Je m'appelle Andrée-Claire Dumais et j'ai 65 ans, puisqu'en effet je suis né(e) le 21 juillet 1948 à Terrebonne, Québec.. Ma situation sociale est actuellement Aisée et j'habite à Snowflake Lane depuis 1975; j'y suis Enseignante, histoire du Canada et j'habite Seule. Niveau amour, je suis actuellement Veuve et d'ailleurs, je suis Hétérosexuelle. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un PERSONNAGE INVENTE et c'est Meryl Steep qui me prête son joli minois.
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Sam 23 Nov - 16:52
tell me your secrets
1948. Le Québec vit son moment le plus glorieux de son histoire, l'arrivée de son drapeau qui est hissée sur la Tour du Parlement, le 21 janvier. Le 9 juin, le maire de Terrebonne reçoit un téléphone du député unioniste de Terrebonne, Léonard Blanchard, annonçant que le Parlement est dissout et que des élections auront lieu pour le 28 juillet prochain. Durant le mois qui suit, la ville recevra la visite du premier ministre Duplessis, des principaux candidats-vedettes et ainsi que l'organisateur en chef et député sortant du comté de Dorchester, Joseph-Damase Bégin. À ce moment, mes parents, Louis-Édouard et Blandine, avait deux enfants à leur actif et m'attendent pour la journée des résultats. Le 21 juillet 1948, soit une semaine avant le résultat, mon père fut assigné pour présenter Maurice Duplessis à la foule venue l'écouter; mon père est un fervent admirateur de l'Union Nationale. Avant le discours, il accompagnait Mr. Duplessis devant le parvis de l'église car ce dernier avait fait une prière à Saint-Joseph, nous sommes le mercredi, journée sacrée pour le premier ministre. C'est alors qu'un policier vient porter une nouvelle réjouissante en la présence de l'homme politique!
"Monsieur Dumais, j'ai un message du docteur Bélanger! Vous êtes père d'une petite fille!"
Baptisée devant Dieu le père, le lendemain après-midi, j'eus le nom d'Andrée-Claire. Le premier ministre Duplessis était présent à mon baptême et donna un poste de sous-ministre à mon père, quelques semaines après l'élection général!
Après avoir fait mon primaire jusqu'en septième année, à l'été 1960, j'eus l'envie de pousser mes études supérieurs! Je fis mes études secondaires au couvent des soeurs du Sacré-Coeur, à Terrebonne à partir de septembre 1960 jusqu'en juin 1965. Voulant à tout prix apprendre l'histoire, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis inscrite au Collège du Saint-Sacrement pour mes études classiques afin de pouvoir enseigner.
Diplômée en 1967, j'obtiens une bourse pour étudier à l'Université de Montréal en histoire. Mes 3 ans de baccalauréat m'ont permise de mieux connaître mon pays, le Canada et apprendre ce qui s'est réellement passé en Europe et aux États-Unis. C'est durant le trimestre d'automne 1968 que je fais la connaissance de Roland Jutras, un étudiant en communications. Il était charmant, plein de bonne volonté et il a le désir de se faire entendre. Après trois années de fréquentations, nous étions prêts à nous marier après avoir eu notre diplôme mais nous avons eu à faire face au mouvement indépendantiste.
Durant ma première année (1967-68), il y a eu beaucoup d'agitation concernant le droit d'affirmation de la nouvelle génération surtout pour dire que le Québec est prêt à être autonome. La vieille garde décrit l'indépendance comme une cause de séparation et la peur d'être isolé! 4 jours avant de fêter mes 19 ans, le général Charles de Gaulle est en visite sur le sol québécois et je vis apparaître ce militaire français, héros de la seconde guerre mondiale sur le balcon de l'Hôtel de Ville, à Montréal! Son "Vive le Québec Libre!" fit monter la ferveur indépendantiste et quelques jours suffit pour faire choquer le gouvernement fédéral, qui célébrait le centenaire de la Confédération. Cela suffit aussi à François Aquin de déclarer le premier député indépendantiste. Rien ne s'arrange avec le FLQ, qui devient plus enragé et provocateur et la position du RIN de Pierre Bourgeault.
