These violent delights, have violent ends (Zahraa)
Invité
Sujet: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 12:42
zahraa elenore mackelden
Je m'appelle Zahraa Elenore Mackelden et j'ai 31 ans, puisqu'en effet je suis né(e) le 14 Mars 1982 à Toronto, Canada. Ma situation sociale est actuellement moyenne et j'habite à Snowflake Lane depuis dix mois; j'y suis barmaid au king's head pub et j'habite seule. Niveau amour, je suis actuellement célibataire et d'ailleurs, je suis homosexuelle. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un personnage inventé et c'est Olivia Wilde qui me prête son joli minois.
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 12:42
tell me your secrets
1992, Toronto – La chaleur de ce mois de juillet était étouffante, pesante. Le vent ne soufflait que peu et lorsqu'il le faisait, c'était pour diffuser un air chaud et sec. Dans le jardin des Mackelden, derrière la maison, on pouvait entendre des éclats de rires. Afin de se rafraîchir un peu, Zahraa avait prit le jet d'eau et jouait avec, s'éclaboussant gentiment. Mais madame Mackelden avait corsé le jeu, arrosant sa fille des pieds à la tête, si bien qu'une bataille d'eau avait éclater entre la mère et la fille. Elles riaient aussi fort que leur gorge le leur permettait, faisant sourire la voisine et lever les yeux au ciel le voisin. Elles étaient bien loin d'imaginer qu'une si belle journée serait gâchée par une bien triste nouvelle. Pourtant, lorsque le crissement de pneus se firent entendre, elles s'arrêtèrent toutes les deux, presque simultanément. Elles échangèrent un regard avant de sursauter en entendant la sonnette de leur maison retentir. C'est dans un silence total que la mère et la fille rentrèrent dans leur maison et que l'aînée alla ouvrir la porte tandis que la petite fille resta en retrait. Derrière la porte se tenait un homme, grand, musclé, la trentaine. Ce qui marqua le plus Zahraa, ce fut ces grands yeux gris, tristes. Dans son uniforme de l'armée, ni la mère ni la fille ne se demandèrent la raison de sa présence. Portant sa main à la bouche, madame Mackelden étouffa un cri de stupeur avant que l'eau ne lui monte aux yeux. « Toutes mes condoléances madame Mackelden, votre époux est mort en héro. ». Cachée derrière une commode qui avait eu la bonne idée de se trouver là, c'était la seule phrase que Zahraa avait pu entendre, le reste avait été étouffé par les pleures de sa mère. C'était en silence que les siennes coulaient le long de ses joues. Son père, son héro, était tombé au combat. Son cœur se serrait et plus elle voulait stopper ses larmes, plus elles redoublaient. Plusieurs fois son père avait voulu la préparer à cette éventualité et tout ce dont elle se souvenait, c'était qu'il lui avait demandé d'être fort. Pour sa mère. C'est tremblante et en étouffant des sanglots qu'elle se releva, doucement. Elle avait toujours refusé de croire qu'un jour il ne reviendrait pas, maintenant, elle devait se faire à cette réalité. Avec toute la douceur d'une enfant de dix ans, elle prit la main de sa mère avant de se blottir contre elle. Pour la réconforter et se réconforter elle même. Entre deux sanglots, elle entendit sa mère murmurer : « Pourtant c'était une belle journée. ». Une belle journée qui leur laissa un goût amer.
