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 Helper ❥ But trying to move on only hurts...

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MessageSujet: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptyMer 4 Déc - 3:32

Helper ❥ But trying to move on only hurts...

Que ceux qui disent que le temps passe vite tente de prendre ma place au moins l’espace d’une journée… Juste une, une journée durant laquelle je pourrais mettre cette souffrance, ce sentiment constant de solitude et de perdition en pause, durant laquelle je ne me sentirais plus noyée par ce qui était en train de m’arriver, où je ne me dégouterais plus. Oui, mais ça n’existait pas dans la vraie vie, alors comme chaque matin depuis plus de trois mois, je me levais le cœur serré avec ce vide immense en moi. C’est comme si le bébé, qui arrondissait mon ventre bien trop vite à mon goût, aspirait toute mon humanité et que je ne devenais plus que l’ombre de moi-même. Je ne portais plus que des robes amples, des sweats qui cachaient mes formes, je ne rentrais plus dans mes jeans, j’étais donc obligée de laisser le bouton et la braguette ouverte et enfiler quelque chose de long qui recouvrait la misère. Oui, la Harper joyeuse et rêveuse n’existait plus depuis bien longtemps, je me transformais en épave, j’en étais consciente mais c’était comme si je n’avais plus la force de me reprendre en main, à vrai dire, je n’étais pas certaine de ne l’avoir jamais fait. Dans les moments importants, j’avais toujours eu Eli à mes côtés, on avait toujours tout partagé, je pouvais lui parler de n’importe quoi, je savais qu’il me prêterait son épaule, qu’il me prendrait la main, je vivais avec cette assurance qu’il serait toujours là, quoiqu’il arrive. Le plus gros mensonge de ma vie. Et j’y avais cru pourtant, j’avais imaginé que nous resterions ensemble pour toujours, que rien ni personne ne serait assez fort pour nous séparer, ni la distance entre Vancouver et Winnipeg, ni mon père, ni les épreuves de la vie. Il faut croire que j’avais eu tort. Tout s’était écroulé trois mois plus tôt lorsqu’il était parti sans un mot, et ses silences à mes innombrables messages et appels m’avaient finalement enfoncée complètement dans une certaine apathie. Parfois, je me regardais dans le miroir et je me disais qu’il aurait honte s’il me voyait comme ça, des cernes marquées, les cheveux complètement gras et mêlés, un style qui laissait à désirer, et surtout incapable de sourire à nouveau. Je me promettais de faire quelque chose puis la réalité me frappait, il ne me verrait pas dans cet état, il s’en fichait, il m’avait rayée de sa vie, je n’existais plus pour lui, d’ailleurs je n’existais plus tout court. Je n’arrivais pas à définir une Harper sans son Eli, il avait une place dans tous mes projets, dans tous mes rêves il se tenait à mes côtés, ses doigts serrant les miens, son sourire m’apaisant de toute la tension que je pouvais sentir. Aujourd’hui, je devais apprendre à rêver à nouveau, mais cette vie qui m’attendait s’apparentait plutôt à un rai cauchemar, j’avais dix-sept ans, un bébé en route, plus seule que jamais. Alors à quoi avas-je réellement le droit de penser ? L’université ? Avec un enfant, sûrement pas. Je préférais ne pas réfléchir et prendre les jours comme ils venaient, les uns après les autres. Debout dans ma chambre, j’essayai d’enfiler mon jean tant bien que mal, enfilai une tunique à fleurs, ma paire de basket et descendis doucement l’escalier jusqu’à la cuisine. Le point positif dans tout ça était l’absence des nausées matinales, elles avaient disparu depuis quelques semaines, en échange de quoi mon appétit avait lui par contre doublé. Après avoir ingurgité un morceau de saucisson qui me donnait l’eau à la bouche et quelques noix de pécan, voire une tonne de noix de pécan – que je ne supportais pourtant pas avant la grossesse -, j’attrapai mon sac et filai en direction du lycée.