Avec la crise en octobre 1970, nous voulons continuer notre doctorat à Montréal mais avec la loi des mesures de guerre, adopté par Pierre Elliott Trudeau, les policiers n'hésiteront pas à m'arrêter sans gêne puisque je suis étudiante en histoire et être mêlée à ceux qui ont appuyé le FLQ. Roland et moi sommes décidés de quitter Montréal après le trimestre d'automne et aller étudier ailleurs. Nous sommes installés à Ottawa pour terminer notre maîtrise et ainsi compléter mes études.
Mariés en juillet 1974, Roland obtient un contrat pour animer une émission radiophonique sur la chaîne française de Radio-Canada, à Winnipeg. Heureusement, je suis engagée pour enseigner l'histoire du Canada dans une école secondaire bilingue. En cette période bénie, je tombe enceinte de ma première fille, Jessica qui naît en juin 1975. Quelques mois plus tard, alors que je rends visite à mes parents, je retombe enceinte de sa seconde fille, Hélène, qui vit le jour le 26 mai 1976 à Montréal!
Roland fut appelé pour couvrir les activités des Jets de Winnipeg à partir de septembre 1979 lorsque l'équipe entra dans la Ligue Nationale de Hockey. Il a refusé puisqu'il a accepté de travailler dans la couverture de la politique provinciale et fédérale, en 1976. Quant à moi, je vais continuer à enseigner l'histoire à la nouvelle générations de Winnipegeois. Printemps 1980, je reçois un appel de ma soeur Madeleine, m'annonçant que Papa était atterré d'une angine de poitrine quelques jours avant le référendum. Prenant l'avion pour l'aéroport de Dorval, j'arrive dans la chambre sur l'heure du souper. Je vis mon paternel couché sur le lit avec le soluté branché sur le poignet gauche et respirant à peine. Le 20 mai, durant la soirée où René Lévesque annonce "À la prochaine fois!", Édouard Dumais s'éteint à 70 ans. Les funérailles étaient célébrés sous une pluie battante et un temps froid.
Lorsque j'ai mis les pieds au Manitoba, j'ai fait connaissance avec beaucoup de gens et j'ai pu conserver mon français impeccable. J'ai eu la chance de participer aux élections provinciales en encourageant les néo-démocrates. J'ai assistée à la soirée des élections du 11 octobre 1977 en voyant Laurent Desjardins remporter la victoire dans le comté de Saint-Boniface mais le chef Edward Scheyer perd le pouvoir au profit du parti conservateur-progressive de Sterling Lyon. Les Néo-Démocrates reprirent le pouvoir en 1981 avec Howard Pawley, qui devient le défenseur des droits des francophones. J'ai senti que ma vie pourrait devenir un enfer, n'eut été ma bataille pour mon droit de parler en français. Puisque je suis née au Québec, j'ai toujours conservée ma correspondance avec mes amis et mon mari Roland fut informé que le premier ministre fédéral Brian Mulroney, natif de Baie-Comeau, veut que le Québec appose sa signature dans la loi constitutionnel signée en 1982. Le débat fut parti en 1987 et j'ai senti que tout allait bien jusqu'à l'élection de Gary Filmon en 1988. C'est lorsque j'ai su que le gouvernement n'a pas pu faire le vote pour l'accord, s'il n'y a pas eu la demande de prolongement de la session. Dans mon coeur, j'ai mis tout mon fiel sur Elijah Harper, représentant le nord de la province. Ce dernier a affirmé haut et court que l'accord n'a pas mis assez l'accent sur les droits de son peuple et qu'il a mis tout son poids politique pour retarder le vote. Son action a influencé Clyde Wells, de Terre-Neuve, à changer son idée et faire avorter l'entente.