1997, Winnipeg - Les effluves d'alcool se faisaient sentir dans toute la maison. Zahraa fut obligée de réprimer un haut-le-coeur tant l'odeur l'incommodait. Elle commençait pourtant à en avoir l'habitude. Elle déposa son sac dans l'entrée et s'aventura dans la maison à pas de loup, ramassant au passage quelques bouteilles qui trainaient ici et là. Ce qui lui faisait peur ce n'était pas le ménage qui l'attendait, c'était de retrouver sa mère sans vie. Tuée à coup de vodka et téquila à cause d'un amour perdu qu'elle n'avait toujours pas fini de pleurer. Elle réprima un sursaut en se prenant les pieds dans une bouteille, manquant de s’étaler sur le sol, devant son salut à un meuble qui se trouvait là. Mais le bruit que provoqua son accident réveilla sa mère, allongée sur le canapé, qui émit un son guttural peu charmant. Zahraa laissa échapper un soupir, au moins, elle était vivante. « Za' c'est toi? ». D'un pas assuré, l'adolescente se dirigea jusqu'au salon et alla aider sa mère à se redresser. Elle ne prit pas la peine de répondre à sa mère, elle avait suffisament vu de déception dans les yeux de la femme. Elle savait que, bien qu'elle sache cela impossible, chaque fois elle espérait que cela soit son défunt mari qui franchisse la porte de leur pitoyable maison. Zahraa avait espéré que changer de ville l'aurait aidé, elle s'était trompée. Elle déposa rapidement un baiser sur le front de sa mère. « Vas te reposer, je vais ranger et préparer le diner. ». Elle y était habituée maintenant. Habituée à devoir tout faire à la maison, en plus de s'assurer de garder une moyenne correcte à l'école. Ce qui était plus difficile pour cette dernière tache, ses notes ne cessaient de dégringoler malgré ses efforts. Madame Mackelden fut bien incapable de se rendre jusque dans sa chambre, ainsi sa fille fut obligée de l'aider. Il était loin le temps de leur complicité, le temps où elle riait dans le jardin un jour d'été. Elle s'était envolé avec son père, enterrée à côté de lui, la ressortir aurait été comme profané son corps. Mais il ne restait plus que Zahraa pour s'en souvenir et en souffrir, alors cela n'avait pas beaucoup d'importance, pas vrai ?
2002, New-York - L'air était aux festivités dans le bar dont elle venait de passer la porte. Plusieurs groupes d'étudiants étaient présent, fêtant certainement la fin de quelconques examens. Elle balaya la place du regard, à la recherche d'une place où elle pourrait s'installer. Toutes les tables étaient prises, ainsi donc ne lui restait plus que le comptoir. Elle aurait préféré l'intimité d'une table, de préférence à l'écart des autres, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle s'y installa donc, un peu à contre-coeur, commanda un vodka tonique et observa discrètement le groupe d'amis qu'il y avait à sa droite. Ils étaient six, tous mieux habillé les uns que les autres. Quatre garçons et deux filles. Elle les regardait rire, boire, s'amuser, un sourire aux lèvres. Elle ne les enviait pas, elle les plaignait. Pour rien au monde elle n'aurait voulu de leur quotidien qui consistait à rester le cul assis sur une chaise et passer des examens. Sa vie à elle était bien plus intéressante. Son sourire s'évanoui quand son regard se planta dans celui d'une des jeune femmes du groupe. Une jolie blonde aux traits fins et aux yeux d'un bleu envoutant. Zahraa détourna alors le regard, ce soir là, elle avait le moral dans les chaussettes et elle ne tenait pas à attirer l'attention sur elle. Mais c'était trop tard, déjà la jeune femme s'était levée et venait s'assoir à côté d'elle, commandant une vodka tonique. Ce qui fit renaitre le sourire sur les lèvres de Zahraa. « Pourquoi tu es triste? ». C'était sortit de nul part, si bien que Zahraa avait même cru qu'elle avait imaginer ces mots. Mais le regard de la blonde planté dans le sien suffirent à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas rêvé. « Je ne suis pas triste. ». La jeune femme prit alors une gorgé de sa boisson fraichement servit avant de la regarder de nouveau. « Il y avait de la tristesse dans tes yeux quand tu nous regardais. ». Un large sourire se dessina alors sur les lèvres de Zahraa, ce qui sembla surprendre la jeune femme. Ce fut au tour de la brune de boire une gorgée de sa vodka tonique, prenant tout son temps pour répondre à son interlocutrice. « Peut-être que je suis triste de te voir perdre ton temps avec eux. ». Du menton, elle montra le groupe d'amis, qui avait à peine remarqué l'absence de la blonde. Comme si elle n'avait pas vraiment d'importance pour eux. « Parce que tu aurais mieux à m'offrir qu'une soirée entre amis dans un bar? ». Zahraa se contenta de répondre d'un signe positif de la tête. « Et quoi donc? ». Un sourire énigmatique se dessina sur les lèvres de Zahraa avant qu'elle ne finisse son verre et qu'elle ne se lève. Elle posa une main près du verre de la jeune femme et se pencha un peu en avant pour venir murmurer quelques mots à son oreille. « Si tu as le crans de me suivre, peut-être que je te montrerais... ». Et sans rien n'ajouter de plus, elle s'éloigna du comptoir, un sourire aux lèvres, avant de quitter le bar. Elle s'arrêta quelques instants, ferma les yeux et compta silencieusement dans sa tête. 5...4...3...2... Elle entendit la porte du bar s'ouvrir derrière elle et elle se retourna, simplement pour se retrouver face à la jeune femme. Elles restèrent un long moment là, à simplement se regarder. Et dans le regard de la jeune femme, il y avait quelque chose qui touchait profondément Zahraa, sans qu'elle ne sache pourquoi. Quelque chose qui la poussa dans un élan de sincérité bien mal venu pour un premier rendez-vous. Elle remit avec douceur une des mèches de cheveux de la jeune femme en place. « Je trafique de la drogue à travers le monde, tu devrais peut-être faire demi-tour tant que tu le peux encore. ». Mais pour simple réponse, des lèvres se posèrent sur les siennes et elle aurait été bien stupide de les repousser. Alors elle rendit le baiser à cette jeune femme dont elle ne connaissait même pas le prénom, mais qui pourtant avait déjà réussit à la toucher bien plus que personne d'autre.
