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 Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]

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Aelya L. Stenson


Feuille de personnage
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Aelya L. Stenson

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MessageSujet: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyDim 9 Juin - 17:56

Je ne sais pas l'heure qu'il était, je ne savais pas vers où je m'en allais et je ne savais pas si j'avais pris la bonne décision. Mais maintenant, il était trop tard pour reculer, j'étais à présent dans le train en direction du Canada. Prendre l'avion aurait été plus simple et plus rapide, mais cela me laissait le temps de chercher les différents endroits où mon frère aurait pu s'arrêter et surtout me renseigner sur la ville de Winnipeg. De plus, il n'y avait pas de vol allant à Winnipeg ce soir.

Il faisait déjà nuit quand je suis retournée chez moi, en voyant mon père effondré sur le canapé avec de l'alcool en main. C'est là que j'ai appris qu'il avait de nouveau tout foiré et surtout notre vie de famille. Du moins ce qu'il en restait. Josh était partit pour la même raison que notre mère. Oui, notre père avait couché avec une autre personne et dans le cas de Josh, c'était sa petite amie actuelle. Tout le monde commet des fautes, mais toutes ne sont pas pardonnables. Il avait gâché la vie de toute sa famille, sauf de la mienne. Mais allait-il peut être coucher avec son petit ami ? Ou même le torturer ?  Même si en ce moment, je n'en n'avais pas, sait-on jamais ce qu'il aurait pu faire de lui. & Me faire. Après le tour de maman, c'était Josh. Il ne restait plus que moi à abattre.

Oui c'était comme ça que le voyait Aelya. Pourtant compréhensive, elle n'était pas bête à ce point. Son père avait détruit tout ce qu'elle avait de plus cher, et toucher à son frère, alors qu'elle lui voue une fidélité à toute épreuve, ce n'était pas une bonne idée. Ces raisons étaient suffisantes pour que je décide de partir le retrouver au Canada. Oui je ne savais pas précisément où il se trouvait, mais Oliver m'avait bien aidé. En effet, celui-ci est le meilleur ami de Josh et ils passent le plus clair de leur temps ensemble, c'est limite si ont les croyaient gays à une époque. - Même moi j'ai pu me poser des questions lorsque nous étions plus jeunes - Mais maintenant, il n'y a plus de doutes. Josh & Oliver sont plus hétéros que jamais connaissant leurs relations amoureuses.

Winnipeg, c'était la ville où Josh avait décidé de partir pour de bon sans revenir. Grâce à ses recherches sur son ordinateur, j'ai pu apprendre que c'était la capitale de la province du Manitoba au Canada et qu'il y a environ 635 000 habitants. Mais comment je vais réussir à le trouver vu ce que cette ville représente ? Cette question me revenait souvent en
FANTÔME N°1

Le meurtrier est en fait
ELISE CHAUVIN
,
le prochain fantôme:
« oh mon dieu,
vous êtes blessés? »
tête, j'étais peut être folle de vouloir partir à sa recherche, mais en même temps, il ne m'a pas laissé le choix. De plus, rester habiter sous le même toit que notre père, même si c'était seulement pour le week end, l'idée m'était insupportable. Surtout que j'étais heureuse de rentrer uniquement pour retrouver Josh.

Lui & Moi sommes comme les deux doigts de la main. Je suis sa soeur, sa confidente et sa meilleure amie. Nous nous sommes toujours tout dit, même des choses que j'aurais bien aimé ne jamais savoir. Mais nous aimions nous taquiner et étant joueuse, je trouvais toujours quelque chose de nouveau à faire. En passant par des nouveaux coups pour le torturer, un nouvel endroit à explorer, un secret à ne pas dévoiler .. C'est mon frère et à mes yeux, je lui voue une admiration sans faille.

Je n'ai jamais eu de réel lien avec mon père. Je l'aimais, et malgré ses conneries je n'arrive pas à être méchante envers lui. Mais je lui en veut et lui en voudrait encore pour longtemps. En effet, Aelya est de nature rancunière. Quand on la cherche, on la trouve et elle peut vous le faire regretter amèrement et pour longtemps. Mais là, il était question de son père alors les choses étaient un peu différentes. Je suis partie de la maison, je ne reviendrais plus des week-ends et je soutiens mon frère. La lettre que je lui ai laissé va lui faire un choc. Mais il en a besoin pour comprendre que son comportement est digne d'un crétin !

Après plusieurs heures de transport durant la nuit, de multiples recherches sur la ville, j'étais enfin arrivée au Canada, à quelques kilomètres de Winnipeg. C'était le matin et le soleil commençait à peine à se lever. Je descendis du train, je n'avais pas d'autres choix, c'était le terminus. Je suis allée récupérer mes bagages Je me suis rendue le plus près de la ville, mais maintenant il fallait trouver un moyen pour s'y rendre. Prendre un taxi était la solution, mais l'argent ne coule pas des flots. J' en avais mis un peu de côté pour moi et mon futur, mais les choses aujourd'hui sont bien différentes. J'en avais besoin alors finit d'économiser.

Je me rendis sur le bord de la route pour voir si des taxis s'y trouvaient quand une voiture avec deux hommes, environ la vingtaine, ce sont arrêtés à côté de moi et m'ont demandé avec un large sourire :

- Hé jeune demoiselle, où vas-tu comme ça ? Veux-tu qu'on t'emmène quelque part ?

Aelya pris le temps de réfléchir quelques secondes et aventurière et un peu folle comme elle était, sa réponse était clair.

- Salut vous deux ! Je dois me rendre à Winnipeg dans les plus brefs délais, vous pouvez m'y conduire ?
- Bien sur qu'on le peut, nous avons du temps à perdre aujourd'hui alors ça tombe bien ! Allez monte !


Aelya les remercia et monta dans la voiture. Il n'y avait seulement que 156 kilomètres de distance à parcourir pour arriver à Winnipeg. Le temps fila à tout vitesse. Les deux jeunes hommes passèrent leur temps à me faire du rentre dedans et à me complimenter. Et moi, je ne pouvais que rire de leur stupidité même s'ils étaient charmants. Nous nous échangeâmes nos numéros de téléphone lorsque nous arrivions à destination. Ils me déposèrent devant un hotel pour que je puisse au moins aller poser mes bagages quelque part.

Quelques heures plus tard, après avoir pris une chambre au moins pour une nuit et le temps que je prenne une bonne douche et me refaire une beauté, je partis découvrir la ville. Ou plutôt, essayer de trouver celui qui se cache et qui ne répond toujours pas au téléphone. Toute l'après-midi je parcouru différents endroits de la ville, comme je l'avais vu dans mon ordinateur. Mais rien ni personne d’intéressant s'y trouvait.

Les heures passèrent et le soleil commença à se coucher. Ayant fait une nuit blanche la veille et une longue route pour venir jusqu'ici et ayant marché toute l'après-midi, il était temps de rentrer à l’hôtel pour avoir du repos bien mérité. Mais voilà, c'était bien beau de découvrir la ville, mais tête en l'air que je suis, je ne me souvins plus de l'endroit où l’hôtel était. Et je ne pouvais pas demander aux personnes autour de moi, puisque je ne connaissais même pas son nom.

Je continuai alors de marcher, puis je passai à côté d'un parc. Je me suis arrêtée net et réfléchis quelques secondes. Une idée me vint alors subitement. LE SKATE !!! Il y a surement un skateparc pas loin.S'écria-t-elle. Josh adore faire du skate et s'il n'a pas d'endroit où aller, il se peut qu'il se trouve ici. Je courus à une forte allure pour peut être voir celui que j'étais venue revoir.

Tout du long de ma course, je m'écriais aussi fort que possible :

- JOSH ! JOOOOOSH !!! JOOOOOOOOOSH !!!!!
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Josh E. Stenson

Josh E. Stenson
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyMar 11 Juin - 15:51



✐ Aelya & Josh ღ

Il leva les yeux, fixant le haut des gratte-ciels. L’espace d’un instant, il se crut à Houston, n’étant juste qu’un grain de poussière parmi la foule compacte des employés de bureaux qui rentraient chez eux. Le ciel s’obscurcissait, passant petit à petit d’une teinte bleue à une teinte orangée. Il aimait venir à cet endroit, là, juste en bas des tours de verre, seul endroit qui lui paraissait familier dans tout Winnipeg. Oh bien sûr, il aimait cette ville, son côté calme et reposant, contrastant totalement avec la folie de Houston mais il commençait à se demander ce qu’il faisait ici. Tellement de choses lui manquaient, les magasins où il avait l’habitude de traîner, le parc qui était devant leur maison, même la fac lui manquait ! Et puis il y avait Oliver. Et Aelya. Son visage s’assombrit alors qu’il serra contre lui sa planche de skate. Il savait qu’il devait trouver un endroit où recharger son portable et son ordinateur mais il devait bien se l’avouer : il avait peur. Cela faisait plus d’une semaine qu’il avait quitté la maison et il ne leur avait pas donné de nouvelles. Leurs voix lui manquaient, leur présence également, mais il avait la frousse. La frousse de leur dire qu’il n’allait pas bien et qu’il était vraiment en train de vivre des moments difficiles. La frousse de leur dire que le Josh si enjoué et qui aimait la vie avait disparu. Tous ses espoirs de recommencer à zéro s’étaient envolés aussi vite que l’argent de son compte en banque.

Il ne lui restait rien.

Un homme d’affaires le bouscula et s’excusa brièvement, le sortant ainsi de ses pensées. Après avoir regardé l’heure sur sa montre, il prit la même direction que l’homme : il était l’heure pour Josh de rentrer « chez lui » également. Ça ne servait à rien de rester une heure de plus au centre-ville, ses recherches n’avaient, encore une fois, rien donné. Il avait espéré être engagé dans un restaurant pour faire la plonge mais lorsque le gérant lui avait demandé ses papiers et qu’il avait vu que son passeport américain n’avait pas été visé par les autorités canadiennes, il fut vite remercié par un « Ah oui c’est vrai, désolé, j’ai déjà promis la place à un bon ami de mon fils ! » et reconduit à la porte du restaurant un peu comme il serait reconduit à la frontière si jamais il avait le malheur de croiser un jour une patrouille de flics…

Il était à peu près 19h30 quand il arriva près du vieux pont. Qu’allait-il faire de sa soirée ? Il en avait marre de cette routine, de ne parler à personne, de regarder au dehors de la vitre arrière de sa voiture les oiseaux qui venaient prendre un bain dans la rivière. Il avait besoin de se changer les idées et d’oublier aussi cette faim qui lui tiraillait le ventre. S’arrêtant quelques mètres avant le vieux pont, Josh fit demi-tour. Il y avait bien un endroit qui allait lui permettre de se changer les idées.

