Mercredi après midi. Ce matin la, Noah n’était pas dans son assiette, ni dans son meilleur jour. Le jeune homme avait une petite dette de sommeil, il avait du mal à dormir ces derniers temps. Il se réveillait trois, quatre ou cinq fois par nuit. Et cela s’en ressentait donc sur son état général la journée. Il était moins attentif à l’entraînement et une blessure lui pendait au nez, ce qui ne manqua pas d’arriver. Une mauvaise réception après un panier lui fit un muscle froissé à la jambe. Noah quitta donc l’entraînement de basket un peu plus tôt que d’habitude. Cela n’était pas très grave mais cela l’handicapait un peu. Il avait prévenu son coach qu’il allait donc s’absenter deux ou trois heures afin d’aller voir sa kiné préférée : Enora. Noah avait quand même pas mal transpiré ces dernières heures. Du coup, malgré la petite blessure qu’il s’était fait, il prit le temps d’aller se prendre une douche. Mais avant cela il appela Enora savoir si celle-ci avait un petit créneau en urgence pour lui. Ce qui tombait bien puisqu’elle avait justement une place dans l’heure qui suivait. Heureusement que Noah pouvait compter sur elle, sinon il ne sait pas comment il pourrait faire. De plus d’être sa kiné, la jeune femme était en quelque sorte une amie. Elle était certes un peu plus âgée, mais l’amitié c’est comme l’amour, ca n’a pas d’âge.

Après avoir prit sa douche, le jeune homme se précipita vers le premier arrêt de bus de l’université. Le cabinet d’Enora était tout proche mais le temps lui manquait. Il n’était pas impotent pour marcher mais sa douleur le ravivait quand même. L’heure tournait, il était enfin arrivé au cabinet de la jeune femme qui était donc aussi son amie. Son muscle froissé le faisait un peu boiter et même s’il n’avait pas besoin de le dire à Enora, (car celle-ci avait tellement l’habitude) qu’il lui raconta comment il avait fait son exploit.

« Salut salut, bon si je t’ai appelé, c’est que tu as deviné pourquoi. Encore une mauvaise réception après un panier, muscle froissé. Je fais appel à tes mains expertes … pour me soulager. »

Noah esquissa un petit sourire. Ils avaient une habitude avec Enora, c’était des fois de faire des allusions parfois spéciales. Des allusions qui pouvaient être doublement interprétées.

Encore une mauvaise réception. Noah avait malheureusement la mauvaise habitude de mal se réceptionner. Cela menait très régulièrement à des blessures légères. Un jour u l’autre, s’il continuait ainsi, cela pourrait mettre sa carrière en péril. Celle-ci n’était même pas commencée qu’il s’alarmait déjà. Mais en effet, il y avait de quoi s’alarmer. Son coach n’arrêtait pas de lui répéter au moins trois fois par jour de penser a ses réceptions, mais cela était son gros point noir, son point faible. Mais à force de se faire des petites blessures de la sorte, il pourrait être plus gravement blessé être à l’arrêt plus longtemps, voir pire, ne plus pouvoir pratiquer à haut niveau.

Quand Noah arriva au cabinet, la jeune femme qui était sa kiné le regarda sans rien lui dire. Celle-ci avait l’habitude. Noah connaissait aussi ce regard, cette expression de visage qui lui disait : Mais qu’est ce que t’as foutu encore ?!? Enfin, quoiqu’il en soit, la jeune femme lui dit qu’il pouvait commencer à s’installer sur la table, qu’il connaissait la procédure. Noah avait mal a une de ses jambes, toujours la même. La droite, jambe sur laquelle il atterrissait toujours en premier. Il retira donc son pantalon et alla s’installer sur la table pour se faire tripoter la patte comme il disait par Enora. Celle-ci était en train de chercher comment le soulager de la douleur a la jambe qui le rongeait. Il la laissa chercher puis quand elle eu trouvée, il raconta donc son exploit plus en détail.