2003, Rio de Janeiro - Son corps, humide de sueur, retomba lourdement sur le matelas alors qu'un sourire radieux se dessinait sur ses lèvres. Alors qu'elle fermait les yeux, son cou était couvert de baiser et une main se posa sur son ventre nu. Qu'aurait-elle pu demander de plus alors qu'elle se trouvait dans une ville de rêve avec la fille de ses rêves ? Pas grand chose et ce n'était pas la douceur des lèvres sur sa peau brulante qui la ferait changer d'avis. Lorsqu'elle daigna enfin ouvrir de nouveau les yeux se fut pour les plonger dans ceux de la jolie blonde qui était dorénavant allongée sur elle. Lauren. La jeune femme du bar. D'un simple regard leurs existences s'étaient retrouvés liées et depuis, elles ne s'étaient plus quitté. Même quand Lauren avait appris que Zahraa ne lui avait pas mentit, qu'elle trafiquait bien de la drogue à travers le monde. Même après l'épisode paranoïaque de Zahraa qui avait cru que sa petite amie était en faite un flic sous couverture. Elles avaient affronté les obstacles un par un et en était arrivé là. Zahraa regarda la blonde songeuse, ce qui n'échappa pas à l'intéressée. « A quoi tu penses? ». Si un doigt n'était pas venu dessiner le contour de sa mâchoire, elle serait certainement restée dans ses pensées plus longtemps. Mais à la place, elle se força à sourire de nouveau. « Au boulot. Rien d'important. ». Et pour appuyer ses paroles, elle se redressa un peu et déposa un baiser tendre sur les lèvres de sa petite amie avant de se laisser de nouveau tomber sur le matelas. Mais elle avait commis la plus grande des erreurs, laisser Lauren lire en elle comme dans un livre ouvert. « Tu mens. Dis moi ce qui te tracasse. ». Zahraa grogna légèrement avant de jouer avec une des mèches de cheveux de Lauren, songeuse, encore une fois. Il fallut que la blonde la force à la regarder pour qu'elle se décide enfin à parler. « Ce n'est rien, celui qui devait transporter l'argent m'a fait faux bon et je dois trouver quelqu'un de fiable en moins de 48H, en d'autres terme, c'est mission impossible. ». Lauren se redressa et le cœur de Zahraa se serra légèrement, elle savait que la blonde préférait être le moins possible au courant de ses activités. Elle ne l'en blâmait pas. Au contraire, elle s'efforçait d'en dire le moins, pour la protéger. Mais plus les mois passaient et plus Lauren semblait avoir du mal à rester en dehors de la vie professionnelle mouvementé de Zahraa. « Je peux le faire moi. Transporter une valise ça ne doit pas être si difficile que ça. ». La brune se redressa alors presque aussitôt, une lueur d'espoir dans les yeux alors qu'elle posa ses mains sur les hanches de sa petite amie. « Tu ferais ça pour moi? ». Même si elle voulait à tout prix protéger Lauren, elle était dans une impasse et on lui offrait une issue de secours, difficile de ne pas la prendre. Lauren se contenta d'hocher la tête en souriant. Elles rirent un instant toutes les deux avant de se perdre dans une danse de baisers, de caresses et de cris.
