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 -- PIF PAF POUF: et l'on se retrouve sur le cululu --

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MessageSujet: -- PIF PAF POUF: et l'on se retrouve sur le cululu --   -- PIF PAF POUF: et l'on se retrouve sur le cululu -- EmptyLun 11 Nov - 0:03



Je te regarde & je sais que c'est toi, je sais que c'est toi...
...mais pour toi qui suis je?
 





Je ne cessais de compter les années, les mois, les semaines, les jours, les heures & encore les secondes depuis son coma. Je cochais chaque jours une étape en plus vers une mort certaine sur un poster que j'avais conçu exprès..3 ans quatre mois - 5 jours - 12 heures & 45 secondes auparavant. Comment puis je savoir cela avec autant de précision? c'est que j'ai pas mal de contact après tout ce temps dans l'hôpital et qu'à force, je commence à connaitre par coeur le dossier médical de mon mari. Ses constantes, les résultats de ses IRM, prises de sang..même l'état de ses selles, je veut tout savoir. Vous pouvez donc maintenant, aisément imaginer la taille conséquente de ce fichu poster dans mon appartement.

Encore une soirée chargée, quelques photos de charmes pour payer mes créances...deux heures de cours de danse improviser dans une école..envoi de courriers à la famille, de pleurs à toutes les associations imaginable. Des associations qui bien évidemment me rappelle en me faisant savoir qu'ils sont touchés par mon histoire, mais que je ne suis pas en gros assez miséreuse et seule pour bénéficier d'une aide financière de leur part. Par la barbe de merlin, je les emmerdes...je n'ai que faire de leur pitié, c'est pas ça qui aidera mon homme & ma fille. S'en était alors suivit une nuit effroyable, similaire à ces trois dernières années, je me réveillais en sueurs toutes les 20 minutes, prenant un somnifère...me relevant pour faire des pointes...puis finir par m'endormir sur une cassette de Louka entrain de chanter, seulement aux alentours de 4 heures du matin. Puis me réveiller 3 heures plus tard pour allé courir une bonne heure et demi autour du lac. Rentré pour boire une grande tasse de café, pleurer une bonne demi heure sous la douche puis prendre le bus pour aller à l'hôpital. Voici ma vie, des journées chronométrées, relativement similaire et cadrés par rapport à l’hôpital et toujours pour l’hôpital. Quand je n'y étais pas, et croyez moi j'y suis aussi souvent que je peut, c'est juste pour tenter de vendre mon corps aux yeux du plus offrant, ou bien rarement pouvoir être payer pour mes talents de danseuse.

Je descend du bus toute tremblante, le souffle court, le ventre noué..je peut rarement avaler quelque chose avant le soir.
Cette peur me terrasse toujours lorsque j'approche de l'entrée principale, j'y reste léthargique environ une dizaines de minutes. Ma respiration peut même s'arrêter par instants, j'ai tellement peur d'entré et de voir ma fille dans un état encore plus horrible que la veille, qu'elle vomisse, que les médecins m'informe pour la millième fois qu'ils n'ont pas de donneurs... et le voir lui, livide, sans vie..imaginant en mon absence que Louka a chaviré vers une mort cérébrale. Vous allez me prendre pour un monstre, mais cela fait quelques semaines que je n'ose plus rentrer dans sa chambre. Une partie de moi pense qu'il ne s'en sortira pas, comme mon père jadis, il finira par s'en allé rejoindre les cieux, son cerveau ayant été inactif pendant beaucoup trop longtemps. Je préfère donc me prémunir du mieux que je peut, m'éloigner pour tenter de lui dire au revoir...

Comme si je le pouvais....

Je pénétrais dans les couloirs blancs de l’hôpital, mes doigts courant le long de la frise peinte par des enfants. Allez savoir pourquoi mais cela m’apaisai toujours un peu...je fermais les yeux, connaissant le chemin par cœur, je n'avais pas besoin de lumière. Mes paupières se reposent ainsi, je suis tellement fatiguée...si fatiguée...


BOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUM

J'étais maintenant le cul sur le sol, me tenant la tête entre mes mains. Une douleur sur le moment vive me fit grimacer. Puis j'ouvris les yeux, constatant que quelqu'un se trouvait exactement à la même hauteur et dans la même posture-position que moi.
Mon cœur fit un bond, je restais bouche ouverte..fermant et ouvrant de nouveaux mes yeux. Je me mis une grande claque et me pinça, puis je me mis à crier sans prier garde auprès d'une infirmière qui passais:

" Hey dites moi...je suis folle où vous voyez un Irlandais brun en face de moi? "

Cette dernière étonnée et me prenant pour une folle, confirma qu'un homme se trouvait bien assis en face de moi.

" Oh mon dieu, Louka..tu est réveillé..."

