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Harrison R. Goodwin


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Harrison R. Goodwin
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http://snowflake-lane.forumactif.com/t750-harrison-goodwin-once-i-don-t-care-about-you-good-luck-getting-that-back https://snowflake-lane.forumsrpg.com/t725-harrison-y-a-rien-a-la
Congratulations, you're a cunt. ❞  Tumblr_m3es3ubHLx1qmuesuo1_500 ◗ CELEBRITE : Adam(reallyhot)Levine.
◗ CREDITS : © Tumblr & Bazzart.
◗ ÂGE : 40
◗ STATUT : Dans la merde. Mais vraiment, vraiment dans la merde.
◗ EMPLOI, ETUDES : Une certaine passion pour ruiner ma vie et celles des autres.
◗ ADRESSE : Ma bagnole. Définitivement ma bagnole.
◗ MESSAGES : 383
◗ POINTS : 5661
◗ CURRENTLY : Congratulations, you're a cunt. ❞  959784MK

"So, do it. Decide. Is this the life you want to live? Is this the person you want to love? Is this the best you can be? Can you be stronger? Kinder? More Compassionate? Decide. Breathe in. Breathe out and decide"

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MessageSujet: Congratulations, you're a cunt. ❞    Congratulations, you're a cunt. ❞  EmptyLun 29 Juil - 2:39


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CONGRATULATIONS, YOU'RE A CUNT


L a nuit était tombée depuis quelques heures déjà sur Winnipeg lorsque Harrison Goodwin s'installa à une table de ce petit bar miteux en bord de périphérie. Il s'y était rendu car il savait qu'il ne croiserait personne de ses connaissances ici. Ce soir-là, sa femme ne travaillait pas et se chargeait de s'occuper de leur fille. Les deux devaient dormir depuis longtemps déjà et Harrison n'aurait le droit de voir sa princesse que le lendemain après-midi au plus tôt. Depuis que JJ l'avait mis à la porte, il lui semblait qu'elle prenait un malin plaisir à retarder les rendez-vous qu'il avait avec sa fille. Harrison la laissait gentiment tirer sur la corde mais il n'était pas dupe et ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne lui fasse comprendre que son petit jeu n'allait pas durer. Quoiqu'il en soit, ce soir-là, Harrison avait eut envie de se divertir quelque peu en descendant quelques whisky dans la boîte de striptease de la ville. C'était Aaron qui lui avait parlé de ce coin-là en lui disant que s'il avait envie de se rincer l'oeil l'endroit était parfait mais qu'il avait plutôt intérêt à prendre rendez-vous dès le lendemain pour un dépistage du VIH s'il comptait consommer sur place. Sur le coup, cela avait fait rire le jeune professeur mais à présent il avait surtout envie de voir de ses propres yeux ce qui valait cette réputation à l'établissement.

Il fut placé par une grande brune un peu forte et qui semblait assez âgée. Celle-ci se permit d'entrée de l'appeler "mon chou", ce qui eut le don de crisper Harrison au plus au point. Il avait beaucoup de mal avec les inconnus qui se permettaient ce genre de familiarité. Il n'était pas un de ces camionneurs de merde bidonnant qui venait ici pour se vider avant de répartir pour le Nebraska ou il ne savait quel comté à la con. Mais il ne fit pas d'esclandre, et puisque la marâtre lui laissa le choix, il décida de s'asseoir à la table la plus éloignée de la scène sur laquelle une grande rousse se déhanchait lassivement. La pauvre poupée transpirait sous les projecteurs, ce qui n'enlevait rien à sa beauté. Elle avait l'air cependant un peu perdue, ses gestes étaient certes sensuels mais son regard se portait souvent vers le fond de la salle du côté de l'entrée. Elle semblait attendre quelqu'un et Harrison se posa alors la question de savoir si ce n'était pas un peu plus qu'une simple boîte de striptease. Aaron avait eut raison, l'ambiance était glauque à souhait mais il y avait un petit côté rétro dans la décoration de la boîte qui cachait l'aspect miséreux de l'établissement.