Le parc.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Le chemin pour aller jusqu’au Whittier Park était plutôt rapide, Josh connaissait déjà quelques raccourcis pour s’y rendre plus vite. C’était en plus l’heure idéale pour y aller, les mères de famille et leurs enfants étaient déjà rentrées à la maison, aucun cri ni même aucune présence ne se faisait entendre dans la verdure du parc. Ce n’était que la deuxième fois qu’il venait ici mais c’était déjà l’un des endroits préférés de Josh dans tout Winnipeg. Il y avait un magnifique plan d’eau, des arbres à perte de vue, une grande aire de pique-nique et surtout, un endroit où faire du roller et du skate. Josh se mit à sourire. Il avait l’endroit pour lui tout seul.

L’éclate totale.

Sans plus attendre, il mit son skate sur le sol et prit la direction du half-pipe en béton. Il avait besoin d’air, ne plus penser à rien si ce n’est à la sensation grisante de vitesse et des sensations ressenties durant les sauts. Il enchaîna les figures, se ramassant parfois mais remontant immédiatement en selle. Il faisait du skate depuis son plus jeune âge – à l’époque, aucun bus scolaire ne passait à proximité de chez lui et il avait choisi le skate pour faire les deux kilomètres qui reliaient la maison à son école - depuis, il ne l’avait plus lâché, c’était même devenu son moyen de transport préféré. Et tant pis si à vingt-trois ans il paraissait un peu âgé pour en faire, il n’avait pas d’argent à dépenser en tickets de bus ou en taxis. Et puis c’était le seul sport qu’il aimait pratiquer.
Le ciel était d’un noir immaculé à présent, il se faisait tard et malgré la lumière des réverbères du parc, Josh n’y voyait plus grand-chose. Il descendit de son skate et s’assit sur un banc non loin du plan d’eau. Il n’avait pas envie de retrouver son « chez lui » de fortune, aussi préféra-t-il passer encore quelques minutes près du lac. Quitte à ressasser ses ennuis, autant le faire devant une belle vue, non ? Machinalement, il envoya quelques cailloux dans l’eau paisible du lac. Il ne voyait pas de quoi les prochaines journées seraient faites. Serait-il encore au Canada ? Allait-il devoir rentrer au pays ? Mais avec quel argent ? Il n’avait plus un rond et il ne se voyait pas demander le moindre centime à son père, oh que non… Il ne voulait plus rien avoir à faire avec lui, il ne savait pas comment il réagirait s’il le voyait à nouveau. Il ne savait même pas comment il avait réussi à se retenir de l’étriper quand il l’avait surpris au lit avec Cassie mais désormais, il savait qu’une nouvelle rencontre avec son père résulterait sur un drame. Il méritait bien son poing dans la gueule.

Il avait envisagé d’appeler sa mère à un moment mais il s’était également retenu. Il lui en voulait d’être partie et de ne les avoir jamais appelés. Ouais, il lui en voulait de faire ce qu’il était exactement en train de faire à Oliver et Aelya. Il n’était pas son fils pour rien apparemment…

Josh fit tourner un caillou entre ses doigts. La famille Stenson avait vraiment volé en éclats ces dernières semaines (merci Papa…) et les jours à venir ne s’annonçaient pas sous les meilleures auspices. Il était seul. Loin de tout et de tous. Oliver devait être en pleine révision pour ses exams. Aelya également. Il se demanda comment elle arrivait à gérer la situation, si elle s’était engueulée avec leur père, si elle s’était réfugiée dans son appartement d’étudiante… Sa pauvre petite sœur qui devait en ce moment même le haïr comme pas possible. Autant il ne donnait pas cher de la peau de son père s’il pointait son nez devant lui, autant il ne donnait pas cher de la sienne si jamais il recroisait sa sœur. Josh se mit à sourire rien que d’y penser. Oh oui, il se prendrait une sacrée rouste, il en était certain !

« Josh ! Joooooosh !!! » entendit-il au loin. C’était un mauvais tour de son cerveau ou quoi ? Il y a quelqu’un qui était en train de crier son nom ? Josh tourna la tête vers la source de ces cris et plissa des yeux, essayant d’apercevoir la personne qui se trouvait dans le parc. Mais il ne voyait absolument personne.

Curieux, il prit son skate en main et se mit à courir vers l’entrée du parc. Il n’était pas fou, il avait bien entendu quelqu’un crier son prénom… !

« Joooooosh !! » Le jeune homme s’arrêta net alors qu’il entendit des pas au loin. La personne qui se trouvait là était en train de courir et se rapprochait de l’endroit où il était. Il ne bougea plus d’un millimètre, comme si son subconscient avait compris avant lui ce qui était en train de se passer. Ce n’était pas possible… Ça ne pouvait pas être….

« Aelya ? » murmura-t-il. Il reprit sa course de plus belle. Ce n’était vraiment pas possible ! C’était une mauvaise blague !! Ou alors il était en plein rêve… ! Sa sœur ne pouvait pas être ici, il y avait des milliers de raisons pour qu’elle ne soit pas au Canada en cet instant et pourtant, c’était bel et bien sa voix qu’il entendait !

« Jooooosh !! » entendit-il à nouveau. Redoublant de vitesse, Josh arriva au niveau du virage où se trouvait le grand chêne. Lorsqu’il tourna la tête, c’est là qu’il la vit. Courant à s’en perdre haleine, Aelya regardait à gauche et à droite, hurlant de plus belle son nom.

Et lorsque tout à coup elle le vit à son tour, à une vingtaine de mètres devant elle, Aelya s’arrêta net.

Et lui se rendit compte que sa liste de problèmes était en train de sérieusement s'allonger....


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Aelya L. Stenson


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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyVen 14 Juin - 1:40

Je n'avais pas réfléchis à mes actes et maintenant je me trouvais là, à Winnipeg. Dans cette ville que je viens à peine de commencer à découvrir depuis quelques heures. Où je me perds déjà dans ces minis rues par ci et par là. Où les habitants sont différents de Houston. Je ne savais pas exactement pourquoi j'étais venue ici et dans quel but. Oui il y avait mon frère, mais est-ce la seule raison pour laquelle j'ai traversé les continents pour venir ? Dans un sens, je pensais que je m'ennuyais profondément de ma vie d'avant. Quand tout était simple et que notre mère était encore à la maison. Quand moi et Josh passions tout notre temps ensemble et où notre sourire était égal à notre bonheur. Ce temps là est bien loin. Les choses ont changées pendant ce temps.

J'ai grandi, appris et vu toute sorte de choses dans ma vie. Mon plus beau souvenir est lorsque nous étions encore tous réunit. Moi, Josh et nos parents. Nous étions tous à table et nous parlions tour à tour de notre journée. Nous rions et discutions comme toute les familles les plus normales. Mais c'est ce qui me rendait heureuse. Les moments simples et beaux. Bien que ce temps est révolu, il m'arrive encore de regretter ma vie de famille. J'étais heureuse à l'époque et différente. Je suis toujours la même, mais je ne me souviens plus la dernière fois que mon sourire est apparu réellement. Oui il y avait Josh et oui il me fait sourire. Mais ce que je cherche est bien plus profond que cela. J'ai besoin d'autre chose, de connaître et de voir quelqu'un d'autre. Ma vie se résume peut être à mon frère en ce moment, mais après tout, est-ce que je sais ce que je veux ? J'ai planté mes études, je ne sais plus ce que je veux faire. Continuer ou arrêter. Je ne sais pas si je vais être capable de vivre ici, dans cette nouvelle ville, seule. Je ne sais pas où mon frère se trouve et je ne sais pas si je veux toujours rester ici. Je suis plutôt impulsive il est vrai. Alors il m'arrive parfois de regretter certains de mes actes. Je n'ai pourtant pas oublié le pourquoi je suis venue ici. Et je n'aurais pas été capable de rester chez moi tant que je n'aurais pas vu Josh de mes propres yeux, vivants et en forme - Du moins pour le moment -

Notre père avait tout gâché. Mais j'avais aussi décidé de partir poursuivre mes études ailleurs, loin de ma famille et de tous mes souvenirs. Et maintenant ? Qu'est-ce que je pouvais bien faire ? J'ai un peu d'argent de côté mais je ne sais pas combien de temps je vais durer avec. Bref, beaucoup de doutes étaient en train de m’envahir et même si j'étais aventureuse, de temps en temps j'ai besoin d'une personne pour m'encourager et me dire que j'ai fait le bon choix. Alors qu'est-ce que je pouvais venir chercher dans cette nouvelle ville ? Seulement un nouveau départ, avec mon frère ? Rencontrer d'autres personnes ? Rencontrer une autre personne à qui je pourrais tenir comme à la prunelle de mes yeux ?

Ce n'était pas mon genre de baisser les bras et d'avoir autant de doutes. Moi qui suit plutôt fonceuse et qui va toujours droit au but. Mais, il était tard, j'avais passé une nuit blanche et avec toutes ces heures de transport je tenais difficilement debout. J'étais épuisée, autant physiquement que mentalement. Je ne savais plus dans quel direction m'en aller .. Jusqu'à que je me rende compte que j'étais à côté d'un parc et que peut être, par chance, Josh pouvait y être. Après tout, lui et son skate était inséparable. Combien de fois est-il rentré dans un poteau avec celui-ci dans ces débuts ? Même encore maintenant, il lui arrive de vouloir faire son beau mais de se ramasser. Ah les hommes .. Cela me faisait sourire et soupirer en y repensant. Pourtant, je devais le remercier. Effectivement, grâce à son skate, il prenait moins souvent sa voiture. L'essence lui revenait cher vu qu'on habitait pas dans le centre ville. De plus, il passait tout son temps chez Oliver alors, pourquoi ne pas en profiter ? Je ne lui en ai jamais parlé, mais plus d'une fois j'ai pu lui emprunter sa voiture. Quelques bosses par ci, quelques feux par là .. J'en ai fait des bêtises. Mais je ne me suis jamais fait prendre alors, dans un sens je n'ai jamais rien fait de mal. Et puis, j'étais très maligne, je remettais toujours de l'essence après lui avoir emprunter. Je me souviens encore de la fois où j'étais sortie et où j'avais un peu bu. Mais pas assez pour que je ne prenne pas le volant. J'étais apte à conduire, je suis seulement très maladroite. J'ai malheureusement frôlé une autre voiture en partant et quand Josh l'a remarqué, tout ce que je lui ai sortit et un - Franchement, y'a des gens qui savent pas conduire dans ce pays ! Pauvre Josh .. S'il savait tout ce que j'ai pu faire avec sa voiture. Mais qui aime bien châtie bien et même s'il l'aurait su, il n'aurait jamais osé lever le ton sur moi. - Bien au contraire, je suis bien plus effrayante que lui -

En tant que soeur, bien sur que j'ai pu lui faire des coups par derrière, bien sur que je suis une plaie, bien sur que je suis adorable. Mais que voulez-vous, il faut bien que je joue mon rôle. Après tout, je suis la petite soeur et donc une petite chieuse. Mais il sait que je l'aime et il m'aime aussi alors tout va bien. Le sourire me revenait aussitôt dès que je pensais à lui. Toutes les choses qu'on a pu faire ensemble, les 400 coups les plus horribles soit-il. On en avait passé du temps ensemble et avec Oliver. A nous trois, nous pouvions former les trois mousquetaires et j'en étais le maître. - Bon, aucun des deux ne voulaient m'écouter, mais j'en étais persuadée, alors c'est tout ce qui compte - Qu'est-ce qu'ils ont pu m'en faire faire des choses aussi.