2008, Toronto - Assise à un table parmi un groupe de femmes, visiblement occupées dans un débat mouvementé, son regard ne quittait pas la blonde, assise, seule, quelques table plus loin. Il y avait comme un goût de déjà dans cette situation. Mais à l'époque les rôles avaient été inversés, elle avait été seule et la blonde avait été entourée d'amis. Leur vie avait changé ce jour là, elle changerait peut-être encore une fois. Elle entendait bien le brouhaha autour d'elle, mais ne l'écoutait pas, ne participait pas au débat. Il n'y avait qu'elle qui l'intéressait, Lauren. Elle l'avait hantée, nuits et jours, depuis qu'elle l'avait quitté, il y avait de ça cinq ans. Cinq longues années à plonger dans des vices qu'elle ne se connaissait pas avant. Transporter la drogue n'avait plus été suffisant, il avait fallut qu'elle en consomme, pour s'évader, pour l'oublier. Elle la regarda se lever et aussitôt elle l'imita. Lauren ne l'avait pas encore vu depuis son arrivé, elle ne devait même pas savoir qu'elles étaient dans la même prison. Elle la suivit en dehors de la cafétéria, l'air quelque peu absent. « Lauren... ». La blonde se retourna alors soudainement, visiblement sous le choc d'entendre de nouveau cette voix qu'elle pensait oubliée pour toujours. La surprise passée, la colère pointa le bout de son nez dans ses pupilles bleues. Elle fit quelques pas décidé vers Zahraa, qui restait plantée là où elle était. « C'est toi qui m'as vendu, pas vrai ? C'est ta faute si je suis ici, entourée de folles furieuses hein? ». Répondre n'aurait pas servit à grand chose, malgré les années, Lauren pouvait toujours lire en elle comme dans un livre ouvert. Alors elle se contenta de baisser le regard. Elle n'était pas fière de l'avoir vendu, mais elle ne le regrettait pas. Le ton monta alors dans la voix de Lauren. « Pourquoi ? Je te rends service et s'est comme ça que tu me remercies ? Merde Zahraa t'avais bien d'autre manière de me reprocher de t'avoir quitté non ? Alors pourquoi tu m'as vendu? ». Malgré la tension palpable entre les deux jeunes femmes, Zahraa gardait un calme perceptible. Même si son cœur battait trop vite, même si elle avait du mal à aligner deux mots sans que sa voix ne tremble, elle gardait son calme. « Parce que tu étais la seule à pouvoir me briser le cœur et que tu l'as fait. Parce que tu me manquais et que j'avais besoin de te revoir. Parce que j'étais en colère contre toi. Parce que je t'aime encore et que c'était la seule façon que j'avais pour pouvoir te le dire. T'as l'embarra du choix Lauren, choisis la raison qui te conviendra. ». Toutes les raisons étaient à prendre. Si, contrairement à sa mère, Zahraa avait réussit à surmonter sa dépendance et à enfin se faire à l'idée que Lauren ne reviendrait pas, elle n'avait pas pu se résoudre à oublier la blonde. Alors, quand elle avait été prise par les fédéraux et qu'ils avaient proposé de réduire sa peine si elle leur donnait des noms, elle avait donné le sien. Pas pour la réduction de peine, mais pour tout le reste, seulement ça, elle ne s'en était rendu compte que récemment, quand elle avait de nouveau pu poser les yeux sur Lauren. « Je te déteste! ». Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Zahraa, parce que ces mots sonnaient faux et qu'elle le savait. Lauren aussi le savait, mais jamais elle n'aurait pu l'admettre, elle n'était pas encore prête. Zahraa se contenta alors de hausser les épaules et de tourner les talons, retournant calmement à son box. Elle n'était pas fière d'avoir vendu Lauren, mais elle ne le regrettait pas, oh ça non.
2009, Toronto - Elles la serraient toutes dans leur bras. Lauren, la douce blonde au sourire chaleureux qui ne demandait rien d'autre qu'à ce qu'on la laisse en dehors de toutes leurs histoires. Et il y avait Zahraa, qui se tenait un peu à l'écart de toute cette effusion de joie. C'était toujours pareil quand l'une d'entre elles sortait d'ici, qu'elle retrouvait sa liberté. Lauren avait fait son temps, mais si elle avait réussit à tenir le cap, c'était grâce à Zahraa et le regard qu'elles échangèrent en disaient long. C'est le pas hésitant que la blonde s'approcha d'elle. En un an, elles avaient poussé leurs rancoeurs au placards, s'étaient retrouvées comme à l'époque de leurs vingt ans. Pendant un an, Zahraa avait été de nouveau heureuse, malgré tout le reste. Et une nouvelle fois encore, elle avait le cœur brisé par Lauren. Lauren, qui dans quelques heures seraient dans les bras de son fiancé. Elle l'avait choisi lui plutôt qu'elle et Zahraa n'avait envie que d'une chose, crier. « Je viendrais te voir. ». Elles avaient toutes les deux les larmes aux yeux. Mais Zahraa refusait de pleurer, pas dans de telles circonstances. Lauren n'en avait pas le droit, elle, c'était elle qui avait prit la décision de le choisir lui, elle devait assumer. « Je ne veux pas que tu viennes. Tu l'as choisi, alors reste avec lui et restes loin de moi! ». Elle était dure, presque froide, mais elle n'avait pas le choix. Elle ne voulait pas que Lauren vienne si c'était pour lui parler de son petit ami. Elle refusait de l'entendre dire combien c'était horrible de supporter ses ronflements, qu'il avait du poil dans les oreilles et qu'ils n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Elle avait besoin de l'oublier, une bonne fois pour toute et elle n'y arriverait pas si elle venait. Au moins, enfermée ici, elle ne risquait pas de retomber dans ses vieux démons. Lauren sembla comprendre et dans un regard silencieux se contenta de tourner les talons et de laisser son ancienne amante seule avec ses pensées. Plus tard, quand lui serait tombée et que les femmes seraient toutes endormies, Zahraa craquerait et pleurerait toutes les larmes de son corps la seule qu'elle avait un jour aimé.