Goodwin descendit deux ou trois whiskys les deux heures passant. Il était attaché à sa solitude, le fait de boire seul ne lui posait aucun problème. Pendant ce temps-là, il pensait à ses nombreux problèmes. À commencer par sa femme avec qui il n'arrivait pas décidément pas à recoller les morceaux malgré leurs efforts, puis à sa fille qui n'aurait jamais la vie qu'il avait espéré pour elle puis enfin à Samara et tout le bordel que cela comprenait. Il se demanda une nouvelle fois ce qui lui avait pris d'entamer une liaison avec une de ses élèves. Au final, bien que cela lui ait apporté du plaisir il réalisait à présent que les conséquences n'étaient pas anodines mais il ne parvenait pas à s'empêcher de penser à elle. Il sortit alors son téléphone de sa poche pour lui envoyer un message puis se ravisa en voyant l'heure tardive affichée sur son téléphone, il ne tenait pas à la réveiller surtout lorsqu'il ne savait pas vraiment quoi dire... C'est alors que la musique changea brusquement le faisant sursauter, le jeune homme leva la tête vers la scène et vit une nouvelle danseuse faire son entrée. Harrison dut plisser les yeux pour distinguer les traits de son visage. La danseuse en question avait l'air assez jeune ou du moins plus que d'habitude. Elle s'était hissée sur le podium avec une lassitude presque non dissimulée. Son regard était vide, embué, comme si elle avait consommé quelque chose avant de monter sur scène. Sa tenue était sexy au point de l'indécence. Pour la première fois de sa vie, Harrison ne fut pas à l'aise à la vue d'une striptease, elle n'était pas excitante bien que sexy, elle lui faisait... Mal au coeur pour ainsi dire. Ce n'était pas de la pitié non, car Harrison savait que ça n'en était pas, il était touché par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux et ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait poussé cette jeune fille à pratiquer un métier aussi sordide.

Quoiqu'il en soit le public avait l'air conquis, tout les gros porcs de la première rangée étaient aux anges et tendaient les mains vers elle en vain. La jeune femme trouvait toujours un moyen, par un geste de danse gracieux d'éviter les mains grasses qu'on approchaient de sa frêle silhouette. Le faible sourire qu'elle parvenait à afficher ne dupait pourtant pas le jeune professeur qui se demandait pourquoi il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Il termina son verre à la hâte et se mit à inspecter son visage, isolant toute connotation sexuelle de la scène pour se concentrer sur ce regard qui semblait avoir tellement à dire. La vie était tout de même bien étrange, comment une si belle jeune fille pouvait se voir promettre un avenir de strip-teaseuse ? Harrison avait beau être un grand fan de ce type de club ( quel homme n'appréciait pas de voir des jeunes femmes à moitié nue se dandiner autour d'une bar) mais là c'était différent. Ce pouvait être une scène appréciable lorsque la jeune femme était consentante et dansait avec passion sur le pôle, ce n'était visiblement pas le cas.


C'est alors qu'il y eut un retournement de situation. Harrison était en train de fixer la danseuse lorsqu'un des bonhommes de devant tandis la main, et tenta d'arracher le string de la jeune femme. "Qu'est-ce que tu fais espèce de connard ?" Harrison se leva d'une traite et se dirigea d'un pas vif vers l'homme goguenard qui se croyait véritablement drôle soutenu par les rires gras de ses amis. La danseuse avait rattrapé ses sous-vêtements de justesse et semblait décontenancée. Ni une ni deux, Harrison la vengea en lançan son poing en pleine figure de l'américain moyen qui lui faisait face. De là tout s'enchaîna, les coups commencèrent à pleuvoir et les amis du connard se mirent à le défendre. Baston générale. Les nombreuses années de boxe d'Harrison furent mis à service, gauche droite, gauche droite, il fut blessé à la lèvre mais cela ne l'empêcha pas de mettre le gros blond au crâne dégarni à terre lui assénant un magnifique coup de pied dans les côtes. Il sentit alors que quelqu'un le ceinturer par derrière, il tenta de se débattre mais il sentait enfermé dans un étau. Un hurlement de colère sortit du fond de sa gorge, le bar était sens dessus dessous, Harrison se dégagea, renversant une table au passage. Il prit alors violemment le bras de la jeune strip teaseuse la faisant descendre du bar lorsque celui qu'il savait être le patron s'interposa lui demandant où ce qu'il comptait se barrer avec celle qu'il appelait "sa gazelle". Harrison le regarda de haut en bas, outré, alors qu'un vigile en profitait pour le retenir par les bras : "Je t'autorise même pas à me parler fils de pute, t'es même pas foutu de prendre soin de tes danseuses, qu'est-ce que tu me parles !"
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MessageSujet: Re: Congratulations, you're a cunt. ❞    Congratulations, you're a cunt. ❞  EmptyMar 13 Aoû - 12:50




Congratulations,
you're a cunt.