Nous restâmes un instant à nous regarder, puis soudain sans savoir pourquoi je me mis à rire aux éclats. On mettra sa sur le compte des nerfs, ou juste de notre position comique...allez savoir, après plus de 3 ans de silence, je disais à mon mari:

" J'ai mal au cul...toi aussi je suppose...allez debout! "

Je l'aidais à se relever, mais ses jambes tremblaient..pas étonnant vu qu'il n'avait pas marcher depuis si longtemps. De ce fait, je me retrouvais de nouveau sur le sol avec lui, cette fois seulement j'étais quasiment dans ses bras. Tout mon être mourrait d'envie de le toucher, d'embrasser toutes les parcelles de son corps, mais je ne pouvais pas, je n'en avait pas le droit...une torture interne livrait bataille contre moi même.
Une envie de pleurer me pris, mais je contenais mes larmes pour lui, il fallait que je sois forte. Je le regardais avec tendresse, ne pouvant quitter ses yeux chocolat qui m'avait tant manqué. Mon sourire retrouva sa forme naturelle, mes yeux j'en était persuadée brillaient de bonheur et à la fois de tristesse.
J'eus soudain très peur de rêver...faut dire que le faite de dormir si peu pouvait me donner des hallucinations...j'allais me relever et arpenter le couloir menant à sa chambre et le retrouver livide sur ce même lit...oui ma fille arrête de croire que le père noël existe...Louka est toujours plongé dans un profond coma duquel il ne se réveillera probablement jamais...


.pinklemon
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MessageSujet: Re: -- PIF PAF POUF: et l'on se retrouve sur le cululu --   -- PIF PAF POUF: et l'on se retrouve sur le cululu -- EmptyVen 15 Nov - 16:16