2012, Snowflake Lane, Winnipeg - Il y avait dans cette maison une odeur de renfermé. Le vendeur lui avait dit qu'avec une bonne aération cela finirait par disparaître. Elle n'était pas certaine de le vouloir. Il y avait dans cette odeur quelque chose qui lui rappelait son enfance. Dans ses moments les plus sombres certes, mais c'était tout du moins quelque chose qui lui restait de sa mère. Elle regarda avec lassitude les piles de cartons posée ici et là. Pour elle qui ne s'était jamais posée plus d'un mois dans la même ville depuis ses dix huit ans, se déménagement était une lourde tâche. Ses années de prisons et la perte définitive de son grand amour lui avait fait prendre conscience qu'il était temps pour elle de se ranger, de trouver un vrai travail, une vrai maison et pourquoi pas de fonder une famille. Encore qu'elle n'était pas certaine que la dernière proposition soit quelque chose dont elle était capable. Après Lauren elle était devenue trop volage, la prison n'avait rien arrangé, alors elle n'était pas sûre d'être de celles qui savent construire quelque chose de durable. Plongée dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'elle entendit la sonnette de sa maison. Il lui fallut quelques secondes avant de se décider à ouvrir, se doutant qu'il devait s'agir d'un voisin qui venait lui souhaiter la bienvenue. Elle avait à peine ouvert la porte qu'une voix s'élevait déjà. « Bonjour, on est les voisins d'en face, on a vu le camion de déménagement partir et on s'est dit que se serait bien de vous accueillir et de voir si vous aviez besoin d'aide. Je suis Lauren et voici mon marri Thomas. ». C'est seulement après sa longue tirade que la femme se décida enfin à poser les yeux sur la nouvelle arrivante. Et la surprise que Zahraa put lire dans ses yeux fit naitre un léger sourire énigmatique sur ses lèvres. Pourtant, elle était aussi surprise qu'elle. Si elle avait su, jamais, non jamais, elle n'aurait acheter cette maison et le sourire n'était là que pour cacher son malaise et son cœur qui battait bien trop vite. « Zahraa ». C'est dans un souffle que son ancienne amante prononça son prénom, ce qui fit enfin réagir son époux, jusque là silencieux et immobile. « Oh, vous vous connaissez ? Vous vous êtes rencontré où? ». Visiblement curieux, l'homme était loin de se douter du passé qui unissait les deux femmes. Zahraa regarda alors Lauren, la sondant du regard en attendant sa réponse. Mais la blonde sembla à court de mot, incapable de répondre. Alors elle prit les choses en mains, offrant à l'homme qu'elle méprisait plus que tout, un sourire des plus radieux. « On était à la fac ensemble, on a passé quelques soirées endiablées. ». Lauren sembla alors se détendre en entendant la réponse de son ancienne amante. Mais Zahraa s'empressa de reprendre la parole. « Si votre offre pour un coup de main tient toujours, je serais ravie de l'accepter, je dois monter cette pile de carton là-haut et mon dos me fait mal. ». Sans même lui répondre, l'homme s'empressa d'aller vers les cartons et s'occupa de les monter à l'étage. C'était presque difficile de le détester, tant il semblait gentil. Mais le regard assassin de Lauren lui rappela rapidement pourquoi elle ne le supportait pas. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu me suis ? Tu n'as pas intérêt à lui parler de nous. Ou de te faire des idées sur mes sentiments pour toi. ». La brune leva alors un sourcil, un sourire aux lèvres. « Tout doux, j'ai pas l'intention de ruiner ton parfait petit couple et non je ne te suis pas. Si j'avais su que tu vivais en face, j'aurais fuis ce quartier.Quand à tes sentiments pour moi... Ne t'en fais pas, je sais qu'il n'y a que lui que tu aimes, tu me l'as bien fait comprendre il y a de ça quelques années. ». La blonde sembla vouloir répondre quelque chose, mais déjà son mari revenait. Lauren trouva une excuse bidon pour la laisser seule et Zahraa ne la retint pas. Pourtant, dans le regard de la brune, il y avait une lueur d'espoir. Le destin ne l'avait pas conduit à acheter la maison face à celle de son ancienne amante pour rien, elle en était persuadée. Mais il était hors de question de donner à Lauren le plaisir de lui montrer qu'elle était toujours folle d'elle, alors elle jouerait la comédie, prétendrais la détester même s'il le fallait.