« Toujours la même jambe. Le coach n’arrête pas de me dire au moins trois fois par jour de bien me réceptionner. Encore tantôt quand je lui aie dit que je m’absentais pour aller te voir, s’il avait pu m’en foutre une, il l’aurait fait. Il me le répète sans cesse que si  je ne fais pas gaffe, je me ferais sérieusement mal un jour et que je devrais peut être arrêté de jouer à un haut niveau. En gros, il me redit la même chose que toi. Je sais que tu me le répètes à chaque fois que je viens. Je devrais lui demander de peaufiner mes réceptions avant qu’il ne soit trop tard. »

Enora avait trouvé le point sensible, elle était vraiment douée. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle préférait aller la voir que d’aller chez le médecin ou voir un urgentiste à l’hôpital. La jeune femme avait encore les moyens de le faire, il préférait donc aller la voir. Puis elle le connaissait, chose déjà positive. Il n’avait plus besoin d’exposer son cas à une nouvelle personne.

Enora était en train de palper sa jambe afin de chercher le type de blessure qu’il c’était fait au genou. En effet, comme il venait de lui dire, c’était toujours sur la jambe droite. A croire que celle-ci lui jouait des tours, ou qu’elle était légèrement plus grande que la gauche. Quoiqu’il arrive, la sentence de la jeune femme tomba. Ce qui devait arriver arriva. Une petite entorse au genou. Enora commençait à lui parler de soins assez réguliers, se proposant même de passer les lui faire tout les jours. Si cela ne s’arrangeait guère il devrait songer à arrêter la. Il savait que cela arriverait un jour mais pas maintenant. Il n’était pas prêt. Il voulait avoir une petite carrière avant. Comme ça il aurait pu se reconvertir en tant que coach ou animateur sportif. Quoique pour être coach fallait-il qu’il arrive à percer dans ce monde. S’il ne pouvait plus jouer à niveau assez haut ou régulier, il fera comme il avait prévu dans son premier choix. C'est-à-dire animateur sportif mention basket. Quoiqu’il en soit, il allait tout faire pour récupérer l’entièreté de son genou afin de pouvoir rejouer au mieux. Même s’il devait s’absenter des terrains plusieurs semaines. Mais tout ce qu’il espérait, c’était d’aller mieux au plus vite afin de pas pénaliser son équipe d’un joueur de moins.

« Une légère entorse, c’est bien ce qui me semblait. C’était un peu plus douloureux que d’habitude. C’est les conséquences des blessures à répétitions. Je n’ai ce que je mérite après tout. »

La jeune femme lui indiqua donc le traitement qu’elle lui préconisait. Cela l’empêcherait donc de jour une bonne semaine déjà, pour sûr.

« Question bête dont je connais déjà la réponse… arrêt de l’entrainement durant tout ce temps aussi je suppose. Concernant la béquille, pas d soucis, je préfère une seule. Ca me donnera un style. »

Noah dit cela en souriant. En effet, il faisait de plus en plus attention à son apparence. Deux béquilles feraient donc tache sur son style comme il disait. Mais une pouvait lui donner un genre un peu plus particulier. Genre grand blessé de guerre. Peut être une chance accrue de draguer … qui sait. Même si Noah avait l’habitude de ce genre de traitement,  la pommade le faisait toujours sursauter. La fraicheur de celle-ci lui glaçait la jambe. Mais tel était le but.

« Oh mais ne t’excuses pas. C’est ma faute si je me suis blessé. Mais c’est vrai sinon que ton idée de contacter le coach pour ma rééducation est sympathique. En effet, cela permettrait peut être de lui montrer que je suis prit en main. Car il se montrait de plus en plus impatient sur la chose et il n’avait pas tort. »

Noah venait de s’attirer les foudres de son ami kiné. La, en fait, ce n’était plus son amie qui parlait. Mais son professionnel de santé. Il était vrai que c’était à lui de se prendre en main dans le fond. Il avait tendance à se replier sur les autres, à ne pas vouloir prendre a cent pour cent ses responsabilités. Mais il avait vingt trois ans maintenant, donc majeur depuis un moment. Il était adulte. Quoiqu’il arrive, il fallait donc qu’il assume ses actes, et donc les conséquences qui en découlaient. Mais avant cela, pour en revenir au massage, cela le soulageait grandement. En effet, Enora n’était pas kiné pour rien. Elle savait y faire.

