Alors moi c'est Alexia, j'ai 22 ans et je suis des études de stylisme. Ok, je suis née 18 Novembre 1991 dans la jolie ville de Winnipeg au Canada. Je suis née de l'amour de deux infirmiers. En effet ils ont d'abord été camarades de classe puis amis avant de finalement se mettre en couple. Ils se sont mariés à la fin de leurs études et m'ont eu quelques années plus tard. Le jour de ma naissance il neigeait à gros flocons. Par chance la voiture de mes parents avaient des pneus neige donc ils n'ont pas eu beaucoup de mal à arriver jusqu'au service maternité de l'hôpital où ils travaillent depuis plusieurs années déjà. Mes parents étaient fous de joie de ma venue au monde. Ils avaient choisi mon prénom depuis longtemps, ce serait Alexia. C'est donc tout naturellement qu'ils l'ont donné à la personne qui leur avait demandé comment ils souhaitaient me prénommer.

Ma venue au monde n'a pas été compliquée pour ma mère, heureusement. Je suis passée comme une lettre à la poste d'après ce qu'elle m'a dit des centaines de fois. Tant mieux pour elle, au moins elle n'avait pas eu le temps de souffrir.

Mes parents travaillant beaucoup, c'est tout naturellement que je fus gardée par mes grands-parents paternels qui étaient à la retraite. Heureusement qu'ils étaient là pour s'occuper de moi car mes parents avaient de grosses journées de boulot à l'hôpital.

A l'école en maternelle ce ne fut pas très facile pour moi. En effet j'avais des problèmes de poids et la maîtresse se moquait souvent de moi, elle n'aimait pas les personnes rondes et ça se sentait. Elle s'en prenait toujours à moi alors que je faisais les choses au mieux pour bien travailler. Sauf qu'en voyant qu'elle ne m'aimait pas, j'ai fini par me rebeller et ne plus rien faire à l'école. Tout ça pour me venger de ce qu'elle me faisait subir. Du coup la directrice de l'école a fait venir une pédopsychiatre. Elle a passé une journée entière près de moi pour voir mon comportement à l'école. Après les cours, mes parents sont venus la rencontrer dans une salle de classe vide. Je sautais au cou de mes parents et je n'arrêtais plus de parler. Chose que je ne faisais pas beaucoup à l'école sauf avec mes amis. Ma mère me demanda de me taire. La psy lui dit que non qu'il fallait que je m'exprime. Elle me demanda de lui réciter la recette de la pâte à sel. Je la lui sortais tout naturellement, je la connaissais par coeur. Je savais pourquoi elle m'avait demandé de lui réciter car le matin même j'avais refusé tout net de la réciter à la maîtresse.

A la fin du rendez-vous, la maîtresse et la directrice attendirent le verdict et elles furent choquées et ravalèrent leur sourire quand la psy leur a dit que non le problème ne venait pas de mes parents ou de mon quotidien à la maison mais qu'il venait de la maîtresse. Et dire qu'elles voulaient me faire redoubler parce qu'elles me trouvaient idiotes. Mais bien sûr !

Finalement je suis passée au CP grâce au maître d'école qui avait demandé à ce que je rejoigne sa classe. Il avait dit à ma mère qu'elles n'avaient pas le droit de me traiter de la sorte et que si vraiment il y avait un problème dans sa classe il la tiendrait au courant. Avec lui en cours j'étais aux anges, il ne m'insultait pas, ne me rabaissait pas. J'avais d'excellentes notes et j'en étais fière.

Malgré tout pour égayer mes journées depuis la maternelle je pouvais compter sur mon meilleur ami Johan. Il était un an plus jeune que moi mais on s'entendait à merveille. Il me faisait rire, ne se préoccupait pas de mon physique peu avantageux et veillait à ce que j'aille bien. Il prenait souvent ma défense et jouait tout le temps avec moi. Alors que les autres garçons eux ne se mêlaient pas aux filles. Au fil des ans notre amitié n'a fait que grandir et sans lui je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. Avec lui j'ai connu toutes mes premières fois, le premier baiser à l'âge de 12 ans. Nous sommes sortis ensemble le temps d'un été mais lui à la rentrée en avait rencontré une autre et m'avait avoué qu'il sortait avec elle. J'avais mal pris le fait qu'il ne me quitte même pas avant de sortir avec une autre. Malgré tout il restait mon meilleur ami et tous nos moments libres nous les passions ensemble.

J'ai également rencontré une fille formidable dans ma vie, Zola, celle qui est vite devenue ma meilleure amie après son emménagement en ville. On se ressemblait énormément caractériellement parlant. Elle était comme mon double et nous étions très complices. C'est simple nous sommes devenues inséparables. D'un côté j'avais mon cher Jordan et de l'autre ma Zola.

Dès mon enfance mes parents ont essayé de me faire maigrir mais ça n'a vraiment marché qu'à partir de l'âge de 18 ans, vers la fin du lycée. J'avais mûri et je m'étais beaucoup restreinte sur la nourriture qui auparavant me servait plutôt à me faire oublier mes soucis du quotidien ou mes problèmes de coeur. Mais maintenant j'étais fière de moi, j'avais réussi à perdre mon surpoids et je ne m'en sentais que mieux.

Un garçon a fait battre mon coeur depuis son arrivée ici, c'est le frère de Zola, Wayne. Seulement voilà je n'ai jamais osé lui dire et puis de toute façon il est parti en France. Regrettant de ne lui avoir jamais rien dit et pensant qu'il ne me voyait que comme l'amie de sa soeur, je m'étais fait à l'idée qu'il ne me verrait jamais autrement. Alors lorsque Johan m'a avoué qu'en réalité il ne se voyait pas en couple avec une autre fille que moi, même s'il avait bien papillonné depuis l'adolescence. Je me suis laissée charmer et je me suis mise en couple avec lui. J'ai perdu ma virginité dans ses bras. Je suis bien avec lui, je suis heureuse, il prend soin de moi, que demander de plus ? Je ne l'aime pas d'un amour inconditionnel mais je l'aime quand même.

Depuis quelques temps je vis en colocation avec ma meilleure amie Zola et c'est vraiment le top ! On passe de très bons moments ensemble et je ne pouvais pas rêver meilleure colocataire qu'elle. Puis une autre fille est venue elle aussi habiter avec nous, Jona...