|  Sujet: I need a guiding light † Jaymie  Jeu 13 Juin - 12:43 | |
|   “ I AM LOST SOMEWHERE INSIDE MY OWN DREAMS, AFRID OF WHAT LIFE REALLY MEANS  ” Les rêves n'existent pas, ils meurent. Elle reste immobile un temps... Puis regarde autour d'elle avec une sorte d'inquiétude, comme si, avec le rêve tout allait disparaitre, s'estomper. Évidement, rien ne bouge. Elle se releva, chancelante jusqu'au mur... s'y appuie et se laisse glisser jusqu'au sol. Elle se sent faible... Elle baisse les yeux vers sa jambe et se rend compte qu'elle saigne. Elle avait une bonne coupure, assez profonde. Elle venait de se réveiller, encore quelque peu défoncé, au milieu de nulle part. Elle contemplait sa nudité, où étaient passés ses vêtements? Sa tête tourne. Il faut qu'elle s'en aille avant qu'il ne soit trop tard... avant qu'elle ne puisse plus bouger du tout. Elle avait l'impression de rêver, d'être dans une sorte de cauchemar. Avait-elle commencé à délirer? Elle fonce vers une cabine téléphonique, prend le combiné, le fixe un moment. Elle indique le numéro finalement, elle n'avait qu'une porte de sortie, il était la seule personne qu'elle pouvait appeler?! Lorsque Jaymie décrocha elle éclatait en sanglot, tant bien qu'il était presque impossible de comprendre clairement ce qu'elle tentait d'expliquer. Son hurlement résonnait. En panique et déstabilisé, elle avait traversé le chemin pour pousser la grille du cimetière... la jeune fille complètement nue, si l'on ne compte les quelques feuilles mortes et saletés qui avaient adhéré à sa peau de pêche durant sa ''cavale''. Elle tenait ses jambes contre sa poitrine appuyer contre une pierre, le regard fuyant, paniqué. Comment elle en était arrivé là? |
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| | Sujet: Re: I need a guiding light † Jaymie Mer 19 Juin - 10:41 | |
|  “ I AM LOST SOMEWHERE INSIDE MY OWN DREAMS, AFRID OF WHAT LIFE REALLY MEANS ” Il est tard ce soir-là lorsque la sonnerie du téléphone ce met à résonner dans la maison. J’étais tranquillement installer dans mon canapé en train de regarder la télé, incapable de m’en dormir. Les cauchemars font parti de ma vie depuis ma plus tendre enfance et depuis j’ai toujours du mal à m’endormir. Généralement, je me laisse tout simplement tomber de sommeil. Enfin. Pour le moment c’est loin d’être le cas. Je me demande qui peut bien m’appeler à cette heure-ci et l’espace d’un instant, j’hésite à décrocher. Finalement c’est en soupirant que j’attrape le combiné. De l’autre côté, une voix de femme, visiblement affolée ce met à hurler. J’ai du mal à comprendre, mais très vite je reconnais la voix de Pikäa. Cette jeune femme que j’avais retrouvée plusieurs fois en état de manque. Depuis sa sortie de désintox elle pète littéralement les plombs, mais aller savoir pourquoi je me suis attaché à elle. En quelque sorte. Enfin. Elle hurle dans le combiné et je ne comprends absolument rien. Entre deux sanglots, elle me demande de venir la chercher. Je lui demande où elle se trouve, mais elle est incapable de me répondre. Je jette un coup d’œil à l’écran numérique de mon téléphone, le numéro qui s’affiche est celui d’une cabine téléphonique. Je tente de rassurer la jeune femme et lui dis que je viens la chercher. Je raccroche et me précipite sur mon ordinateur portable. Je me connecte rapidement au logiciel du commissariat et lance une recherche. Avec le numéro de téléphone il ne me faudra que deux minutes pour localiser l’appel de la jeune rousse. J’attrape mon arme, une lampe poche, les clés de ma voiture et sort précipitamment de chez moi. Je ne sais pas ce qui lui arrive, mais soudainement je suis inquiet. Heureusement la ville n’est pas bien grande et j’arrive assez rapidement devant la fameuse cabine téléphonique. Aucune trace de Pikäa. Je remarque que la grille du cimetière de l’autre côté de la rue est ouverte. J’allume ma lampe et pénètre dans l’endroit. « Pikäa ? T’es là ? » Je hurle comme cela pendant quelques minutes jusqu’à remarquer une silhouette dans le noir. J’entends également quelques sanglots. A la lumière de ma pauvre lampe torche je retrouve la jeune femme recroquevillée contre une pierre tombale, elle est entièrement nue et semble totalement affolée. « Oh mon dieu… » murmurais-je pour moi-même. Très doucement je me rapproche d’elle et fait glissé ma veste pour lui tendre. Je la passe autour de ses épaules et l’aide à se lever. « T’inquiète pas, je suis là, ça va aller. » |
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