«  Oh oui que ça fait du bien. Ca me soulage grandement. J’aime tes mains expertes ! »

Il sourit de nouveau à sa connerie au sens plus que douteux, mais bon il fallait le supporter. Noah savait qu’il pouvait être lourd parfois. Mais il savait aussi s’abstenir avec les personnes qui ne le supportaient pas. Mais Noah venait donc de se faire enguirlander  sur sa blessure. Il savait qu’Enora était franche quand il s’agissait de dire la vérité aux gens, amis ou pas. Il assumait ses actes de toute façon. Même si cela ne paraissait pas flagrant.

« Je sais que ce n’est pas flagrant, mais de toute manière j’assume mes actes. Après tout, et tu ne vas pas me contredire, c’est moi qui me suis foutu dans cette merde non ? Il faut donc que je me prenne en main, rapidement et sérieusement. Mais j’apprécierais énormément votre aide, car j’en ai besoin. Et pas qu’un  peu. Pourquoi je ne l’ai pas demandé plus tot ? Pourquoi je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt ? Parce que peut être je ne voulais pas en prendre conscience. Le déclic, c’est quand même sympa. Tu me diras quand cela sera terminé ? Comme ça je te noterais le numéro du coach. »

Une fois la séance massage et soulagement terminée, le jeune homme se rhabilla. Il s’assit sur le rebord de la table pour attendre les consignes de la jeune femme concernant l’utilisation des béquilles.

« Allez, maintenant, je me sens prêt à affronter la formation béquille. »

Noah avait de quoi exaspérer. Il avait cette façon un peu déconcertante de faire paraitre qu’il prenait tout à la légère.

Ces deux la étaient irrattrapables quand ils commençaient leurs jeux de mots a double sens plus ou moins … pervers. Noah était assez doué pour la chose mais Enora avait un sacré répondant. Le jeune homme appréciait la chose. Il en souriait toujours, même s’il savait qu’il passait très régulièrement un mauvais quart d’heure à se faire reprendre sur son comportement quelque peu enfantin. Surtout concernant son manque d’implication dans le comportement néfaste qu’il se faisait endurer. Noah savait pertinemment qu’il faisait le con en sport, mais il était réellement décidé à changer. C’était vraiment l’heure et le moment. S’il ne faisait rien pour changer, il serait vraiment trop tard et Noah pourrait dire adieu à sa carrière de basketteur professionnel qu’il désirait tant. Certes, il pourrait se reconvertir, - ce qui est un bien grand mot – dans le métier de moniteur éducateur sportif. Après tout, c’était un moyen pour lui de travailler dans le monde du sport. Mais Enora sorti une phrase avec un double sens des plus parfaits, ce qui fit sourire Noah radieusement.