Une sale journée, c'est le cas de le dire. Charlie avait passée toute sa journée dehors, passant son temps à marcher et demander des clopes -ou autre- aux gens qui passaient. Durant la nuit, un homme avait réussi à entrer chez elle et à squatter sa maison sans aucunes gènes. Elle avait tentée de le faire sortir, en vain. C'est pourquoi finalement, Charlie était sortie, décidant de remettre ça à plus tard si le besoin était là. Elle avait marché dans cette ville, demandant donc des cigarettes pour faire passer le temps mais aussi pour se faire des réserves, la majorité des personnes la rejetant, pour ce la jeune femme dévergondée et fauchée qu'elle laissait paraître. Mais elle avait tout de même réussi à remplir une moitié de boite, grâce à ses pervers qui profitait de sa demande pour se rincer l'oeil, des sans-abris avec qui elle s'était lié d'amitié, ou encore de simples personnes aux bon coeur qui lui offrait une cigarette et une compagnie le temps d'en fumer une. Ces personnes là, c'était ses préférés. Ils faisaient comme si ils avaient affaire à une simple jeune femme à court de cigarettes, jolie, souriante et agréable. Charlie discutait toujours tranquillement avec ces gens là, les passants pouvant presque croire qu'ils étaient des personnes qui ne s'étaient pas vu depuis des années et qui rattrapait le temps perdu. Elle parlait avec eux, sans entrer dans les détails de sa vie, de même pour eux, et ça, la jeune brunette l'appréciait. Ça lui changeait de ceux qui la regardait de travers, pour ses vêtements trop grand tout droit sortie d'une aide, de ses bleus au visage et aux bras, et cet air blasé qu'elle ne quittait jamais.
Elle savait que beaucoup éprouvaient de la pitié ou du dégoût rien qu'en posant son regard sur elle. Mais elle avait prit l'habitude, depuis tout ce temps, n'y prêtant même plus attention, comme si cela faisait partie du décors. Cela faisait partie de ses malheurs après tout; les regards qui la dévisagent et la jugent sans même savoir qui elle était réellement.
"Bah, de toutes façons, il ne ratent pas grand chose."
C'est ce qu'elle se disait à chaque fois, toujours aussi négativement.
Et finalement, la nuit commençait à tomber et il était temps pour elle d'aller travailler.

Elle était rentrée par l'arrière du bar, se rendant directement dans une chambre libre pour mettre ses vêtements de "scène". Des petites tenues que lui avait donné l'une de ses collègues, par simple gentillesse. Oui, car Charlie s'entendait plutôt bien avec les autres filles de la boîte, malgré le regards et jugements de certaines pour son jeune âge qui se voyait facilement. Mais il y avait aussi les autres filles également victime des chantages de leurs patron, celles que l'homme avait sorti de la merde en leurs offrant une maison ou un appartement miteux ainsi que de faux papiers, en échange de leurs services. Tout comme elle, ces filles là ne pouvaient plus faire demi-tour, car elles avaient des tonnes de dettes envers cet homme... Alors elles baissaient les yeux, se la fermait, et bossaient. Encore et encore. Tout comme elle. Et ces filles là savaient ce qu'elle risquaient à répondre à ce dénommé Billy, car nombreuses sont les fois où l'homme avait frappé Charlie car elle avait été trop arrogante avec lui  ou refusait de travailler. Car elle était ce genre de fille, tentant de se dresser contre celui qui les commandait et se prenait finalement les coups devant son "clan". Car c'était un peu ce qui s'était formé: un clan. Il y avait les "vraies", celles qui travaillaient parce qu'elles aimaient ça, généralement les plus âgé, et les "petites", ceux qui étaient dans les même ennuies que Charlie. Généralement ces deux clans ne s'entendaient pas du tout, il n'y avait que Tania, la voisine de la brune et "vraie", qui restait dans son coin à ne rien demander à personne. Car elle faisait un peu partie des deux; elle faisait ce travail par choix, et n'avait aucuns problèmes avec le patron. De plus, elle appréciait plutôt bien Charlie, pour sa force de caractère et le fait qu'elle osait répondre à son patron.
C'est après s'être changée, sur le point de descendre pour se rendre au bar que la danseuse put apercevoir dépasser de son sac sa petite boite de fer où elle cachait ses divers drogues. Shit, héroïne... Finalement, elle l'avait prise, s'enfermant un instant dans la chambre pour sortir une demi pilule de sa boite et la poser entre ses deux cartes d'identité. La vraie, et celle de "Fauve". Elle l'avait écrasée, et après avoir fait de la poudre une petite rangée, elle sorti de la poche de son pantalon plié à côté d'elle un bout de papier roulé, inhalant finalement la poudre de son nez.
Après avoir reniflé quelques instants, puis avoir rangé ses affaires, elle prit enfin le chemin vers le bar, descendant les escaliers d'un pas nonchalant.