J'avais hâte de le revoir et finalement, quand je suis entrée dans ce parc, quand j'ai pu voir cette lueur d'espoir de le retrouver, toute ma force et mon dynamisme sont revenus. Je pris alors les dernières forces qu'il me restait, je me suis mise à courir et comme une folle j'ai crié son nom sans arrêt avec énergie et acharnement. Je savais que s'il était dans les environs, il m'entendrait et viendrait vers ma voix. Mais d'un autre côté, il n'était peut être pas mieux de venir. J'étais tellement énervée, frustrée et j'avais sans arrêt des sauts d'humeurs qu'il fallait surement mieux pour lui de ne pas être dans les parages en faite. Après tout, ce n'était pas dans mon genre de rester planter là à ne rien faire. Surtout que je revenais les week-ends en particulier pour voir mon frère et Oliver. Et il m'était impossible de rester devant mon père pour le moment.

Bref, j'étais toujours en train de courir et de crier Josh dans tous les sens possible. A un moment donné, à force de persévérance, j'aperçue au loin, près du grand chêne, celui que je n'espérais plus voir. Josh se tenait là, à une vingtaine de mètres. Je me suis alors arrêtée net et je l'ai regardé. Mon regard était doux et sur le coup, j'étais heureuse de le voir. Mon sourire en disait long et j'avais une seule envie à ce moment là : le prendre dans mes bras. Sentir qu'il allait bien et que tout allait bien se passer maintenant.

Un grand sourire aux lèvres, les bras tendus vers lui, je me suis remise à courir en criant - JOOOOOOOOOOOOSH TU ES LAAAAAA !!! JE NE REVE PAS ?!?

Plus je me rapprochais de lui, plus mon sourire disparaissait. En effet, après toutes ses heures passées à essayer de le retrouver, je n'avais qu'une envie, lui demander des comptes. J'étais en colère contre lui et folle d'inquiétude. Il était hors de question que je fasse comme si rien ne s'était passé et qu'il allait s'en tirer comme ça. Ah non ! Mes bras tendues vers lui se changèrent en un poing comme si je voulais le frapper. - Bien qu'avec ma force légendaire, je n'ai pas beaucoup de chance - Mon sourire se crispa et me voici rendu à seulement quelques mètres de lui.
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Josh E. Stenson

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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptySam 22 Juin - 18:56




✐ Aelya & Josh ღ


C’est marrant comme votre vie peut basculer du tout au tout en un dixième de seconde. Il y a quelques instants à peine j’étais en train de me lamenter sur mon sort, en train de penser à ma petite sœur que j’avais laissée au Texas, sans même la prévenir. Et puis j’ai entendu une voix crier mon prénom. J’aurais pu parier toute la fortune de l’Oncle Picsou, jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé voir ma petite sœur débouler dans ce parc tout paumé de Winnipeg. Même si je la voyais là, en face de moi, j’avais du mal à réaliser que c’était vrai. Aelya, ma petite sœur adorée, avait parcouru des milliers de kilomètres pour retrouver son con de frère. Mais bon sang, comment elle avait fait ? Se retrouver là tenait presque du miracle : ok, Oliver savait que j’étais parti pour Winnipeg, Aelya avait sûrement dû lui tirer les vers du nez pour savoir où je me trouvais. Mais comment avait-elle fait pour me retrouver dans ce parc, là maintenant ? Un pur hasard ? Elle l’avait vu dans une boule de crystal ? J’avais été enlevé par des extraterrestres et ils m’avaient inséré une puce électronique dans l’oreille sans que je m’en rende compte et Aelya était leur chef ? L’instinct féminin ? J’avais hâte d’avoir la réponse à cette question en tout cas… !

Voir ma petite sœur à quelques mètres de moi en train de me sourire avait eu le don d’effacer tous mes doutes en un seul instant. Moi qui pensais être totalement paumé au Canada venais de retrouver le plus important de mes repères. Une petite voix dans ma tête me soufflait que si Aelya était avec moi, tout allait s’arranger. Parce que tout s’arrangeait lorsqu’elle était là. Elle est mon roc, la plus grande de mes forces. Quand quelque chose ne va pas, c’est toujours vers elle que je me tourne. Aelya, c’était une mathématicienne de la vie : elle avait toujours une solution à mes problèmes. Et dieu sait qu’en ce moment j’en avais par dizaines…

Mais Aelya me souriait. Un sourire énorme, comme rarement je l’ai vue en faire. Elle était heureuse de me revoir, je le voyais dans ses yeux. Tout naturellement, je lui renvoyais le même sourire. Il n’y avait même pas assez de mots pour décrire la joie que je ressentais en cet instant. Mon cœur battait tellement fort –non pas à cause du sprint que je venais de faire pour la rejoindre – mais parce qu’il avait un trop plein d’émotion. J’en étais tellement ému de la voir que je sentis les larmes se former aux bords des yeux. Ok, ça fait peut-être un peu cliché mais c’était la vérité. Lorsque je la vis se remettre à courir, les bras tendus, prête à me serrer fort dans ses bras, j’en lâchai mon skate, me préparant à l’impact qui allait survenir dans quelques secondes. Mais plus les mètres diminuaient entre elle et moi et plus je vis son sourire s’effacer. Oh oh, problèmes en vue. Mon sourire s’estompa lui aussi peu à peu. Je ne connaissais que trop bien ce qui était en train de se passer : la gentille Aelya était en train de se transformer en Aelya la tigresse ; la joie de me revoir lui était déjà passée et je crois bien qu’elle allait me faire payer tout de suite ces journées d’inquiétudes qu’elle avait dû passer par ma faute. Alors que ses bras tendus si accueillants se transformaient en poings prêts à me frapper, je reculais instinctivement de quelques pas. Elle avait beau être ma petite sœur et peser plusieurs dizaines de kilos de moins que moi, je savais que ces poings-là pouvaient faire très mal. Croyez-en mon expérience en la matière.

Alors qu’elle n’était plus qu’à cinq petits mètres de moi, mes bras s’avancèrent vers elle, mes mains lui faisant signe de stopper.

« Eh eh… Du calme, Aelya… ! Tu veux quand même pas m’en rajouter une couche hein ? » dis-je tout en lui montrant d’une main mon visage bien abîmé par la rencontre malheureuse que j’avais faite avec une bande de loubards il y a quelques jours à peine. Déjà que mon œil au beurre noir avait eu du mal à partir, si Aelya s’y mettait, je n’avais plus qu’à acheter des actions chez Hansaplast ! Je n’avais plus qu’à prier pour qu’Aelya ait pitié de moi… Mais ça, c’était pas gagné…


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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyDim 30 Juin - 5:17

Le revoir me faisait chaud au coeur. J'avais l'impression que ça faisait des années que je n'avais pas eu la chance de le voir alors que cela ne faisait qu'à peine 1 semaine. Il m'en a fallu du temps pour arriver jusque là. Et maintenant que j'y suis, je ne sais même pas ce que je vais devenir. Mais bon, si Josh était là, il avait surement du trouver un toit où dormir, peut être avait-il déjà trouvé un petit emploi à mi-temps. Peut être qu'il pourrait m'aider aussi dans mes recherches. Je savais que je pouvais compter sur lui dans n'importe quelle situation. Le plus drôle - et peut être le plus bizarre pour certains - est que je lui demande des conseils qui touche tous les sujets. Autant on peut déconner. Autant je peux lui demander des conseils sur la relation avec mes potes, avec mes amours, avec mes sentiments .. - Bon, on essaie d'éviter les conseils sur le sexe. C'est mon frère tout de même ! - Je me sentais libre avec lui et j'étais en confiance. Il m'apaisait et savait trouver les mots pour me toucher et me faire réfléchir. Avec lui tout paraissait simple. Sa philosophie : Ne pense pas ! - Bon enfaîte, ça c'est plutôt la mienne, mais dans certaines situations, il vallait mieux ne pas trop penser et laisser aller les choses. -

Quand je le vis à quelques mètres de moi, il semblait aussi heureux que moi de le revoir. Oui, cette palpitation au coeur, je savais que nous l'avions tout les deux. Je ne pensais pas dire ça un jour mais, il m'aimait autant que je l'aimais. - Aucune ambiguïté, c'est mon frère après tout ! - Mais il compte juste énormément pour moi et pour mon bien être. Comme je le dis toujours, je suis peut être la petit chieuse, mais je l'aime et tout ce que je veux, c'est savoir ce qu'il se passe dans sa vie.