« Mais… mais… même pas un peu ? » Noah prit un air de petit gamin pleurnichard quelques secondes avant d’arrêter. Même s’il fallait l’avouer, Enora était une fille superbe, elle n’était pas moins que son amie mais surtout aussi sa kinésithérapeute. Le jeune homme avait donc être un homme et apprécier son physique, il était attiré par quelqu’un d’autre. Pour ne rien dire, sa colocataire, Jules, lui revenait très souvent en tête. En effet, il éprouvait énormément d’amitié pour elle. Mais depuis quelques semaines maintenant, cela avait changé dans la tête de Noah. La jeune femme lui plaisait beaucoup. Rien que d’y penser il en avait les yeux qui pétillaient. Mais il n’osait pas encore lui avouer son amour, lui déclarer sa flamme. Il avait peur que cela ne soit pas réciproque et qu’il se prenne un râteau. Bon il faut l’avouer, ce ne serais pas le premier qu’il se prendrait si la jeune femme refusait. Mais depuis quelques mois maintenant, il prenait de plus en plus soin de lui pour en effet optimiser ses chances de plaire aux filles. Mais la n’étais pas la question, puisqu’en effet Noah était chez Enora pour sa blessure. La jeune femme venait de terminer le soin et Noah venait donc de se rhabiller. Il nota alors le numéro de son coach sur le papier que la jeune femme venait de lui amener. Ce que celle-ci agrafa sur le dossier du jeune homme, bien en vue. Mais maintenant, il était l’heure de la séance « apprentissage béquille ». Le jeune homme n’en avais jamais eu l’utilité, il allait donc faire quelques conneries avec avant de les utiliser comme il faut.

« Bon, c’est que j’ai jamais utilisé cet instrument de torture. Ca risque d’être laborieux mais on va apprendre comme il faut. »

Noah prit une attitude responsable. Car il avait tendance à vouloir de s’amuser de tout. Mais s’il le faisait une nouvelle fois Enora risquait de le reprendre. Il se responsabilisa donc et décida de ne pas faire le pitre. Noah se mit à marcher avec sa troisième jambe, fit quelques pas puis dit :

« Comment marche le canard à trois pattes ? C’est plutôt laborieux non ? »

Il sourit puis attendit les consignes de madame la professionnelle.

En effet, leur relation ambigüe pouvait prêter à confusion. Mais tout était clair, net et précis. Jamais il ne se passerait quelque chose entre eux, puisque dans le fond, ils ne se plaisaient guère mutuellement. Noah était plus jeune qu’Enora. Il n’y avait donc définitivement rien entre eux, même si cela prêtait donc à confusion. Au contraire, cela amusait même Noah. Il ne savait pas trop ce qu’en pensait la jeune femme mais ils en jouaient, en tout cas. C’est l’impression que cela lui donnait. Le jeune homme était quelque peu tracassé par une autre fille. Jules plus exactement, sa colocataire. Elle l’obnubilait depuis plusieurs semaines. Récemment, il l’avait embrassé pour contredire et choquer ses amis qui n’arrêtaient pas de l’embêter. Mais comme un idiot il n’avait pas encore assumé son acte, il voulait juste faire un grand coup. Mais pour en revenir à son apprentissage de la marche avec béquille, c’était plutôt laborieux. En suivant les conseils d’Enora, il la mit donc du bon coté et se redressa. Il rigola quand elle lui dit qu’il était sexy. Il avait une attitude « je me suis prit un râteau ».

« Comment sait-tu que quelqu’un me perturbe ? C’est moi qui t’en ai parlé ? » Noah sourit bêtement. Oui dans le fond, il était amoureux, raid dingue de sa colocataire. « Bon oui, j’avoue. J’avoue tout madame le juge. Ma colocataire me rend dingue. Raide dingue. Je l’aime comme pas possible mais je n’ose pas lui avouer. Mais la semaine dernière au lycée j’ai fait le con. Mes potes n’arrêtaient pas de l’emmerder du coup je l’ai embrassé devant eux, pour leur clouer le bec. Mais je n’ai pas assumé mon acte mais je m’en mords les doigts. J’espère vraiment que je ne lui ai pas donné de faux espoirs. Car je l’aime vraiment. Mais je vais me rattraper, car je me rends compte que j’ai vraiment envie de partager un bout de chemin avec elle. Un bout … long j’espère. »

Puis ils rebasculèrent sur le cours particulier d’Enora a Noah sur l’utilisation de la béquille. Le jeune homme basketteur devait soulager sa jambe et la réparer en douceur avant de pouvoir commencer à penser rééducation pour éviter toute nouvelle blessure. S’il voulait faire son sport dans la durée, il devait faire ce qui fallait. Il écoutait les conseils de son ami kiné. Il rigolait quand elle lui dit de ne pas suivre l’exemple du Docteur House. Il regardait de temps en temps cette série mais n’en était pas fan. Mais qui ne connait pas Docteur house ?