Une fois arrivée, elle retrouva ce bar miteux, aux clients gras et douteux. Il y avait toujours cette odeur de cigarette et d'alcool qui tournait dans la pièce, et ses rires et paroles pervers qui raisonnaient. Elle avait horreur de ça, mais grâce à ce qu'elle venait d'avoir prit, Charlie avait visiblement l'air de s'en ficher cette fois-ci.
Elle avait regardée un instant les pistes, voyant alors, en train de danser, l'une de ses collègues "petite". Elle la connaissait bien; c'était Klara, cette belle rousse qui avait tendance à elle-même la faire frisonner de désir. Elle s'entendait assez bien avec elle, et d'ailleurs, il y a bien eu une fois où les deux jeunes femmes s'étaient enfermé en cachette dans l'une des chambres de service pour se donner un petit plaisir. Mais ce qui il y avait entre elles n'était rien d'autre que de l'amitié. Et de l'attirance, certes.
Durant un bon moment, Charlie s'était contentée de la regarder, la rousse finissant par l’apercevoir et lui faire de l'oeil tout en dansant, malgré sa fatigue. Dans son coin, la brunette souriait bêtement en la regardant, complètement défoncée. Et finalement grâce à la lumière qui était venue vers sa "collègue", Charlie avait put voir la transpiration sur elle et les cernes sous ses yeux; elle était morte de fatigue. Elle lui avait alors fait signe de sortir, qu'elle allait prendre le relais, la belle rousse l'écoutant.
Et c'est à peine en se croisant que la brune avait posé sa main sur sa hanche et l'avait embrassé, la rousse se laissant faire, aux plus grandes joies des clients qui ne put s'empêcher de montrer leurs joies en leurs criant des mots, qui d'ailleurs passait complètement par la tête de Charlie.
-"Va t'reposer. T'as l'air crevée..." Lui avait murmurée la brune à l'oreille, le regard inquiet.
-"C'est bon t'inquiète, j'm'occupe d'un gars et je rentre." Avait-elle tentée de la rassurer, lui confiant un sourire en coin.
Charlie ne savait plus quoi lui dire, Klara passant alors un instant sa main sur sa joue avant de s'en aller, s'asseyant sur une chaise au bar pour aller parler à l'un des hommes, du moins, lui faire son offre...