Je souriais toujours. Mais au fur et à mesure de mon avancé, mon sourire s'estompait. Oui j'étais la jeune femme la plus heureuse de le voir. Mais j'étais aussi la petite soeur la plus inquiète sur terre à ce moment là ! Alors que j'arrivais près lui, il dit des signes de mains de m'arrêter en me disant « Eh eh… Du calme, Aelya… ! Tu veux quand même pas m’en rajouter une couche hein ? » Je frenais alors ma course lentement. Mon coeur se débattait dans ma poitrine à cause du sprint que je m'étais tapée depuis quelques minutes maintenant. Je ralentis, je le regarda plus précisément vu que je ne me trouvais plus qu'à deux ou trois mètres de lui et je me rendis compte que son visage était bien amoché. Mais que lui était-il arrivé ? Il s'était attiré des ennuies ? Il a encore voulu sauver le monde ? - Il faut dire que les âmes en détresse, c'est son rayon ! Vous voyez Superman avec sa culotte rouge ? Ben c'est à peu près lui, mais sans la force légendaire. - Dans quel pétrin s'était-il encore fourré ? Même s'il était amoché, était-ce une raison suffisante pour que je ne le frappe pas ? Et, même si je le frappais, ne serait-ce qu'un tout petit coup, allait-il vraiment le sentir ? Je ne savais pas ce qu'il méritait à ce moment là. Au moins, je n'avais pas pitié de lui. Jamais je n'aurais pitié de mon frère. On a que ce qu'on mérite dans la vie. Mais, la pitié était hors de question pour moi. Personne n'aime être pris en pitié. Et encore moins mon frère. C'est surement la dernière chose au monde que je ferais. Je n'y prêta alors pas attention et repris ma marche.

J'étais maintenant en train de marcher les derniers mètres qui nous séparaient. J'étais en colère contre lui. Je ne savais pas par où commencer. J'étais rendu devant lui, sans faire le moindre geste brusque. Nous nous regardions pendant quelques longues secondes jusqu'à que je me mette à lui donner quelques petits coups sur le ventre en m'énervant après lui.

- JOSH !!! Non mais, tu ne te sens pas bien où quoi ? Tu penses que tu peux partir du jour au lendemain sans me laisser un mot ? Sans m'appeler ? Et en plus, dans une ville paumée comme ça ? Il s'est passé quoi dans ta tête pour que tu réagisses de même ? Tu ne te trouves pas un peu égoïste ? J'étais folle d'inquiétude pour toi ! Je ne savais même pas comment te retrouver et où aller ! Tu crois que c'est facile pour moi cette situation ? Tu crois que ça ne me fait pas de mal aussi ? Tu n'es pas le seul touché dans cette situation ! Je te signal qu'on a perdu maman à cause de la même erreur ! Alors ça me regarde autant que toi ! Tu n'aurais pas du partir sur un coup de tête ! J'étais là moi, même Oliver .. Tu n'as même pas pensé à nous. Tu es partit comme ça .. Et tu nous as tous abandonné .. Tu m'as abandonné .. Quelques larmes coulaient en même temps sur mes joues. J'étais énervée, frustrée, mais aussi terriblement blessée. Ma force diminua petit à petit pour ensuite s'arrêter net contre son torse. La tête baissée, je me tue ensuite pendant quelques secondes afin de me remettre de mes émotions.
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptySam 20 Juil - 20:56

Je passai ma langue sur ma lèvre inférieure, encore bien gonflée par les coups que j’avais reçus quelques jours plus tôt. Je vis Aelya me scruter et j’attendis là, planté comme un con, devant elle. J’entendais mon cœur battre la chamade alors que le silence se faisait tout à coup bien pesant autour de nous. Je ne savais pas à quoi m’attendre avec Aelya. Elle avait beau être ma sœur, j’avais beau me dire que je la connaissais par cœur, ses réactions, j’arrivais rarement à les prévoir. Sa spontanéité faisait qu’elle prenait souvent les gens, moi y compris, à contrepied. J’aimais pas attendre comme ça, planté comme un piquet en plein milieu de ce parc, mais je voulais qu’Aelya voit bien à quel point son grand frère avait une gueule bien amochée et que je méritais pas un autre coup de sa part. Je pensais que tout était ok quand je la vis faire les derniers mètres vers moi en marchant, les poings baissés, l’air calme.

Je me surpris à expirer une grande bouffée d’air qui était resté coincée dans mes poumons durant les longues secondes où elle m’avait scruté. J’avais envie de dire quelque chose, n’importe quoi qui aurait pu briser ce silence qui commençait à me peser sur les nerfs mais le regard de ma petite sœur, qui cette fois-ci me fixait dans le blanc des yeux, me paralysait presque. Si seulement j’avais su qu’elle envisageait de me rejoindre au Canada, j’aurais pu me préparer psychologiquement, j’aurais pu préparer un petit speech et lui expliquer le pourquoi du comment de cette situation rocambolesque. Mais la voir ici, c’était complètement surréaliste et j’étais totalement pris au dépourvu. Par où commencer ? Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Et est-ce qu’elle savait pourquoi j’étais parti ? Oliver lui avait-il tout raconté en détail ? J’en étais là de mes pensées lorsque je sentis Aelya me donner des petits coups dans le ventre alors qu’elle me débitait un monologue digne d’elle dans ses plus belles colères. J’aurais pu l’arrêter, lui attraper les poignets et l’empêcher de me boxer dans les côtes –qui me faisaient un mal de chien soit dit en passant – mais je savais que je méritais chaque coup qu’elle me portait. Elle avait eu peur pour moi. Elle avait eu peur que je l’abandonne et que je sois sorti de sa vie pour toujours. Si la situation avait été inversée, moi aussi je lui en aurais fait voir de toutes les couleurs. Enfin, je crois. Je sais pas, je sais plus… Parce que là, tout ce que mon cerveau était en train de capter était que ma petite sœur était en train de pleurer contre moi. Elle avait arrêté mollement de me frapper et je l’entendais maintenant respirer fort, la tête baissée vers le sol. Je ne voyais que sa chevelure à quelques centimètres de moi, et ses épaules qui se secouaient dans un rythme frénétique. Elle essayait de retenir ses sanglots et j’eus l’impression qu’on venait de m’enfoncer un poignard dans le cœur. C’était rare que je vois Aelya se mettre à pleurer, ce n’était pas du tout son genre, elle qui affichait constamment un sourire sur ses lèvres. Résultat des courses, je me trouvais encore plus con face à elle en cet instant. Je mis plusieurs secondes avant de réagir et j’avançai lentement ma main vers son épaule, l’attirant vers moi pour la blottir contre mon torse.

« Chuuuut… » lui murmurai-je tout contre son oreille. Je me mis à lui frotter le dos dans un geste de réconfort. Je ne savais pas trop quoi faire, à dire vrai… Je n’étais pas habitué à être dans cette situation aussi laissai-je mon instinct de frère protecteur parler pour moi. Mon autre main se mit à lui caresser les cheveux et je l’embrassai sur le front. « Merci… » fis-je dans le même murmure. Je sentais que ma voix était étranglée mais peu importe, je savais qu’Aelya entendait chaque murmure que je lui disais. Ce « merci » englobait tellement de choses… « Merci d’être venue jusqu’ici pour moi », « merci d’être le premier visage familier que je croise depuis dix jours », « merci d’être venue me sauver », « merci parce que je sais que tout va s’arranger maintenant pour moi »… « Et merci pour mes côtes que tu viens de réduire en bouillie aussi (sarcasme…) » Je renforçai mon étreinte autour des épaules d’Aelya comme si j’avais peur qu’elle s’envole loin de moi. J’avais besoin d’elle et de sa présence. La voir débarquer ici, à des milliers de bornes de chez nous, c’était un signe du destin. Même si j’étais pas du genre à croire en ces balivernes, je pouvais pas m’empêcher de croire que tout allait s’arranger maintenant qu’elle était là.

« J’suis désolé… Je voulais pas… J’voulais t’appeler… Te le dire… Mais je… Je pouvais pas… » J’avais conscience que je bafouillais et que tout ce que je lui sortais n’était pas très clair mais j’avais du mal à organiser toutes mes pensées et lui dire tout ce qui me traversait la tête. J’oscillais entre la joie de la voir ici et la peur de lui raconter tout ce que j’avais traversé depuis que j’avais quitté Houston. « Je ne t’ai pas abandonnée. J’avais juste besoin de partir… pour y voir plus clair. Mais bon, avec un œil-au-beurre-noir à peine débarqué ici, c’est pas évident de voir plus clairement les choses... » Et une blague à la con pour détendre l’atmosphère, le Joshounet dans toute sa splendeur ! Avant qu’Aelya ne me mette un autre coup pour ma blague à deux balles, je repris un ton sérieux et lui dis : «J’avais besoin de mettre le plus de kilomètres entre papa et moi, ça je crois que tu peux le comprendre… Je voulais t’appeler Aelya, je le voulais vraiment. Mais les choses se sont pas déroulées comme prévues pour moi ici… Et plus les jours passaient et plus je t’avoue, j’avais peur de ta réaction quand j’allais t’appeler… Mais tu es là maintenant et putain, qu’est-ce que je suis content de te voir. » Je savais pas si j’étais prêt à lui raconter ce qu’était devenue ma vie depuis mon départ mais j’étais sûr d’une chose : j’étais le frangin le plus heureux sur Terre ce soir.
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyVen 9 Aoû - 1:32

« Chuuuut… » Voilà les mots que mon frère me dit en premier quand j'eus terminé de le frapper sur les côtes doucement. Il m'attira vers lui pour me blottir contre lui. Ce geste, je ne m'y attendais pas. Oui, lui et moi sommes comme les doigts de la main, inséparables. Pour autant, notre relation était surtout de l'ironie. On se lançait des pics tout au long de la journée. On s'amusait à se faire des crasses et on se jouer l'un de l'autre. Bien que c'était mon frère, je le considérais plus comme mon meilleur ami, mais avec une certaine ambiguité. Oui, j'aime mon frère. Nos liens étaient si forts, si grands, si beaux. Rien que de partir la semaine à l'université me rendait triste. Je ne pouvais plus le voir ni lui faire la moral. Oui, il y avait le téléphone. Mais non, les choses restaient différentes. Je savais au plus profond que ce que je voulais surtout, c'était de le voir heureux. Et quand je le vis aujourd'hui, avant que le soleil ne se couche, c'était son visage amoché. Il n'avait pas l'air d'aller bien. Il n'avait simplement pas l'air d'être heureux. Mais alors, croyait-il que partir aller radicalement changer sa vie ? Que tout aller lui tomber sur la tête et qu'il n'avait qu'à dire oui ? Je ne sais pas exactement depuis combien de temps il était arrivé à Winnipeg. Mais sa tête me disait que ça faisait bien trop longtemps. Même son corps parlait pour lui. Déjà qu'il n'est pas bien gros, plus ça va et plus il maigrit. J'étais peut être sa soeur et son bien-être est important pour moi. Mais est-ce que je pouvais vraiment changer les choses seulement par ma présence ? Surement. Mais est-ce que ça aller être suffisant ? C'était moins sur. Ce qui était sur, c'était que notre relation est unique. Mon frère prenait autant soin de moi que je prenais soin de lui. Nous étions tous les deux très protecteurs l'un envers l'autre. Ce qui avait le don de m'agacer. Je me sentais quelques fois espionnée, traquée par lui. Il me faisait souvent la leçon car pour lui, je réagissais comme une gamine et que faisais que des bétises. Aujourd'hui encore me dira t-il la même chose ? Surement. Après tout, je viens d'abandonner mes études uniquement pour le retrouver. Bien que, il ne sait pas tout. Là-bas les choses évoluées aisément. Les coups de coeur, les coups de tête. Que des histoires d'adolescent qui se cherchent et ne se trouvent pas. L'alcool ou la fumette, plus rien ne pouvait les arrêter. Mais était-je devenue comme eux tous ? Pas encore. Bien sur que je buvais et fumais. Seulement en soirée. Et ce qui se passait ensuite ne regarder que moi. On a tous des choses à cacher et des atrocités à ne pas dévoiler. Alors ma petite vie se résume t-elle à rester au près de mon frère ? Ou étais-ce un moyen d'échappatoire de ma petite vie quotidienne et banale ? Ce qui était sur, c'est que, me retrouver dans ses bras à ce moment là, me rendit la jeune femme la plus heureuse sur cette terre. Ce moment, je ne voulais pas qu'il s'arrête. Comme si je ne voulais pas avoir ses explications. Comme si je voulais simplement me dire que le monde aller s'arrêter et qu'il ne resterait que nous deux. Dit comme ça, on se croirait dans un film à l'eau de rose avec deux jeunes amoureux. Ce n'est pas le cas. Mais ce qui se passa de son côté et du mien, faisait en sorte qu'il était indispensable à moi et mon bien être.