Durant les années 90, mes deux filles, Jessica et Hélène, font leur entrée à l'université du Manitoba. Jessica démarre son baccalauréat en médecine en 1993 et Hélène, en sociologie en 1994. En 1995, mon mariage avec Roland devient trépidante puisqu'il fut appelé pour informer ses compatriotes franco-manitobains sur le référendum du Québec à partir de l'été 1995. Il était rendu dans la cinquantaine et il fut un journaliste respecté par l'entourage politique. Invités par mon frère Émile pour la soirée des résultats, nous sommes réunis dans un hôtel de Montréal et suivons les résultats avec enthousiasme. Jessica avait emporté un bloc-notes pour noter les données pour les régions. La joie fut palpable avec la sortie des votes dans l'Est du Québec mais lorsque les votes des régions à tendance anglophone (Outaouais, Estrie, Ouest de Montréal, etc) sortent, nous sommes consternés lorsque Bernard Derome, le célèbre chef d'antenne, fit cette déclaration:
Quand nous avons appris que le camp du NON va gagner, j'ai vu le visage des partisans rayonner avec des drapeaux canadiens. Je n'ai pas oubliée le rassemblement organisée par le premier ministre Jean Chrétien à Montréal quelques jours avant le vote. On retrouvait quelques premiers ministres provinciaux mais aussi la présence du chef de l'opposition provinciale, le libéral Daniel Johnson et le chef des conservateurs-progressistes, Jean Charest qui va devenir le chef du parti libéral au Québec et premier ministre de 2003 à 2012. Fait étonnant, cette assemblée de ce genre fut considérée illégale par le directeur des élections du Québec puisqu'elle est commandité par des corporations venant de l'extérieur de la province.
Revenant à la maison à Winnipeg, j'en ai encore les larmes aux yeux et je ne comprenais pas pourquoi mes compatriotes refusent que leur province ait l'entière indépendance. Durant 3 ans, j'essayais de comprendre mais c'est en mars 1998 que j'eus un téléphone de Jessica, qui a quitté la maison familiale pour faire son doctorat en chirurgie cardiaque. Faisant son internat dans un hôpital de Winnipeg, elle vit arriver à l'urgence le corps de Roland étendu sur une civière. À 17h45, le 25 mars, mon mari Roland rendit l'âme à cause d'une artère bouchée par l'accumulation de cholestérol.
L'enterrement eut lieu au cimetière de Saint-Boniface en la présence du premier ministre Gary Filmon et quelques anciens politiciens vivants. J'ai fait mon deuil et j'ai continué à enseigner. Hélène, qui voulait devenir sociologue, a changé son orientation pour devenir journaliste politique et succéder à son défunt père. Jessica a rencontré Tom Gilmour, un confrère interne en cardiologie en 1999 et ce dernier communique clairement en français. Ils sont mariés en 2000 et sont installés à Notre-Dame de Lourdes, à un heure de route de Winnipeg. La vie amoureuse d'Hélène devient plus clémente alors qu'elle croisa sa route avec Gary Cormier, un franco-albertain de Saint-Albert. Elle l'épousa à Edmonton, le 5 juin 2002. À eux deux, elles m'ont données 3 beaux petits-enfants. En 2003, le premier ministre Gary Doer m'a offert de me présenter à l'investiture comme candidate néo-démocrate dans le comté de Saint-Norbert ou Riel. Malheureusement, j'ai finalement acceptée de travailler dans l'équipe de Greg Selinger, qui est l'actuel premier ministre et représentant du comté de Saint-Boniface. Connaissant le professionnalisme de mon défunt mari, Monsieur Selinger a choisi ma fille Hélène comme attachée de presse en 2011. Les deux dernières années sont devenues plus difficile pour moi puisque j'ai dû faire face à une bataille contre le cancer du sein en 2012 mais les Manitobains ont fait un merveilleux cadeau à mon égard en me nommant femme de l'année, la même année pour mon combat pour sauvegarder la langue française et leur faire rappeler l'importance des Canadiens Français dans l'histoire de leur province. En février 2013, alors que je suis en rémission, je travaillais sur les corrections des examens de troisième étape et en allant prendre des notes sur mon classeur, je ressentais une douleur atroce et m'écroule sur le couloir. C'est en me réveillant à l'hôpital en la présence de Jessica que j'apprends que je suis foudroyée d'une crise cardiaque et que je dois ralentir mes activités académiques pour me concentrer sur ma santé et ma vie personnelle. C'est alors que j'ai décidée que je mettrais fin à une carrière de 39 ans d'enseignement en juin 2014. Apprenant la nouvelle, l'école secondaire auquel je suis membre vont me préparer une petite fête à mon égard durant le bal de graduation des étudiants qui ont été de 2010 à 2014. Ce qu'ils ne me diront pas, c'est que d'autres anciens étudiants (francophones-anglophones réunis) sont conviés à cet événement!