Une fois sur la scène, la musique avait changé, Charlie devenant alors Fauve, la danseuse prostituée qu'elle était. Elle dansait tout en planant, laissant la drogue faire son effet tout en faisant son boulot. Elle ne réfléchissait pas, ni ne pensait. Elle dansait juste, le regard vide.
Avant de faire ce travail, elle n'avait jamais touché à toutes ces merdes, mais elle était tellement au bout du rouleau, elle avait tellement marre de se sentir détruite et triste lorsqu'elle dansait devant tout ces hommes, que c'était la bien l'un des meilleurs remèdes qu'elle avait trouvé pour effacé tout ça. Ses émotions qui la rongeait depuis toujours. Grâce à cela elle arrivait à y trouver un quelconque plaisir, du moins à croire à ce plaisir. Elle laissait faire les choses, parce quelle n'avait pas le choix...
Mais elle fut soudainement réveillée de son planage par un homme qui avait tenté de retirer son string, la brunette ayant tout juste le temps de voir le doigt s'agripper au sous-vêtements pour se reculer tout en l'empêchant de le lui arracher. Elle n'avait pas réellement eu peur de se retrouver nu devant eux, car après tout ses parties intimes... N'était pas si intimes que ça, on pouvait le dire. Mais elle avait horreur de se faire ridiculiser, c'est pourquoi elle était sur le point de pousser une gueulante tout en préparant sa main à la gifle. Mais elle n'eût pas le temps de cela qu'un homme, tatoué et plutôt charmant même, avait donné un coup de poing à la figure du porcs.
Un bagarre général, elle restait sans bouger à le regarder. Ce mec venait de la défendre? Elle avait du mal à y croire.
Et c'est alors qu'elle commençait tout juste à planer de nouveau en regardant les hommes se battre que la tatoué l'avait prit violemment par le bras, la jeune femme ne pouvant s'empêcher d'émettre un cri de surprise et de douleur. Et bras étaient si frêles... Rien qu'une petite tape lui faisait mal.
-"Hé, mec! Fait gaffe putain!" Avait-elle crié de colère, tout en tirant son bras pour tenter de se libérer.
Mais son patron fit soudainement face aux deux, la femme n'ayant pas réussi à comprendre ses mots mis à part "gazelle", ce surnom dont elle avait horreur. Le tatoué lui avait répondu tout en l'insultant, aux plus grandes joies de la brunette, mais c'est en voyant un garde prendre le bras libre de l'homme que Charlie fit une tape sur le torse du grand homme en noir:
-"C'est bon l'bulldog, j'm'occupe de lui!"
Car même si il serrait un petit peu trop son bras, il l'avait tout de même défendu, la jeune femme lui chuchotant alors à l'oreille:
-"Tu fais style et tu te la ferme."
Puis elle s'adressa au patron:
-"C'est bon laissez euh... Monsieur. On monte en haut et vous n'aurez plus aucuns problèmes. Je prendrais soin de lui, hein mon joli?"
Elle passa alors un instant sa main sur la joue de l'homme, le patron et le vigile finissant par s'en aller. La brune avait alors soudainement effacé son sourire:
-"Monte avec moi, que j'm'occupe au moins de ton bout d'viande là." Dit-elle, tout en lançant son menton et son regard haineux vers sa lèvre éclatée, en sang.
Elle prit un air presque menaçant, irritée de la force qu'il mettait à son bras, mais aussi car elle ne voulait pas croiser le regard de son patron pour la soirée.
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Harrison R. Goodwin


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MessageSujet: Re: Congratulations, you're a cunt. ❞    Congratulations, you're a cunt. ❞  EmptyLun 19 Aoû - 10:16


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CONGRATULATIONS, YOU'RE A CUNT


P arfois Harrison se demandait vraiment ce qui lui prenait lorsqu'il décidait de venir en aide à une femme. Son instinct de justicier lui avait souvent valu des ennuis dans le passé mais il n'arrivait pas à retenir la leçon car il n'avait pas à dompter son impulsivité. Il avait trop de mal avec ces mecs qui se permettaient de se montrer violent envers les femmes sans aucune raison, qui se permettaient des choses qu'ils ne devraient pas. Et le comportement du mec de ce soir dépassait nettement les limites. D'habitude, Harrison n'avait pas beaucoup de respect pour ces femmes qui se dandinaient autour d'un poteau, prenant des poses suggestives mais pour lui il était évident qu'elles ne méritaient pas non plus d'être maltraitées, qu'on leur manque de respect verbalement, physiquement ou qu'on leur parle mal. La majorité d'entre elles étaient là de force et non pas par choix, c'était pratiquement toutes des jeunes femmes qui s'étaient retrouvées dans le tourbillon infernal de la vie et qui n'avaient trouvé que ça pour s'en sortir. Elles n'avaient donc pas besoin du supplément gros connard et c'est ce que Harrison avait pensé lorsqu'il avait déclenché cette bagarre générale au sein du bar. Le patron semblait fou de rage mais Harrison n'en avait pas grand chose à foutre, il tenait toujours la jeune femme par le bras et desserra légèrement son étreinte lorsqu'il comprit qu'il devait vraiment lui faire mal. Il savait que dans quelques secondes il serait dans la ruelle d'à côté en train de se faire passer à tabac par les vigiles du bar mais ça non plus ça ne lui faisait pas peur, des razzias il s'en était pris pas mal à New York et les mecs de la sécurité de ce bar lui semblait être des nounours à côté de ce qu'il avait connu.