D'un geste de protection, il me caressa les cheveux et m'embrassa sur le front. Les larmes coulaient toujours le long de mes joues chaudes. La peur que j'avais ressentie, la sensation que je ressentais. La situation était telle que le silence était la meilleure des réponses. Je sentais son coeur se débattre dans sa poitrine, comme s'il était autant touché que moi par la situation. - Ou peut-être avait-il peur de ce qu'il l'attendait - Il me dit alors d'une petite voix merci. Assez fort pour que je l'entende. Il me serra d'avantage contre lui. Je ne pus que mettre mes deux bras autour de sa taille pour le serrer à mon tour. Ce merci je savais qu'il signifiait beaucoup. Finalement, il était heureux de me voir et de savoir qu'il n'allait plus être seul dans sa misère. Bien qu'il l'avait choisi. Partir sur un coup de tête ne prévoit rien de bon. Personne ne peut changer de vie du jour au lendemain. Surtout qu'il n'était pas chanceux vu ce qu'il lui était arrivé.

Comme il voyait que je n'arrivais pas à dire un mot de plus, il commença a me raconter ce que je ne voulais pas entendre. « J’suis désolé… Je voulais pas… J’voulais t’appeler… Te le dire… Mais je… Je pouvais pas… » Il bafouillait et ne semblait pas sur de ce qu'il était en train de dire. Voulait-il honnêtement m'en parler ? Voulait-il me voir ? Voulait-il que je reste près de lui ? Rien n'était sur avec Josh. Ses réactions dépassaient des fois sa pensée. Et puis, comment ça il ne pouvait pas ? Il a un téléphone à ce que je sache. Il ne l'a pas jeté seulement pour ne pas se justifier ? Ou les voyous qui l'ont amoché lui ont volé ? Je ne pense pas. A cette époque, les gens volent bien plus qu'un téléphone. De plus, tout le monde en a un. Il n'y a donc aucunes raisons justifiables qu'il ne m'est pas appelé. Pensait-il que j'allais le laisser seul dans une ville inconnue ? Dans sa souffrance ? S'il le voulait, il pouvait me le dire. Me dire qu'il n'avait pas besoin de moi. Qu'il voulait que je retourne à l'université. Il suffisait qu'il me le dise pour que je lui obéisse. Après tout, ça aurait été sa décision et il l'aurait peut être regretté toute sa vie. Et, s'il me le disait réellement, croit-il vraiment que je lui pardonnerais ? Après tout les kilomètres que je venais de faire pour lui ? Bref, j'avais mille et une questions à lui poser, mais je n'osais pas parler. Je voulais qu'il se dise qu'il devait se rattraper s'il voulait qu'une phrase correcte sorte de ma bouche. Il m'a déçu. Et même si je ne peux pas lui faire la gueule longtemps, je savais que je lui voudrais encore longtemps. Peut être pas des années. Mais assez pour lui faire comprendre de ne jamais recommencer. Ou même s'il le faisait, je voulais qu'il m'emmène dans ses bagages. Il continua alors. « Je ne t’ai pas abandonnée. J’avais juste besoin de partir… pour y voir plus clair. Il ne m'a pas abandonné ? C'est réellement ce qu'il pense ? Alors, nous n'avons pas la même vision des choses. Il est partit seul, à je ne sais combien de kilomètres de la maison. Sans connaître des gens ou la ville. Sans prendre le temps de m'appeler ou me prévenir de ce qu'il s'était passé. J'étais rentré vite cette nuit là. J'étais pressé de le voir et de passer un repas à lui raconter ma semaine de folie passer à l'université. Je voulais qu'il m'écoute et qu'il me sorte des vacheries tout du long. Je voulais seulement le voir et l'avoir dans mes bras pour voir comment il allait. Quand je suis rentrée cette nuit là, les lumières étaient éteintes et mon père pleurait sur le canapé une bouteille à la main. A ce moment là, j'ai bien cru que mon coeur allait s'arrêter de battre. Quand il m'a fait comprendre qu'il était seulement partit je ne sais où, ma première réaction fut d'aller voir Oliver. Son meilleur ami et confident. Qui était aussi le mien. Quand il m'a tout raconté, je ne sais pas si je ressentais de la haine ou de la tristesse envers lui ou envers mon père. Tout ce que j'ai trouvé à dire, c'était de partir à mon tour et de tout quitter presque uniquement pour ce grand béta. Mais bon, avec un œil-au-beurre-noir à peine débarqué ici, c’est pas évident de voir plus clairement les choses... » Il ne m'a peut être pas abandonné. Mais il s'est comporté comme un lâche. Et il faudra du temps avant que je lui pardonne pour de bon. En plus, il trouve le moyen de lâcher une blague. Haha. Je suis morte de rire. La blague était tellement mal placée qu'il aurait mieux fait de se taire. Pourtant, il m'a fait sourire. S'il avait la force de sortir de la merde, c'est qu'après tout, il n'allait pas aussi mal que ça mentalement parlant. Je restais planter là, dans ses bras, à attendre je ne sais quoi. Je n'avais pas la force de me battre plus longtemps avec lui. Tout ce que je voulais, c'était qu'il me serre pour toujours dans ses bras et qu'on oublie la vie misérable qu'il a subit ici. Il enchaîna.

«J’avais besoin de mettre le plus de kilomètres entre papa et moi, ça je crois que tu peux le comprendre… Oui je peux le comprendre. Je peux le comprendre plus que n'importe qui. A t-il oublié que je suis sa soeur ? Que notre mère est partie pour la même raison que lui ? J'ai vécu la même situation que lui. A une sauce différente certes, mais je connais la souffrance qu'il endure en ce moment. Je ne suis pas n'importe qui. Je suis sa soeur et je suis consciente de ce qu'il éprouve.

Je voulais t’appeler Aelya, je le voulais vraiment. Mais les choses se sont pas déroulées comme prévues pour moi ici… Et plus les jours passaient et plus je t’avoue, j’avais peur de ta réaction quand j’allais t’appeler… Non, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues puisque je te retrouve avec un oeil au beurre noir. C'est ce que j'aurais voulu lui répondre. Mais sur le coup, je ne dis toujours rien. J'attendais surement un signe, un mot de Josh pour qu'il me fasse comprendre que je lui avais manqué, qu'il était heureux de me voir et que j'allais faire de mon maximum pour l'aider à remonter la pente. Il ne me fit pas attendre trop longtemps. Comme si ce que je venais de penser, lui venait de lui traverser l'esprit.

Mais tu es là maintenant et putain, qu’est-ce que je suis content de te voir. » Il termina alors son explication par cette phrase. Et quelle phrase. Elle était magique pour moi. Ces mots me touchèrent et elle suent me remettre les idées en place. Oui, j'allais lui en vouloir pendant un long moment. Mais je n'allais pas lui mettre la misère alors qu'il l'a connaissait déjà depuis qu'il était ici. Je me devais de lui montrer le chemin à prendre. Je desserra mes bras autour de lui. Je me recula d'à peine quelques centimètres de son corps. J'essuyai les larmes encore chaudes sur mes joues. Je le regarda, lui fit un sourire des plus sincères en lui prononçant les mots deux les plus beaux qu'il pouvait entendre venant de ma part.

- Je comprends. Ces mots signifiaient beaucoup pour moi. Ils regroupaient un tout. Un je te pardonne. Un je reste près de moi. Un tu seras toujours le même à mes yeux. Un tu seras toujours mon frère adoré quoi que tu fasses. Mais cela ne signifiait pas pour autant que j'allais oublier le sentiment d'abandon que j'avais eu à cause de lui. Le même sentiment que j'avais eu quand notre mère est partie. Si lui aussi m'abandonnerait pour de vrai, qu'est-ce que j'allais devenir moi ? Rester avec papa et déprimée pour le reste de ma vie ? Ah ça non. Il en était hors de question pour moi. Cependant, c'était mon frère et je pouvais tout lui pardonner. Mais cela va s'en dire qu'un jour ou l'autre, il me le payera et je serai la première à lui dire de ne pas s'en mêler et qu'il n'a pas à me faire des leçons. En reprenant mon souffle, je le regardai dans les yeux, et pendant un instant j'ai cru que je savais ce qu'il ressentait. J'ai cru apercevoir son petit coeur d'artichaut ressentir toute la peine et le mal qu'il m'a fait et qu'il se sentait réellement désolée. Mais, avant que la page soit tournée. Il me devait de lui dire quelques mots, yeux dans les yeux.