Si j’avais trouvé en monsieur Hastings une oreille attentive et compatissante, ma vie en tant qu’élève était absolument chaotique. Depuis que j’avais vomi en classe, les rumeurs et les suspicions allaient bon train, je  sentais très clairement les regards des autres se poser sur moi avec dégout, j’étais cette pauvre fille qui attendait un mouflet, celle dont tout le monde parle et dont on se moque une fois qu’elle n’est plus en mesure d’entendre. Qui avait bien pu l’engrosser, et qui voudrait d’une fille comme elle, fallait-il être bête pour ne pas se protéger en 2013… Tout un tas de remarques pour le moins honnêtes et pour une fois pas complètement fausses non plus. Tous ces reproches, je me les faisais déjà suffisamment à moi-même tous les jours pour les entendre encore et encore au lycée. Lorsque j’étais arrivée à Winnipeg, j’avais déjà eu quelques soucis d’intégration, notamment à cause de cette violente scène dès mon premier jour au beau milieu de la cafétéria avec la reine du lycée, puis parce que j’avais toujours été quelqu’un de plus ou moins solitaire, je me  perdais souvent dans mes pensées et si on avait dû me coller une étiquette, on m’aurait sûrement mise dans le groupe des asociaux, ceux dont leur propre compagnie leur suffit, qui n’en ont que faire des autres, de la popularité et de ce que les gens attendent d’eux. Seulement aujourd’hui, les choses avaient changées, j’aurais aimé avoir une personne sur qui compter, qui soit là pour moi dans ce couloir alors que je le traverse sous les regards curieux, moqueurs et dégoûtés de mes camarades, j’aurais aimé qu’on me dise que tout irait bien, que je n’étais pas seule dans cette inconnue, que derrière tout ce noir, il y avait la lumière et que je ne devais pas avoir peur. Oui, j’avais besoin de mon Eli, ici, à Winnipeg, mais comment le remplacer quand il est l’unique être humain au monde fait pour moi sur cette Terre. J’avais toujours été de ces filles qui croient à sa destinée, qui pensent qu’une âme sœur l’attend quelque part, et j’avais toujours considéré être une grande chanceuse car on l’avait mise sur ma route très tôt. Je me rappelais de chacun des mots d’Eli, de ce moment où il m’avait dit que c’était nous contre le monde, que nous resterions toujours ensemble… Tout à coup, tout ce sur quoi j’avais appuyé mes principes s’était envolé en même que l’avion qui avait ramené mon binôme à Vancouver il y a trois mois. Harper Barnes, qui es-tu désormais ? Une question philosophique et introspective qui me demanderait bien plus de quatre heures assises à une table. Les yeux dans le vide, je me revoyais dans cette cabane, le sourire aux lèvres et les yeux qui pétillaient, insouciante, simplement heureuse. Comment quelques minutes peuvent-elles changer toute une vie à ce point-là ? Sans le réaliser, les larmes avaient commencé à couler sur mes joues, et s’écrasaient sur ma copie vierge. Les hormones devaient me rendre émotive, ou bien était-ce simplement que j’avais le cœur brisé, comment le savoir, peut-être bien les deux. Les minutes s’écoulèrent, lentement, trop lentement… Ce n’était plus quelques larmes mais un torrent qui brûlait mes yeux désormais, et comme à mon habitude dernièrement, je sortis de classe et m’échappa jusqu’aux toilettes. Je ne pouvais plus m’arrêter,  c’était comme si mes nerfs lâchaient après des mois de torture, comme si je me vidais de toute cette frustration… Incapable de me contrôler, je pleurais à chaudes larmes, rien n’y faisait. La sonnerie retentit finalement et mes yeux me piquaient encore terriblement, assise par terre dans un coin, le visage enfoui dans mes mains, je me sentais comme morte à l’intérieur, je venais de jeter mes dernières forces dans cette descente de mouchoirs et pourtant, il allait falloir que je me relève, aille m’excuser auprès de ma professeur et rentre chez moi retrouver mon lit, mon nouveau meilleur ami.