Il ne savait pas pourquoi mais la jeune femme décida de rester ici et de le faire monter en haut. Il haussa les sourcils alors ça c'était la meilleure, il essayait de la sortir de là et elle au contraire comptait rester ici. Goodwin se sentait au bord du désespoir. "T'es malade ou quoi ?!" demanda t-il à la jeune femme. Elle était vraiment bizarre, Goodwin la regarda quelques instants, elle faisait droguée et fatiguée, son visage était marqué et on aurait dit qu'elle avait déjà vécu toutes les guerres. Harrison espérait vraiment qu'aucune de ses soeurs ne finiraient un jour comme ça, c'était un spectacle tellement pitoyable et pathétique qu'il eut sincèrement de la peine pour elle. Il accepta néanmoins de monter avec elle, après tout le temps qu'elle passerait avec lui ça serait du temps en moins avec un autre de ces gros porcs. Le patron semblait hésiter, il jaugea Harrison du regard, ce dernier le soutint évidemment, fou de rage. Il leur montra finalement le chemin pour accéder aux chambres, le jeune homme continua de le suivre d'un regard noir pendant que la stripteaseuse prenait les devants. Ils montèrent un escalier crasseux jusqu'à l'étage. Les murs étaient d'un rouge passé et Harrison était réellement dégouté de la dégueulasserie des lieux, il avait connus des bordels beaucoup plus propres que ça, l'Espagne ferait peut-être bien de donner quelques cours d'hygiène au Canada. La jeune femme ouvrit la dernière porte au fond à gauche et tout deux s'engagèrent dans la chambre. Le lit était fait, les draps peut-être propres mais la chambre n'en était pas moins horrible. L'ambiance était moîte humide, et un pauvre ventilateur s'égosillait à essayer de rafraîchir la pièce. "Je crois qu'on va ouvrir la fenêtre avant toute chose." déclara Harrison. Il joignit le geste à la parole et le vif courant d'air qui entra dans la pièce le fit se sentir toute de suite mieux. Il se dirigea par la suite devant le miroir pour constater l'ampleur des dégats. C'était moins pire que ce qu'il pensait. "Comment tu fais pour bosser dans un truc pareil, je te comprends pas." il poussa un long soupir. "Je suis sûr que t'as même pas dix-huit ans. Tu devrais être au lycée ou à l'université, tu devrais te sortir de là, y'a assez de personnes ici pour t'aider, y'a assez de gens biens pour te prouver que tu n'as pas à faire ça, tu devrais vraiment y réfléchir."
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MessageSujet: Re: Congratulations, you're a cunt. ❞    Congratulations, you're a cunt. ❞  EmptyLun 26 Aoû - 16:12




Congratulations,
you're a cunt.


Elle avait put sentir la main de l'homme se déserrer lorsqu'il réalisa sans doute que la brunette était loin d'être aussi coriace que les hommes qu'il venait de mettre au tapis. Charlie le regardait du coin de l'oeil, le regard presque haineux, lorsqu'elle put l'entendre la traiter de malade, mais elle ne fit comme si elle n'avait rien entendu, ne voulant pas rester une seconde de plus dans cet endroit qui grondait de porcs sans cervelles. Habituellement, elle n'y prêtait pas tant d'attention, elle qui supportait ça depuis déjà quelques années. Une petite brebis qui se baladait en plein milieu d'un troupeau de porcs, elle en avait l'habitude, mais lorsqu'au milieu de tout ça il y avait un tout autre genre d'homme. Elle connaissait parfaitement ce genre d'homme, après toute ces années elle a bien eu le temps de les analyser après tout. Et lui, il était plutôt du genre à venir ici seulement pour se noyer dans l'alcool, tout en regardant les filles, mais sans réellement les mater, non, plutôt en réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien faire ici. Habituellement, lorsqu'ils tombaient sur des "vraies", ils se fichaient royalement d'elles, allant même jusqu'à ne pas les aimer. Mais lorsqu'ils tombaient sur des "petites" tel que Charlie, ils avaient l'habitude d'éprouver de la pitié pour elles. Et c'était sans doute le cas de cet homme, mais Charlie elle, avait horreur qu'on éprouvait de la pitié pour elle. Elle les envoyait toujours boulet, ou leurs faisait comprendre qu'ils n'avaient pas à se mêler de ses problèmes.
D'où ce regard haineux qu'elle lui lançait discrètement, ressentant la pitié et le dégoût qu'il éprouvait pour elle.