Et sinon, moi c'est Tigres, j'ai en réalité 31 ans et j'ai connu le forum par un autre forum. Ceci est mon PREMIER COMPTE. Mon petit mot de la fin? PETIT MOT DE LA FIN.
Dernière édition par Andrée-Claire Dumais le Dim 8 Déc - 13:55, édité 8 fois
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Sam 23 Nov - 16:54
Welcome Bonne chance pour ta fiche, si tu as la moindre question, le staff est là
Invité
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Sam 23 Nov - 16:59
Bienvenue parmi nous ! Choix pour le moins original... J'ai hâte de lire ta fiche et de voir ce que tu vas faire d'un tel personnage ! Bonne chance !
Invité
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Sam 23 Nov - 17:10
je ne peux pas dire mieux que Aaron... Je crois que je n'ai jamais vu meryl sur un fow rpg ... Mais j'ai tellement hâte de lire ta fiche et de voir ce que tu vas faire de ton personnage ... en tout cas si tu as la moindre question n'hésite surtout pas !
◗ CELEBRITE : Joseph Gordon-Levitt ◗ CREDITS : Nepenthès ◗ ÂGE : 42 ◗ STATUT : Célibataire ◗ EMPLOI, ETUDES : Professeur de littérature au lycée Kelvin High School, animateur de la chorale du lycée ◗ ADRESSE : 100 snowflake lane, Winnipeg ◗ MESSAGES : 1853 ◗ POINTS : 4609 ◗ CURRENTLY : (+) harper
i need to know that you're not gonna wake up in the morning and feel differently. i love how you makes me feel, like anything's possible, or like life is worth it. dying by your side is such an evenly way to die.
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Sam 23 Nov - 21:46
Meryl elle ferait trop la soeur de Norbert (re?) bienvenue parmi nous
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Dim 24 Nov - 16:36
Bienvenue et bon courage pour ta fichounette
Invité
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Lun 25 Nov - 15:07
Bienvenue
Invité
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Lun 25 Nov - 15:17
Bienvenue sur le forum Comme tout le monde, j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire avec Meryl. Jamais vue non plus sur un forum rpg ! En tout cas bon courage et si tu as des questions n'hésite pas le staff est là
Cela fait douze jours que tu as commencé ta fiche, il est tout à fait normal que je vienne prendre des nouvelles, au moins pour savoir si tu veux quelques jours de délais !
Bonsoir Alors deja, une chose est sur, tu t'y connais beaucoup en histoire du Canada, on dirait un livre d'Histoire :rigole: Par contre ce qui m'embete, c'est qu'on demande pour l'histoire de raconter l'histoire du personnage, sa vie actuelle etc. Or, on ne connait que les grandes lignes et par exemple, on ne sait rien d'Andree de ces deux dernières années. De plus, il faut remplacer l'avatar et les gif par des images et des gif de Meryl.
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Dim 15 Déc - 15:49
Des nouvelles concernant le gif ?
Invité
Sujet: Re: Andrée Claire Dumais Dim 15 Déc - 16:13
je n'arrive malheureusement pas à voir l'image qui est sur ta présentation , sur ton deuxième poste (je ne suis pas sur d'être très claire , si tu n'as pas compris , n'hésite pas à me le dire -___-') si tu peux la changer avant ta validation , ça serait parfait ! :D
elle ferait trop la soeur de Norbert 
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