Je me sentais particulièrement fatiguée, épuisée, vannée par cette journée bien trop éprouvante encore une fois. Je trainais ma carcasse de plus en plus lourde jusqu’à chez moi, et les mètres me semblaient des kilomètres, je trainais ma peine comme un boulet, j’étais vraiment pathétique. Tiens, d’ailleurs, maintenant que j’y pensais, j’avais oublié de prendre ma douche ce matin. Qui ça importait de toute façon, personne ne trainait avec moi, mon odeur n’insupporterait personne. Une fois devant chez moi, j’aperçus la voiture de mon père devant le garage, il était déjà rentré de son service, événement assez rare pour être souligné. Il allait encore me poser mille et une questions sur le déroulement de ma journée, et je n’avais absolument aucune envie de m’attarder là-dessus. J’avais surtout envie d’un gros sandwich jambon-beurre avec plein de cornichons… Oui, tiens, j’allais faire ça en rentrant, voilà qui me remonterait le moral. Evidemment, à peine la porte franchie, je n’échappai pas à l’interrogatoire : les cours, le repas, les notes, tout y passait. Il voyait bien qu’il m’ennuyait, je n’étais plus une enfant et il ne l’avait visiblement pas compris, mais ma nonchalance n’eut pas raison de lui. Il insista encore. « Tu sais Harper, je m’inquiète, enfin, je veux dire, regarde-toi, tu as pris du poids, tu me réponds, tes notes ont chuté… Je t’ai pris rendez-vous avec un très bon psychologue de l’hôpital. » Evidemment, tout dans la vie avait une raison médicale pour mon père. « Hors de question. Je n’irai pas dans ton fichu hôpital, la dernière fois, je me rappelle encore ce que ça m’a couté. » J’attrapai ma tartine et me précipitai dans ma chambre. Mon dernier souvenir dans un centre hospitalier remontait bien des années plus tôt, après ce tour en vélo et cet accident ridicule. Après ça, mon père avait eu la bonne idée de chasser Eli de ma vie, en vain évidemment. Quoiqu’après tout, il avait peut-être raison, j’aurais dû lui obéir, je n’aurais jamais fini dans cette position aujourd’hui. Affalé sur mon lit, fixant le plafond, j’entendis la sonnette de la porte d’entrée retentir. Sûrement un voisin qui venait se présenter et nous apporter des muffins… Oh pourvu qu’il y a ait des chocolats-framboise… La dernière fois, ceux d’en face nous en avaient fait aux myrtilles, je déteste ça, bonjour la déception. Mais c’est le ton de mon père qui me surprit, il était glacial. Et puis il avait l’air de parler à deux personnes, j’entendais une femme et un homme, mais pourquoi est-ce qu’il accueillerait le voisinage de cette manière. Alors que j’allais entrouvrir ma porte pour écouter l’air de rien ce qui se passait et l’origine de cette dispute, mon père se mit à vociférer dans l’entrée : « MAIS QU’EST-CE QUE TU CROIS TOI HEIN ? TU VIENS, TU REPARS DANS LA VIE DE MA FILLE COMME BON TE CHANTE ?!! COMBIEN DE FOIS TU VAS LA BLESSER ET LUI POURRIR LA VIE HEIN, PETIT MERD… » Il retint ses paroles, je n’avais jamais entendu mon père aussi fâché, il hurlait et mon estomac fit trente-six loopings, mon cœur s’accéléra, j’avais du mal à respirer, mes yeux se remplirent de larmes à nouveau, est-ce que je rêvais, est-ce que je comprenais bien ce qui était en train de se passer. Je sortis de ma chambre et commençai à descendre les escaliers, il fallait que je descende, que je vois par moi-même, que je le vois. Mon Dieu s’il vous plait, faites que ce soit lui.
©flawless


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Eli J. Whittemore

Eli J. Whittemore

Helper ❥ But trying to move on only hurts... Tumblr_inline_mwyilsM3YT1sp4gmi ◗ CELEBRITE : George Shelley
◗ CREDITS : ©bazzart
◗ ÂGE : 27
◗ STATUT : célibataire
◗ EMPLOI, ETUDES : lycéen
◗ MESSAGES : 48
◗ POINTS : 447
◗ CURRENTLY : Helper ❥ But trying to move on only hurts... Tumblr_mb70pimq1R1qkdght