Puis il suivi l’exemple de la jeune femme qui lui montrait comment faire. Il reproduit son modèle, en s‘appliquant. Puis il la regarda :

« Alors ? Il s’en sot comment l’handicapé ? » Il sourit.

Leur relation ambigüe était tout à fait claire entre eux. Elle ne paraissait ambigüe qu’aux yeux des autres et après tout, Noah s’en fichait royalement. L’important était cette relation soignant soigné. Mais celle-ci était améliorée par une certaine amitié. Ils s’entendaient bien, s’appréciaient, sortaient des fois ensemble mais tout cela s’arrêtait à ce stade la de l’amitié. D’ailleurs, Noah était toujours pris en charge par la jeune femme qui était sa kiné. Elle était en train de lui donner des cours particuliers d’utilisation de la béquille pour soulager sa jambe malade. Il était vrai qu’il ne fournissait pas assez d’efforts pour être au top pendant la petite leçon. Il était plus occupé à penser au style que cela pouvait lui donné plutôt qu’a soulager et soigner sa jambe. Mais quand il allait consulter Enora, celle-ci se transformait aussi parfois en psychologue. Il lui parlait régulièrement de ses tracas sentimentaux. Conseillère conjugale aurait pu être une deuxième vocation pour elle. Quoiqu’il en soit, tout en faisant ses exercices pour l’utilisation de la béquille, ils parlaient de sa colocataire. Il était vrai qu’il en était raide dingue mais qu’il n’avait pas encore avoué ses sentiments pour elle. Il craignait juste de se prendre un râteau si cela n’était guère réciproque pour elle. Mais il était aussi vrai que s’il ne se lançait pas, jamais il ne saurait si c’était réciproque. Quoiqu’il en soit, il allait bientôt le faire. Quoiqu’il en soit, revenons un peu à cet exercice. Mais avant, il répondit a Enora concernant son coup de cœur sur sa colocataire.

« J’ai l’air si dépité que ca ? Je peux rien te cacher, même pas le fait que je suis accro à cette fille quoi. Mais en même temps vu comment que je t’en parle, si je ne l’aimais pas il y aurait un problème. Ne t’inquiètes pas, je compte bien lui dire… et très prochainement. Tu as raison dans le fond, si je ne me lance pas, je ne saurais jamais si c’est réciproque. Il faut que je sache, quitte à me prendre un râteau. Après tout, je m’en remettrais. Je prends juste quelques jours pour préparer mon approche, faire ce qu’il faut et je me lance. Non, je ne fuis pas le fameux déballage de sentiments en le repoussant d’ici à quelques jours. Je m’y prépare. »

Tout en parlant, il effectuait donc les exercices que lui expliquait son amie kinésithérapeute. En effet, elle le reprenait encore pas mal de fois, mais il commençait à bien comprendre les choses et mit toute sa bonne volonté pour y parvenir correctement. Il était vraiment déconcentré avant mais il se forçait à se reprendre. Il fallait qu’il oublie un instant Jules pour s’affairer à ses exercices. Il fallait qu’il guérisse. Le basket, c’était sa vie. Il y mettait du sien, et ceux, comme il fallait.
« Bon, si ca a été si atroce, j’ai fait en sorte de me concentrer a fond pour me reprendre. J’espère que cette fois-ci ca à mieux été. J’ai mis de coté mes déboires sentimentaux pour me concentrer sur la tâche du jour. »

Puis Noah avait décidé en quelque sort en retourner la question a Enora concernant ses histoires de cœur. Ils parlaient relativement bien et assez ouvertement. Il en profita donc.

« Et toi sinon ? Ca donne quoi tes histoires de cœur ? »