Dès que son patron indiqua de son doigt boudiné Charlie avait tourné les talons, s'y dirigeant tout en jetant de temps en temps un oeil derrière elle, s'assurant que le tatoué la suivait bien. Elle réussissait tout juste à voir clair devant elle, encore bien amochée par la drogue qu'elle avait prise.
Elle marchait rapidement sur ses talons hauts, espérant que l'homme n'est pas le temps de bien regarder autour de lui pour juger davantage cet endroit crasseux et presque morbide où elle travaillait. La brunette était aller jusqu'à la chambre où elle s'était changé il y quelques temps.
Une fois entrée, Charlie s'était empressée de prendre son sac et s'asseoir sur le lit, sortant de son soutien-gorge le peu de billets qu'elle avait récupérer pour les compter un instant, pendant que l'homme ouvrait la fenêtre la chambre.
-"Fait chier! J'ai même pas assez pour m'payer à bouffer."
Râla-t-elle, avant de fourrer les billets dans son sac et le poser à ses pieds, retirant alors ses talons tout en écoutant à moitié ce que l'homme lui disait. Il faut dire, elle était si défoncé que la moitié des mots passaient dans sa tête, le reste elle les déchiffrait:
-"Comment tu fais pour bosser dans un truc pareil, je te comprends pas. Je suis sûr que t'as même pas dix-huit ans. Tu devrais être au lycée ou à l'université, tu devrais te sortir de là, y'a assez de ..."
... Blablabla. Elle finit pas ne même plus l'écouter. Mais elle le regardait, toujours avec ces yeux à la fois haineux, mais qui se plissaient pour tenter de bien voir son visage. Elle avait carrément la flemme de lui répondre, mais d'un côté, si il lui fallait faire la causette pour récupérer un peu de frics...
Elle finit par détourner son regard, passant sa main dans ses longs cheveux bruns, regardant par la fenêtre face à elle. Une petite brise de vent fraîche passait sur son visage, elle trouvait ça agréable.
-"Ecoute mon gars, j'ai 21ans ok? Tu peux lire mes papiers, c'est bien s'qui est écrit. Donc si tu veux m'baiser, t'aura pas d'blèmes."
Elle soupira à son tour, le regardant enfin dans les yeux:
-"T'es déjà venu aussi, ou j'te file les tarifs?"
Elle avait dit ça d'un ton si agacé, que n'importe aurait prit ça d'une sale façon. Mais elle ne se rendait même pas compte de son état...

Elle avait le don pour être cru, dire ce qu'elle pensait sans la moindre retenu. Même si elle savait parfaitement que cela avait le don de déstabiliser n'importe qui. Elle en avait prit l'habitude. Faire les choses vite fait bien faites, c'est comme ça qu'elle fonctionnait, et même pour les paroles. Ses phrases étaient d'un vocabulaire très pauvre, mais lorsqu'elle parlait, au moins on savait directement se qu'elle voulait dire. Et puis, elle n'avait jamais réellement apprit à bien parler... Sa mère était encore plus dévergondé qu'elle, et son père en avait rien à faire d'elle, de plus, son entourage était loin de faire partie des petits bourges. C'est pourquoi elle était comme ça; cru, vulgaire, et sans la moindre grand vocabulaire. Elle ne savait même pas ce que voulait dire le mot "tact", c'est cas de le dire. Charlie savait que sa façon de parler était loin d'être celui que devrait avoir une jeune femme de son âge, du moins, une femme tout court. Mais elle n'y pouvait rien, elle vivait dans cette crasse depuis toujours.
Etudier? Elle y avait déjà pensé, c'est vrai. Mais qui voudrait d'elle? Elle était si violente, arrogante et vulgaire, elle ne tiendrait même pas une journée au sein d'une quelconque école. Les professeurs ne la supporteraient pas, les élèves la fuiraient, elle en était parfaitement consciente. Elle pourrait s'en ficher, mais elle se fichait déjà de pas mal de choses.
Sa famille disparue qui la rendait orpheline, ses problèmes d'argents, sa maison au bord de la ruine, son corps complètement mutilé, son travail... Tout ça, elle devait le supporter, et par conséquent s'en ficher et faire avec. C'était déjà assez, non...?
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MessageSujet: Re: Congratulations, you're a cunt. ❞    Congratulations, you're a cunt. ❞  EmptyMer 9 Oct - 16:50

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