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MessageSujet: Re: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptySam 7 Déc - 2:03

but trying to move on only hurts...
HELPER





Trois mois. Il m’a fallut trois mois pour reprendre mes esprits, pour parler à ma mère et agir en adulte. Certes je n’ai que 17 ans mais j’allais devoir affronter la réalité comme un homme, un vrai. Comment expliquer tout ce que j’ai ressenti pendant ces quatre-vingts-dix jours ? Quatre-vingts-dix jours de silence à me demander quand est-ce que j’aurais le courage de prendre mes responsabilités. Quatre-vingts-dix jours de souffrance intense, trente jours à penser à celle que j’aimais, Harper… Harper était tout pour moi, mon souffle, mes jambes, mes yeux. C’est elle qui me permettait d’avancer chaque jour en faisant abstraction de tous mes problèmes familiaux et financiers. Je voyais le monde d’une autre façon. Tout était si simple avec elle, tout était beau et par dessus tout j’étais heureux en sa présence. Grâce à elle le matin je ne pensais pas à la journée bien ennuyeuse qui m’attendait mais au moment où j’allais la voir. C’était ma motivation, ma force, mon petit rayon de soleil dans ce monde si gris. Et puis il y a eu le jour où elle a dû déménager. C’était une des pires périodes de mon existence. Je ne remercierais jamais assez Bell d’avoir inventé le téléphone. Elle était loin de moi physiquement mais toujours là mentalement. J’avais la possibilité de lui parler tous les soirs. J’avais envie qu’elle soit à mes côtés pour vivre les instants heureux que je vivais cette année loin d’elle. Car oui je ne broyais pas tous les jours du noir, parfois je rigolais bien avec mes camarades. Mais comme on dit le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé… Après il y a eu l’été à Winnipeg et tous les événements qui ont suivis. Je ne comprends toujours pas pourquoi je suis parti sans un mot. Je lui avais pourtant promis d’être là à son retour et comme un lâche j’ai trahis ma parole et me suis enfuit. Je crois surtout que j’ai pris peur. Je n’étais pas du tout prêt à assumer le rôle de père surtout quand le mien ne l’avait jamais fait, je n’avais aucun exemple à ce niveau là. Et il y a notre jeune âge. Comment peut-on élever un enfant quand nous même nous n’avons pas fini d’être éduqué ? Nous étions bien trop jeune pour assumer ce rôle. Je sais que je n’aurais jamais du la laissé seule. Je pense à elle tous les jours, je l’imagine traverser tout ça seule et ça me fait mal au cœur. Je sais qu’elle à besoin de moi, que je suis la seule personne sur terre à la comprendre et à pouvoir la soutenir dans cette épreuve, notre épreuve. C’est injuste qu’elle soit obligée de vivre ça seule. La connaissant trop bien je me doutais qu’elle ne dirais rien à ses parents avant qu’ils ne le découvrent eux mêmes, et elle n’avait pas de véritable ami à qui se confier. Combien de fois j’ai voulu lui écrire, prendre mon téléphone et composer son numéro. Seulement je n’ai jamais eu le courage d’appuyer sur la touche « appel ». Depuis peu j’avais tout avoué à ma mère et comme je le pressentais elle a été parfaite. Bien entendu elle m’a sermonné mais principalement soutenu. Maintenant c’était aussi son affaire puisqu’elle allait être grand-mère. De plus elle appréciait réellement Harper contrairement à la belle famille qui me haïssait.. Qu’est ce que ça allait être quand il apprendrait que j’avais mis leur fille enceinte ? Il fallait que je me prépare à tous les cas de figures. A l’époque préchrétienne ils auraient surement étaient de ceux qui lapident les blasphémateurs. En réalité j’étais plus terrorisé par le père d’Harper que par tout le reste de sa famille réunis.