- Tu m'as fait beaucoup de peine et j'ai eu une peur inconsidérable. Je ne veux pas que l'histoire se répète comme avec maman. Je ne veux pas te perdre toi non plus. Je ne le supporterais pas .. Pas toi ..
Je baissai la tête quelques secondes, afin de reprendre mon énergie. Tu sais, pour moi tu es un tout. Tu n'es pas seulement mon frère. Tu es aussi comme mon meilleur ami, mon confident, et un peu l'homme de ma vie. L'homme sur qui je peux compter, je peux reposer ma tête et j'ai besoin de toi pour que mon corps puisse respirer comme il se doit. Puis, je le regarda dans les yeux, avec une certaine tristesse qui pouvait se lire dans mes yeux. Mais, ne t'inquiètes pas, je ne te prendrais jamais comme amant, mister 2 minutes 40. Et voilà, une blague à deux balles pour détendre l'atmosphère. J'étais rancunière et quelqu'un d'entière. Il n'allait donc pas s'en tirer comme cela, mais pour le moment, les émotions fortes étaient finies. J'étais assez épuisée physiquement et mentalement et tout ce que je voulais pour cette fin de soirée, c'était de retrouver mon frère et d'oublier toutes les embuches qu'il y a eu lors de cette journée.

- Allez viens, vu comment tu deviens anorexique, il faut qu'on aille manger ! & Je t'invite, alors tu n'as pas ton mot à dire ! Je le pris par le bras avec mon plus beau des sourires et marcha à côté de lui, l'air heureuse.

- Par contre, tu me guides, car moi je me suis assez perdue pour la journée et je ne sais pas du tout où aller !
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyDim 13 Oct - 1:36

Je sentis Aelya s’éloigner lentement de moi, desserrant son étreinte. Baissant la tête, je la vis tenter de sécher ses larmes qui coulaient abondamment sur ses joues mais tout ce qu’elle était arrivée à faire, c’était d’étendre son mascara en une traînée noirâtre sur sa peau légèrement maquillée. Je m’en voulais d’être la cause de ses pleurs, d’être parti ainsi sans la prévenir. Et je me sentais mal tout à coup, réalisant que j’avais trahi la confiance de ma petite sœur. On s’était promis de tout se dire, de n’avoir aucun secret pour l’autre. Il m’était arrivé un coup dur et j’avais préféré fuir plutôt que d’aller lui demander son aide. Résultat des courses, j’avais fait du mal à une personne supplémentaire, une personne que je n’avais pas envie de voir souffrir pourtant. J’étais sensé être le grand frère, celui qui devait la protéger de la dureté de ce monde et j’étais finalement le responsable de ses pleurs.
Je savais qu’Aelya m’en voulait – ses coups de poing dans mes côtes le prouvaient suffisamment – mais je savais aussi que ça n’allait pas durer longtemps. On était heureux l’un et l’autre de se retrouver. Et j’avais enfin quelqu’un sur qui je pouvais compter à mes côtés. Je l’écoutais me raconter toute la peine et la peur qu’elle avait éprouvées quand elle a su que j’étais parti de la maison et je me faisais le scénario dans la tête de ce qu’avait pu être son départ de Houston, claquant la porte sur notre père qui avait détruit à petit feu notre famille. Les paroles réconfortantes d’Aelya me faisaient un bien fou au moral. Il faut dire que ça faisait depuis mon arrivée ici, à Winnipeg, que je n’avais pas eu une vraie  discussion avec quelqu’un. Rien que le fait d’échanger quelques mots avec elle m’apaisait. Je n’étais plus seul au monde, face à mes démons. Je n’étais plus cet étranger que personne ne regardait dans la rue, j’avais enfin de l’importance aux yeux de quelqu’un. J’avais retrouvé ma meilleure alliée dans la vie et j’espérais qu’elle allait rester quelques temps avec moi, même si je savais qu’elle avait sa vie – bien occupée – à Dallas. Le discours d’Aelya était sur le point de me faire pleurer, on n’avait pas l’habitude de se dire à quel point on accordait de l’importance à l’autre. D’habitude, elle et moi on passait notre temps à nous chambrer, c’était ainsi qu’on montrait à l’autre qu’on l’appréciait. Mais la situation actuelle avait apparemment fait évoluer les choses. Il n’y avait pas de taquinerie ce soir, être à des milliers de kilomètres de la maison semblait nous faire prendre conscience de l’importance qu’elle et moi on s’accordait mutuellement. J’essayais d’estomper le noir de son mascara du bout des pouces alors que je l’écoutais m’avouer tout ce que je représentais pour elle : j’étais aussi son meilleur ami. Son confident. Mais apparemment – et heureusement – pas celui qu’elle prendrait pour amant… !

« Mais, ne t'inquiète pas, je ne te prendrais jamais comme amant, mister 2 minutes 40 ! » Je me mis à lever les yeux au ciel, souriant après cette connerie qui venait de sortir de sa bouche. Deux minutes quarante !! Rien que ça !! Ou plutôt que ça !! Il fallait toujours qu’elle sorte des bêtises aussi grosses qu’elle ! Comme si un mec aussi bien foutu que moi pouvait durer si peu de temps… ! Un rire narquois s’échappa de mes lèvres alors que je donnais une petite tape sur la tête de ma petite sœur. Sa remarque débile avait eu le don d’avoir détendu l’atmosphère bien pesante dans laquelle on était. Ce n’était pas trop notre style de parler sérieusement plus de deux minutes (quarante (a)) d’affilée… Et je crois qu’Aelya l’avait bien compris : me tirant par le bras, elle m’emmena vers l’entrée principale du parc. Mon apparence plutôt maigrelette – il faut dire que je n’avais pas mangé un vrai repas depuis cinq longues journées… - faisait peur à ma petite sœur chérie qui décida de m’inviter manger un morceau en ville. Oh bon sang, comme j’avais rêvé de ce moment. Et mon ventre aussi ! A l’idée qu’il allait bientôt enfin manger, je l’entendais se mettre à grogner et à faire un boucan de tous les diables… ! On quitta la parc, bras dessus, bras dessous. Le skate à la main, je montrais d’un signe de tête et expliquait à Aelya les quelques monuments autour que je commençais à plutôt bien connaître à force de traîner dans le quartier. On prit notre temps pour arriver en centre-ville, passant par des quartiers résidentiels plutôt sympas d’où s’élevaient de délicieuses odeurs de nourriture. Il était l’heure de manger et inconsciemment, je m’étais mis à accélérer le pas. J’avais une faim de loup et je me répétais mentalement et inlassablement qu’il fallait que je fasse attention : il était hors de question que je me jette sur la nourriture comme un mort de faim ni que j’épuise les maigre fonds du porte-monnaie de ma sœur. Mais c’était une véritable torture, le centre-ville et les restaurants se rapprochaient à vue d’œil et les odeurs se faisaient de plus en plus intenses dans nos narines.
Passant devant une pizzéria pas trop chère, je la désignais de la tête à ma petite sœur : « Ca te tente une pizza ce soir ? » Devant l’air ravi d’Aelya, je pris les devants et lui ouvrit la porte, la laissant entrer dans le petit restaurant en premier. Elle prit place près de la fenêtre, s’installant à une table pour quatre. Elle enleva sa veste qu’elle posa sur la chaise à côté de la sienne, ainsi que son sac à main qu’elle aimait toujours avoir près d’elle. Je pris place en face d’elle, posant mon skate board contre le mur. Assis en face d’Aelya, je me sentis tout à coup mal à l’aise. L’obscurité de la nuit ne pouvait plus cacher les bleus et blessures que j’avais au visage. Et surtout, je ne pouvais pas cacher mes mains, rongées depuis des jours par le froid dans lequel j’étais plongé chaque nuit dans ma voiture. Des engelures s’étaient formées et elles me faisaient un mal de chien. Je ne savais pas trop comment je pourrais expliquer ça à ma sœur. Avoir maigri était une chose, je pouvais toujours dire que j’avais perdu l’appétit après ce qui était arrivé avec papa et Cassie mais mes mains complètement rongées par le froid, j’avais beau essayer de retourner le problème dans tous les sens, aucun mensonge crédible ne me venait à l’esprit.

Tirant sur les manches de ma veste, j’essayais de  cacher mes mains du mieux que je pouvais. Ce n’était peut-être finalement pas une bonne idée que de prendre cette pizza sur place. J’allais me faire capter, j’en étais sûr et certain. Maintenant qu’on était à la lumière, Aelya allait pouvoir me scruter sous tous les angles.

Et moi, j’étais sacrément dans la merde pour lui cacher la vérité…
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyMar 10 Déc - 22:19

Le trainant par le bras, nous marchions dans les rues de Winnipeg à la recherche d'un restaurant. De préférence pas trop cher. Je veux bien l'inviter, mais il y a des limites. Surtout vu la faim de loup qu'il l'envahissait à chaque pas, je savais que mon porte-monnaie allait souffrir ce soir. Ah, qu'est-ce que je ne ferais pas pour mon frère. Celui-ci commença à me décrire les différents monuments autour de nous. Cela ne m'intéressait guère, mais il avait l'air d'y prendre plaisir alors, tout sourire je l'écoutais en hochant la tête quelques fois. Me voir avait l'air de lui faire du bien. Lui qui était si d'ordinaire moqueur, là il avait pris la peine de m'écouter, de s'excuser et d'essuyer le peu de maquillage qui coulait sur mes joues. Ce qu'il a vécu durant ces quelques jours en solitaire l'avait changé à ce point ? Peut être. Après tout, je ne sais pas ce qu'il a vécu ici durant mon absence. Mais je compte bien le savoir. Arrivant dans le centre ville, l'odeur des restaurants ne se firent pas attendre. Le pas de Josh s'accéléra. Pas de doute, il avait faim même s'il s'abstenait de me le dire. Il n'avait pas mangé depuis son départ ou quoi ? Je sais qu'il n'a jamais eu beaucoup d'argent, mais de là à ne pas pouvoir s'acheter un petit case dalle. Enfin, soyons réaliste, pensait-il vraiment que partir était la meilleure décision ? N'ayant pas une tune et un corps aussi mollusque que le sien. Ah heureusement que Aelya la guerrière est arrivée ! Je vais pouvoir voler à sa rescousse ! -C'est pas l'inverse normalement ? Le mec qui vient sauver la fille ? L'homme qui tente tout pour sauver sa dulcinée ? Bon, certes je ne suis que la sœur, mais ça engage un peu de gratitude, non ?-

Bref, en passant devant une pizzeria, Josh me fit un signe de tête et me demanda.  « Ca te tente une pizza ce soir ? » Une pizza ? Pas très cher, ambiance familiale et un bourrage de ventre avec une bière ? J'adore ! C'est exactement ce qu'il me fallait ce soir ! On pourra même aller s'acheter des bières dans un supermarché après. Alors que mon frère posa son regard sur moi d'un air incertain, je rajoutai. Ça fait concept. Et puis, faut bien qu'on fête nos retrouvailles ! Il ouvrit alors la porte et me laissa entrer. Quel gentleman ! Dis-je d'un air sarcastique en souriant. Souvent, c'était à moi d'ouvrir la porte et de la lui tenir pour que Monsieur entre. Ou encore, il ouvrait la porte mais la laissait se refermer sur moi. Il devait sans doute se dire de bien se comporter vu que j'ai eu la bonté de l'inviter. Enfin, c'était plus drôle qu'autre chose au final et je pouvais bien rire un peu de lui ! M’asseyant à une table près des vitres, je déposai mes affaires sur la chaise d'à côté et regarda de plus près le menu que le serveur vint nous apporter.