une deuxième rencontre encore plus explosive que la première
ALIENOR & LOUKA
« There's no end, there is no goodbye  » murmurais-je en laissant mes doigts glisser sur les cordes de ma guitare. Un matin, je m’étais réveillé et elle était là, posée sur la chaise près de mon lit. Est-ce que je savais jouer de la guitare avais-je pensé sur le coup ? Avais-je également tout au oublié de mes talents de musicien ? J’avais tellement eut peur de ne plus savoir m’en servir que je l’avais laissé prendre la poussière pendant plusieurs jours. Le simple fait de la voir tous les matins me donnait soudainement envie de pleurer. Parce que j’avais l’impression d’avoir tout perdu. Parce que je savais au plus profond de moi-même qu’elle représentait quelque chose de très important pour moi. Parce que je ne voulais pas me rendre compte une fois de plus que je n’étais plus celui que j’étais autrefois. Parce que je n’en pouvais plus de cet hôpital et parce que je voulais retrouver ma vie, ma vraie vie et que je n’étais pas fichu de m’en souvenir. Il y a certains jours où tout parait plus compliqué. Je devrais remercier le ciel d’être toujours en vie, d’avoir deux jambes, deux bras et un cerveau même hors d’usage. Je devrais m’estimer heureux de respirer et de vivre, tout simplement. D’autre n’avait plus cette chance et moi… moi j’étais là, en plein milieu, incapable de savoir si je voulais vivre ou si je voulais mourir. Incapable de savoir qui j’étais et ce que j’étais censé faire maintenant. « Send your dreams, where nobody hides  »  Et puis j’avais pris mon courage à deux mains et  j’avais commencé à jouer. Et comme par magie, tout était revenu. Comme si je n’avais jamais cessé de jouer. Alors j’avais continuais, encore et encore jusqu’à ce que les cordes s’incrustent dans la pulpe de mes doigts, jusqu’à ce que les infirmières me l’arrachent des mains pour que je cesse de déranger les autres patients, jusqu’à ce que je sois rassasié de ce sentiment de plénitude que je n’avais pas ressenti depuis mon réveil.  Et cette chanson était sortie de nulle part. Etais-ce une chanson que j’avais  déjà créée ? Entendu ? Est-ce que c’était vraiment important au finale ? Depuis ce jour, je jouais tous les jours. Il n’était pas rare qu’une mamie rentre dans ma chambre, s’asseoit sur mon lit et m’écoute pendant un moment avant de s’en aller. Un grand-père était venu la dernière fois et m’avait demandé de jouer la chanson qui retraçait son histoire d’amour avec sa femme décédé depuis quelque années, alors je l’avais fait, et depuis il lui arrivait de passer sa journée dans un fauteuil, a simplement m’écouter jusqu’à ce que je m’arrête, jusqu’à ce qu’il soit trop fatigué pour rester. Les infirmières étaient toujours ravies de faire un petit détour par ma chambre, une fois, l’une d’entre elles m’avait dit que les patients de mon étage avait toujours le sourire aux lèvres pendant que je jouais, que cela leur faisait du bien de m’écouter. Alors j’avais continué. Soudain, une corde m’échappa des doigts et provoqua un son aigu qui n’avait rien à faire dans la chanson. Je contemplais mes doigts, rouges avec la trace de la corde incrusté et je compris qu’il était temps que je m’arrête. Au même moment, l’infirmière qui m’était attitré pénétra dans la chambre et me fit un grand sourire.  « Terminée pour aujourd’hui ? » demanda-t-elle en m’aidant à me relever pour me conduire sur mon lit. J’hochais la tête en m’asseyant doucement sur le matelas. Elle reposa ma guitare et se mit à surveiller mes constantes, comme d’habitude. .  « Quelle est le programme pour cette après-midi ? » s’enquit-elle une nouvelle fois en relevant la tête vers moi. Elle prenait toujours le temps de me faire parler Maria. « Je crois que je vais allait marcher un peu. » déclarais-je après quelque minutes de réflexions. Aussitôt, le visage de Maria se ferma quelque peu et une légère grimace s’installa sur ses traits. « Docteur sourire ne veut toujours pas me laisser sortir c’est ça ? » soupirais-je en passant une main énervée dans mes cheveux. Qu’est-ce qu’il avait ce médecin de mes couilles à la fin ? Cela faisait combien de temps que je squattais cette chambre sagement sans bouger un orteil ? J’étais en vie mais j’avais l’impression qu’on m’empêchait de VIVRE justement. C’était quoi son problème à ce connard ? « C’est pour votre bien… » commença-t-elle en s’approchant lentement de mon lit. « Bien sûr bien sûr, comme d’habitude. Sauf que ce n’est pas lui qui es enchainé nuit et à jour à ce putain de lit. Je vais marcher.  Point final. Je ne demande la permission à personne.  » la coupais-je en balançant mes deux pieds dans le vide. J’enfilais mes chaussons de papy et mon peignoir. J’entendis distinctement le soupir de l’infirmière alors qu’elle posait sa main sur mon épaule. « Très bien Louka, je comprends parfaitement. Mais je ne suis au courant de rien d’accord ? » J’hochais la tête en lui faisant un sourire et attendis quelque minutes après son départ avant de sortir dans le couloir. Le paysage n’était pas plus beau ici que dans ma chambre mais au moins je voyais du monde. Ras le bol de contempler la télé et le parking toute la sainte journée. Et puis au détour d’un couloir, un boulet de canon me propulsa sur le sol et j’atterris violemment sur le cul. AIE ! J’ouvris les yeux, complètement sonné et découvrir une jolie blonde assise sur le sol, se tenant la tête entre les mains. Plutôt mignon ce boulet  de canon. Ce n’est que lorsqu’elle releva le visage et que mes yeux croisèrent les siens que je ressentis quelque chose de… de très bizarre. En réalité, je n’arrivais même pas à savoir ce que c’était. Une sorte de plénitude agréable qui me faisait me sentir bien. Infiniment bien même. Ok, j’étais fou. Complètement cinglé. Encore plus lorsqu’elle sauta sur ses jambes et demanda à une infirmière si elle voyait bien un irlandais à terre. Ou alors c’était elle la folle à lier. Hum. « Oh mon dieu, Louka..Tu es réveillé... » s’écria cette femme en se ruant sur moi pour m’aider à me relever.  Je me laissais faire sans réagir mais je me rendis vite compte que c’était une très mauvaise idée de me relever étant donné l’état de mes jambes. Putain, ce médecin de merde avait-il eut raison ? On se retrouva une nouvelle fois par terre mais cette fois ci, elle tomba littéralement dans mes bras et son odeur me percuta de pleins fouets. Elle sentait bon. Et son parfum me disait quelque chose. Un sentiment familier. Un souvenir ? Est-ce que je connaissais cette femme ? En tout cas, elle me connaissait moi. Elle me regarda et ses yeux étaient remplis de larmes contenues. Je contemplais son visage sans jamais m’en rassasier. Je clignais des paupières plusieurs fois et mes doigts frôlèrent sa joue. Ce visage... Je l’avais déjà vue. Mais quand ? Et où ? Le cri d’une infirmière me ramena rapidement sur terre. « Oh mon dieu Louka, mais qu’est-ce que vous faites par terre ? Vous n’avez rien de cassé ? Est-ce que ça va ? Vous avez mal quelque part ? Bipez son médecin » s’exclama-t-elle en m’aidant à me remettre debout et en poussant la jeune femme sur le côté pour pouvoir passer et m’examiner sous toutes les coutures. Je levais les yeux au ciel et pris les mains de Lucie, mon infirmière de nuit qui prenait plaisir à me raconter les premiers pas de son bébé, son voyage de noce et les douces attentions de son mari lorsqu’elle rentrait après 5 nuits de travails consécutives, entre les miennes afin de la calmer « Lucie, vous n’allez appeler personne, surtout pas ce trou du cul. Je vais bien d’accord ? Tout va bien. Du calme » déclarais-je en lui souriant. Je mentais un peu, j’avais très mal au cul et je sentais que mes jambes n’allaient plus me porter très longtemps. Cela faisait si longtemps que j’étais immobile dans ce lit et je me sentais maintenant si fatigué. Je clignais des yeux plusieurs fois alors que l’infirmière fronça les sourcils et insista pour me raccompagner dans ma chambre. Je secouais la tête et regardais la jeune femme blonde. « Je suis désolé de vous avoir fait tombée. Est-ce que vous allez bien ? Je.. suis  Louka et vous semblez me connaître. Hum.. le soucis c’est que je ne me souviens de personne et .. je suis incapable de me souvenir de votre prénom.. Et là, actuellement, j’ai l’air très con.»


   
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