Et sinon, moi c'est .within, j'ai en réalité 25 ans et j'ai connu le forum via bazzard. Ceci est mon premier compte. Mon petit mot de la fin? vous avez la classe !.
Dernière édition par Zahraa E. Mackelden le Mar 23 Juil - 18:25, édité 5 fois
Invité
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 12:43
Bienvenue par ici !!!! Olivia Bonne chance pour ta fichounette !
◗ CELEBRITE : Joseph Gordon-Levitt ◗ CREDITS : Nepenthès ◗ ÂGE : 42 ◗ STATUT : Célibataire ◗ EMPLOI, ETUDES : Professeur de littérature au lycée Kelvin High School, animateur de la chorale du lycée ◗ ADRESSE : 100 snowflake lane, Winnipeg ◗ MESSAGES : 1853 ◗ POINTS : 4609 ◗ CURRENTLY : (+) harper
i need to know that you're not gonna wake up in the morning and feel differently. i love how you makes me feel, like anything's possible, or like life is worth it. dying by your side is such an evenly way to die.
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 16:42
BWAH le pseudo + OLIVIA bienvenue parmi nous amuse-toi bien
Invité
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 17:40
Bienvenue sur le forum!! Très bon choix d'avatar ♥
Invité
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 18:28
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mar 23 Juil - 19:39
J'aime beaucoup comment tu écris
félicitations, ta fiche est validée!
Et voilà! Le maire te souhaite officiellement la bienvenue à Snowflake Lane! Maintenant que tu es accepté dans le quartier, il te faudra te TROUVER UN TOIT sans plus attendre. Tu pourras aussi te faire UN TAS D'AMIS et avoir un VRAI METIER. Mais que serait notre vie sans nos proches? Si les tiens te manquent, tu peux les réclamer en créant ton SCENARIO, ou même DEMANDER UN LIEN AVEC UN SCENARIO déjà existant. Oh, et pour oublier qu'on te pique ta jolie tête, viens dès maintenant RECENSER ton avatar; il sera désormais tout à toi. Une fois que toute cette paperasse sera effectuée, tu auras certainement envie de raconter ton aménagement, ou tout autre évènement de ta vie: la mairie te fournit un JOURNAL INTIME! rassure-toi, tu seras le seul à pouvoir le lire. En revanche, si tu es curieux, n'hésite pas à lire LA RUBRIQUE DE TARA, notre chère journaliste locale se fera un plaisir te tenir au courant. Une dernière chose, viens poster ton FORMSPRING et poser des questions à tout va pour encore plus de fun! Tu es perdu? Aucun problème: voici trois endroits où tu pourras demander ton chemin: LES QUESTIONS ET SUGGESTIONS sont à ta disposition, mais tu peux également demander un PARRAINAGE, de sorte que ton intégration soit facilitée. Enfin si tu en as besoin, voici un plan du quartier: LE GUIDE DU FORUM. Nous te conseillons vivement, pour une intégration très efficace, de faire une DEMANDE DE TOPIC. Amuse-toi bien parmi nous, j'espère que le maire ne te causera pas trop de troubles!
Invité
Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa) Mer 24 Juil - 15:07
Merci
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Sujet: Re: These violent delights, have violent ends (Zahraa)
These violent delights, have violent ends (Zahraa)
Bonne chance pour ta fichounette !
j'adhère totalement 
Josh | Quand on cherche on trouve
Bon courage pour ta fiche <333