Je me demande ce que je vais bien pouvoir choisir ! N'ayant pas eu de réponse, je posai mes yeux sur mon frère qui d'un coup, semblait être mal à l'aise. Il tentait désespérément de tirer sur les manches de sa veste pour cacher ses mains. Pourquoi voulait-il me cacher ses blessures ? Son visage emmitouflé de bleues et de cicatrices en disait long sur les quelques misérables jours qu'il venait de passer ici. Que diable s'était-il passé ? Dans quel pétrin il s'était encore fourré ? Il voulait se faire tuer ou quoi ? Il cherche à rendre justice ce qu'il l'a fait fuir ? Et quel mensonge arriverait-il bien à me dénicher cette fois ? Qu'il est tombé dans les escaliers ? Qu'il a eu un accident de skate ? Je n'en croirais pas un mot. Je suis peut être crédule sur certains points, mais je ne suis pas stupide. Je sais bien que quelque chose ne tourne pas rond et je sais pertinemment que s'il a maigrit, ce n'est pas par perte d'appétit soudaine car il a découvert notre père avec sa copine, mais bien parce qu'il n'a plus un rond ! Relâchant le menu sur la table, je ne savais même pas par où commencer. Je te conseil de bien réfléchir à ce que tu vas me dire avant de me raconter de la merde. Lui dis-je en le scrutant sous tous les angles possibles. Mais bon sang, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Le voir dans cet état ne me rassurait pas le moins du monde. Je m'imaginais des tonnes de scénarios dans ma tête allant même penser qu'il l'avait fait exprès ou voir pire. En plus, vu son état, il était bon à aller à la clinique. Je pris sa main qu'il essayait tant bien que mal de me cacher. Elles étaient pleines d'engelure. Josh, mais merde est-ce que tu es fou ? Tu ne peux pas rester dans cet état. Dès qu'on finit de manger, on file t'acheter de la crème ou des médocs je sais pas mais je ne vais pas te laisser crever devant moi ! J'étais rassurée du fait d'avoir choisi de venir le retrouver ici. J'allais pouvoir le remettre sur pied et l'aider à surmonter la peine qu'il avait emmagasiné. Mais j'étais aussi énervée après lui, d'avoir fui la maison, de s'être mis dans le pétrin et d'essayer de me cacher la vérité. Je suis sa soeur, il peut me le dire ! Il n'a pas besoin de tourner autour du pot ! En plus, il sait que je déteste ça ! Demandant un serveur, je commandai ma pizza et attendis que Josh fasse de même. De un, j'avais hâte de manger et de deux, j'avais hâte de partir pour qu'on parte à la recherche d'une pharmacie.

Une fois nos commandes sur table, je commençai à manger en fixant Josh. J'attends toujours tes explications. S'il croit que j'allais le lâcher comme ça, il se mettait le doigt dans l’œil ! Quand je veux quelque chose, je l'obtiens toujours ! Il suffit de voir que je suis ici, à Winnipeg et avec lui ! J'avais réussit à le trouver et à faire je ne sais combien de kilomètres uniquement pour revoir sa bouille défigurée. Alors qu'il fasse attention à ses tournures de phrases et qu'il ne me raconte pas n'importe quoi, je suis à l'affut de ses moindres paroles.
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyDim 2 Fév - 14:07

Je regardais partout sauf dans les yeux d’Aelya, trouvant subitement un grand intérêt au lustre en papier accroché au dessus de notre table. Quelle idée j’avais eue d’entrer dans cette pizzéria où la lumière des néons allaient forcément jouer en ma défaveur… Pourquoi Aelya n’avait-elle pas débarqué quelques jours plus tard le temps que mes blessures cicatrisent et mes bleus disparaissent ? Bon, je n’allais pas non plus me mentir… J’étais super content qu’elle soit là à mes côtés ce soir, je manquais cruellement de visages sympathiques autour de moi depuis mon arrivée catastrophique à Winnipeg… Tirant de plus en plus sur les manches de ma veste, on ne voyait plus désormais que le bout de mes doigts. Lorsque j’entendis le menu que tenait ma petite soeur claquer d’un coup sec sur la table, je baissais subitement la tête et croisais le regard en colère d’Aelya. Ca, si vous voulez mon avis, ce n’était pas bon signe pour ma gueule… J’avais un don pour savoir quand une catastrophe allait me tomber sur le coin du nez. Il faut dire que j’en avais déjà eu un sacré lot cette semaine et les choses n’allaient pas s’améliorer ce soir… J’allais avoir droit à ma petite soeur en train de me faire la leçon… L’entendre me conseiller de bien réfléchir à ce que j’allais lui dire me fit avaler presque ma salive de travers. J’y réfléchissais depuis qu’on avait quitté le parc elle et moi et je ne savais toujours pas comment j’allais bien pouvoir lui sortir les choses… Lui mentir ? Lui dire la vérité cash ? Essayer d’arrondir les angles et atténuer ce qu’il m’était vraiment arrivé ? Je n’avais pas envie de lui faire peur, de lui avouer à quel point j’étais dans la merde… Baissant les yeux sur le set de table en papier aux couleurs de la pizzéria, j’essayais de choisir dans ma tête la meilleure des solutions. Mais rien ne me venait vraiment. A croire que le froid du dehors avait congelé mon cerveau…

Je me mis à sursauter lorsque la main d’Aelya empoigna la mienne. J’essayais de la retirer mais elle la tenait avec force la bougresse ! C’était mort pour lui cacher les vilaines engelures qui ornaient mes doigts. Je la laissais regarder l’état de mes mains et l’écoutais me faire des reproches d’un air effaré. Je savais que j’avais besoin d’aller à l’hôpital ou au minimum d’aller me faire soigner dans une pharmacie mais pour ça, il fallait un minimum d’argent… et ça, ça me manquait cruellement. Alors je prenais sur moi depuis plusieurs jours, serrant les dents malgré la douleur constante. Je n’avais pas envie de profiter de la gentillesse et surtout de l’argent de ma soeur… Déjà qu’elle payait le repas de ce soir, si en plus elle se mettait à vouloir payer pour les bobos de son frangin… Je savais pertinemment qu’elle aussi ne roulait pas sur l’or… Mais qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Qu’il en était hors de question ? J’étais pas suicidaire, je savais que lorsqu’elle avait une chose en tête, il valait mieux la suivre dans son délire. Et puis je n’étais absolument pas fier de moi, de ce que j’avais pu devenir en à peine une semaine de temps. J’étais devenu l’ombre de moi-même… Je m’en rendais compte alors que, voulant une nouvelle fois détourner le regard de celui, assassin, de ma soeur, je regardais dehors la foule qui passait… Sauf que tout ce que je voyais, c’était mon reflet dans le miroir. Et ce n’était pas joli à voir. J’avais beaucoup maigri, mes joues s’étaient creusées, je voyais que je flottais dans ma veste… Mon jean ne tenait que grâce à ma ceinture… C’était étrange de me voir ainsi. Et il n’y avait plus mon éternel sourire accroché aux lèvres. C’était vraiment le signe que quelque chose n’allait pas en ce moment…

Rien n’allait pour dire toute la vérité. Ce n’était que ce soir, depuis l’arrivée d’Aelya, que je commençais à apercevoir une éclaircie. J’étais bête de vouloir rejeter son aide. Ma petite soeur était tout ce que j’avais, c’était elle mon unique chance de pouvoir enfin sortir la tête de l’eau à Winnipeg. Alors j’allais accepter la main qu’elle me tendait. On irait à la pharmacie après la pizza et j’allais enfin pouvoir me sentir un peu mieux. Ou du moins, moins ressentir cette putain de douleur qui se diffusait partout dans mon corps.

Les pizzas arrivées devant nous, je me surprenais à avoir du mal ne serait-ce qu’à la découper. Mes mains étaient comme anesthésiées par le froid, j’avais du mal à tenir mes couverts alors je me forçais. Je mangeais du bout des lèvres. Je crevais la dalle mais j’avais l’impression que la première bouchée m’avait calé. C’était quand même un comble alors que je n’avais rien avalé de consistant depuis cinq jours. A croire que mon corps s’était fait une raison et avait fini par s’habituer à ne pas avaler grand chose.

« J’attends toujours tes explications. » La voix tranchante d’Aelya me fit sortir de ma rêverie. Je mâchais lentement mon bout de pizza alors que je reposais mes couverts à côté de l’assiette. J’allais devoir me lancer et fournir les explications qu’elle me réclamait depuis notre entrée dans le restaurant. Je savais toujours pas ce que j’allais lui dire mais je verrais bien ce qui allait sortir de ma bouche. J’étais pas vraiment le genre « roi de l’improvisation » alors je m’attendais déjà à la catastrophe.

