais les clés de notre ambulance et grimpais sans attendre dans le véhicule, espérant que mon mentor tairait les questions qu'il mourrait déjà d'envie de me poser, et qu'il me laisserait ruminer en paix dans mon coin. J'en étais presque à espérer qu'une intervention urgente, difficile, lourde nous pousse à nouveau sur les routes, même si nous devions rester présents plus longtemps que notre garde ne nous l'imposait. J'étais prête à tout, j'avais été formée pour, j'avais appris à agir en conséquence, j'étais déterminée et volontaire.  Oui c'était vrai, j'étais prête à tout, à survivre à tout, mon histoire elle-même en témoignait, mais peut-être pas à voir mon ex copain être heureux avec une autre.
Spoiler:
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