« Je me suis fait casser la gueule par un groupe de mecs y a quelques jours. » Ok, on dirait bien que j’avais opté pour la vérité. Je fixais l’assiette d’Aelya pour éviter de voir ses réactions et tirait une nouvelle fois sur mes manches. « On dirait qu’ils aiment pas trop les touristes par ici… » fis-je en essayant de rire de mes malheurs. « Mais ne t’en fais pas, c’est rien de méchant. Et puis ils m’ont rien piqué. Ils avaient pas grand chose à piquer en même temps… On peut pas dire que ma caisse et tout ce qu’il y a dedans valent grand chose… » Je levais les yeux vers Aelya et tentait de la rassurer. Je voyais bien qu’elle s’inquiétait pour moi. « Je t’assure soeurette, ça va. Je vais bien, je tiens sur mes deux jambes. Je suis juste pas habitué aux températures d’ici, ça change complètement du Texas où on est toute l’année au chaud ou presque. Comme je traîne souvent dehors, je me suis chopé des engelures. Mais ne t’en fais pas… C’est rien de méchant. » C’était qui que j’essayais de convaincre ainsi. Elle ou moi ? Venant planter ma fourchette dans un autre bout de ma pizza, je n’espérais qu’une chose : qu’on puisse sortir le plus rapidement possible d’ici. L’atmosphère qui régnait autour de nous depuis que j’avais parlé me semblait bien pesante…
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyJeu 6 Fév - 20:32

Mangeant comme une goinfre, on aurait presque dit que j'étais plus affamée que Josh qui n'avait pas du manger un vrai repas depuis quelques jours. Il me faisait de la peine. Je voulais tellement l'aider et le remettre sur pied, mais ce n'était pas mon rôle. Et il ne voudrait pas que je m'occupe de lui comme s'il était un demeuré, pauvre et complètement paumé. Je pouvais lui offrir quelques repas et les premiers soins, mais il ne voudrait pas que je le suive à la trace ou que je l'oblige à rentrer à la maison. De toute façon, c'était peine perdue. Je ne suis pas sur qu'entre notre père et lui, le contact puisse reprendre. Et puis, il avait vingt trois ans, c'était à lui de choisir quelle vie il veut mener. Mais de là à faire n'importe quoi, comme en ce moment, peut être pas. Si au moins je pouvais l'aider un minimum, histoire de le remettre sur pieds. Ça au moins, il n'allait pas refuser. Surtout que.. Voyant comment il découpait sa pizza, il n'y avait pas moyen qu'il me balance qu'il peut se débrouiller seul. Les engelures aux mains, les bleues, les égratignures et j'en passe, il n'allait pas bien. Mais en plus de tous ces artifices, mon frère avait perdu sa joie de vivre, son sourire. Et bien que son humour était toujours à l'ordre du jour, c'était plus pour me dissimuler sa peine et sa douleur qu'autre chose.. Mais je le connaissais par cœur. Même s'il essaie de faire bonne figure, j'étais bien consciente de son mal-être.

Ma colère se dissipait petit à petit en inquiétude. J'étais peut être la reine des emmerdes, voulant toujours avoir raison et n'ayant pas peur des représailles. Cependant, je n'allais pas remuer le couteau dans la plaie. Quelques minutes suffirent pour qu'il me raconte ce qu'il venait de vivre durant ces quelques jours. Eh bien, c'était pas trop tôt ! Je devais m'armer de patience pour lui faire sortir quelques mots. Au moins, il ne m'avait pas menti. Et je n'étais pas bête non plus. C'était impossible qu'il ait pu se mutiler lui-même. Il n'était pas désespéré à ce point ! Pendant qu'il me parlait, inconsciemment j'avais arrêté de manger et les larmes me montèrent aux yeux. Le voir dans un état aussi misérable me fendait le cœur. Mais je me devais d'être forte et de ne pas craquer pour lui. C'était à moi de le remonter et de le réconforter, pas le contraire. L'atmosphère était pesante et presque froide. J'avais peur pour lui, peur de ce qu'il lui aurait été arrivé si je n'étais pas venue, peur de de le voir fourré dans un tel pétrin.. Et voilà qu'il essayait de me rassurer. C'était quelqu'un de très prévenant et qui voulait toujours faire bonne figure même quand les choses étaient désespérées. Mais étant sa sœur, et bien qu'il soit protecteur envers moi, c'est tout de même aussi mon rôle de veiller sur lui et de l'aider quand les choses ne vont pas. Il n'a pas à me protéger de la vérité.

Une fois qu'il eut finit de m'expliquer sa situation, il ne cessa de me dire qu'il allait bien. Me contenant depuis plusieurs minutes, je perdis mon calme. Josh Ethaniel Stenson, tu ne vas pas bien du tout. Tu as le visage complètement bouffi, j'aurais presque pu ne pas te reconnaître. T'es maigre comme un cachou. T'es recouvert d'hématomes de partout que t'arrives même pas à couper ta pizza ! Enfin, ne te mens pas à toi-même. Ton état ne trompe personne ! Reprenant enfin ma respiration, je me dis que j'étais peut être allée trop loin. Il devait déjà se sentir mal et voilà que j'en rajoutais une couche. Je repris alors. Heureusement que Bibi est arrivée ! Elle va te remettre sur pied en un rien de temps ! Engloutissant le reste de pizza, Josh de son côté semblait ne même plus avoir faim. Le soigner était devenu prioritaire car à chaque fois qu'il découpait sa pizza, il semblait souffrir le martyre. -J'aurais bien voulu la lui couper, mais il aurait perdu toute sa virilité et son honneur.- Ne voulant plus perdre un instant, je demandai l'addition et ajouta. Ne perdons pas un instant de plus, il faut te soigner en urgence. Voyant bien qu'il ne voulait pas lâcher son morceau de pizza, je souris. T'inquiètes pas, on va demander un sac pour que tu l'emmènes avec toi. Une fois l'addition apportée, je demandai un emballage pour Josh. Je pris mon sac à main et laissa sur la table le montant demandé ainsi que le pourboire. Je bus une dernière gorgée d'eau puis me leva. Allez on file, amène toi ! Dis-je en enfilant ma veste.

Une fois sortie du restaurant accompagnée de Josh, je le pris de nouveau par le bras. Je te suis. Et ne t'inquiètes pas, cette fois ci tu n'es pas seul. Si on retombe sur ces mecs, je leur ferais la peau ! Dis-je en plaisantant. Après tout, au point où on en était, valait mieux en rire qu'en pleurer ! Et il était temps que mon frère retrouve son sourire et son bien-être autant physiquement que mentalement.
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MessageSujet: Re: Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson]   Quand on cherche, on trouve ! [Josh E. Stenson] EmptyMar 11 Mar - 21:17

Je n’avais pas vraiment envie que les choses tournent comme ça. Voir ma soeur presque en larmes, incapable de continuer à manger, devant moi me faisait me sentir très mal. La situation dans laquelle je me trouvais était complètement surréaliste : qui aurait pu croire qu’Aelya aurait tout fait pour me suivre jusqu’au Canada et surtout aurait réussi à me retrouver dans l’immensité de cette ville ? C’était fou mais c’était pourtant la réalité : j’étais dans une pizzéria, assis en face de ma soeur, en train de lui raconter pourquoi j’étais dans un tel état. Elle me laissa m’expliquer jusqu’au bout, sans m’interrompre, écoutant le récit de mes mésaventures. J’avais l’appétit complètement coupé, lorgnant sur ma pizza qui ne me faisait plus envie du tout. Voilà j’avais craché le morceau, j’avait tout dit à Aelya mais lui avoir révélé tout ça ne me faisait pas sentir bien pour autant. Le coeur lourd, j’appréhendais sa réaction. Bizarrement, j’avais peur qu’elle me dise un truc du style « Viens, on rentre à la maison… » Retourner au Texas aurait été le signe d’une cuisante défaite. Si jamais un jour je devais retourner aux Etats-Unis, je voulais le faire la tête haute et pouvoir regarder mon père en face. Là, repartir à Houston et devoir partager à nouveau les mêmes murs que lui, c’était au dessus de ma portée. Je n’avais aucune envie de le revoir, pas après ce qu’il avait osé me faire. Nous faire. Car après tout, on pouvait dire qu’il avait fait voler la famille en éclats. Tout le monde avait fini par le fuir : ma mère, moi, ma soeur, on l’avait tous quitté après ses trahisons… Et dans mon cas, je ne comptais pas revenir de sitôt, voire même jamais si j’arrivais à me reconstruire ici.

En tout cas, j’avais essayé de rassurer Aelya du mieux possible. Même si ma situation était alarmante, ça ne servait à rien de l’inquiéter plus que de raison. Et puis maintenant qu’elle était à, je savais que je ne pouvais que m’en sortir. Les coups durs allaient me paraître beaucoup moins difficiles à traverser maintenant que ma petite soeur était présente à mes côtés. Bien sûr, elle me faisait la leçon et c’était normal… Aelya était comme une deuxième mère pour moi et ça ne lui faisait pas plaisir de me voir la gueule dans cet état… N’empêche…J’étais rassuré de ne pas l’entendre me dire de rentrer au Texas. Malgré la merde dans laquelle elle me voyait, elle ne me forçait pas à faire demi-tour et à rentrer. Je savais qu’elle avait compris ce que je ressentais et me dire de rentrer à la maison était loin d’être la meilleure idée pour le moment. Pour l’instant, sa préoccupation principale était de me soigner et je la vis engouffrer le reste de sa pizza aussi rapidement que Buzz l’éclair. De mon côté, j’avais définitivement abandonné l’idée même de manger pour ce soir. Plus rien n’arrivait à passer et mes doigts me faisaient horriblement souffrir. Je regardais tout de même ma pizza avec tristesse : j’avais tellement attendu ces derniers jours de manger enfin un truc chaud que j’étais complètement anéanti par l’idée de devoir laisser autant dans mon assiette. Lorsqu’Aelya paya l’addition et demanda en même temps un doggy-bag pour que je puisse emporter tout ce que je n’avais pas réussi à manger, je lui offris un sourire gêné. Elle me comprenait encore mieux que ce que je pensais… Limite, j’en étais arrivé à croire qu’elle pouvait lire dans mes pensées. On sortit rapidement du restaurant et Aelya se colla à moi, passant sa main au creux de mon bras. Le froid du dehors me paraissait moins violent ainsi, je sentais la chaleur que le corps de ma soeur dégageait. Et elle avait en plus réussi le miracle de réchauffer mon coeur ce soir. Je l’embrassais sur la tempe alors qu’elle me disait que si jamais on retombait sur ce groupe de loubards, elle leur ferait la peau. C’est sûr qu’ils risquaient de passer un sale quart d’heure si jamais ils avaient le malheur de croiser sa route :P

« Y a une pharmacie au bout de la rue, pas loin de la supérette » lui dis-je en lui montrant le néon non loin de nous. Les mains enfoncées dans les poches de mon jean, je regardais par terre, réflexe que j’avais pris depuis que je m’étais fait casser la figure. Je n’avais pas envie que les gens qui me croisent me voient ainsi. Et forcément, au bout d’une vingtaine de mètres seulement après notre sortie de la pizzéria, il fallait que je fonce dans quelqu’un. « Pardon… » fis-je en me retournant vers l’homme que je venais de bousculer. Je relevais la tête et baissais la capuche de ma veste qui retomba sur mes épaules.

« Merde… » murmurais-je alors. Je n’arrivais même pas à y croire… « Silas… »
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