Cela fait maintenant quelques jours que j’ai déménagé à Winnipeg avec ma mère. Nous vivons dans un appartement minuscule mais nous y sommes bien installés. L’inconvénient c’est que je ne pourrais pas m’occuper d’un enfant dans une si petite superficie, ma mère dormant déjà sur le canapé du salon. M’occuper d’un enfant. Rien que d’y penser me faisait bizarre. Si j’avais su il y a cinq mois que j’allais avoir un enfant avec Harper je n’y aurait jamais cru. Comment on a pu être aussi bête et ne pas se protéger ? Je me pose la question tous les jours. Ce simple geste aurait pu changer la donne. Nous serions encore amis à l’heure actuelle et je n’aurais pas fait le mort pendant un mois entier. Ça me rendait malade d’imaginer Harper seule à affronter cet évènement. Aujourd’hui j’étais déterminé à mettre fin à sa solitude. Le plus dur allait de se faire pardonner. Je sais qu’elle m’en veut énormément, ce que je comprends totalement, mais elle va devoir prendre sur elle. Prendre sur elle pour ne pas m’empêcher d’être là, elle sait qu’elle a besoin de moi. Et elle a besoin de moi aussi bien pour le bébé que pour son bien être psychologique comme moi j’ai besoin d’elle pour être heureux. Ces trois dernier mois sans elle étaient une horreur. Jamais je n’aurais cru être aussi dépendant d’elle. Ne pas lui parler était une réelle torture et ça me fait peur car je me rend compte que je suis vraiment accro. Jamais je ne pourrais m’éloigner d’elle aussi longtemps que cette fois.
C’était aujourd’hui le grand jour. Celui où j’allais défier ma peur. Affronter Harper. Lui expliquer pourquoi ce silence. Lui dire que maintenant c’était fini, que j’allais être présent pour elle et le bébé. Je n’avais pas encore repris les cours à Winnipeg mais il se trouve que j’allais être inscrit dans le même lycée que Harp. Bonne ou mauvaise nouvelle je ne sais pas. Pour moi s’en était une bonne mais qui sait si elle ne veut plus me parler ce sera plus de la torture qu’autre chose. Enfin pour le moment j’avais d’autres préoccupations en tête que mon inscription à l’école. J’avais convaincu ma mère de m’accompagner chez les Barnes. Je savais qu’en sa présence j’allais être obligé de le faire et que je ne pourrais pas me défiler au dernier moment.
Les minutes passèrent et arriva enfin l’heure de partir. Nous étions en fin d’après midi, j’avais plus de chance de trouver Harper à son domicile. Je marchais très lentement, j’avais envie de partir en courant. Je redoutais ce moment depuis tellement longtemps. Arrivé devant la porte de la maison je pris mon courage à deux mains, inspirai profondément puis ma mère sonna d’un air décidé à la porte. J’attendais. Mon cœur battu beaucoup plus rapidement que d’habitude. J’étais pétrifié. Des pas se firent entendre et la porte s’ouvrit. Catastrophe ! Je me retrouvais nez à nez avec monsieur Barnes. Je vivais un cauchemar. Quand il réalisa que c’était moi il devint furieux. J’étais incapable d’articuler. Je lâchai un simple « Bon..jour » incompréhensible tellement j’étais tétanisé. Ma mère voyant bien que j’étais submergé par le stress prit la parole. « Bonjour monsieur, vous vous souvenez de moi je suis la maman d’Eli ? Mon fils aimerait pouvoir parler à votre fille est-ce qu’elle est ici ? » À peine eu t-elle le temps de terminer que monsieur Barnes hurla en me fixant droit dans les yeux. « - MAIS QU’EST-CE QUE TU CROIS TOI HEIN ? TU VIENS, TU REPARS DANS LA VIE DE MA FILLE COMME BON TE CHANTE?!! COMBIEN DE FOIS TU VAS LA BLESSER ET LUI POURRIR LA VIE HEIN, PETIT MERD…» « Je vous en pris monsieur c’est une situation délicate, votre fille a besoin de son aide ! ». Le père d’Harper n’avait pas l’air de comprendre pourquoi elle disait ça. Comme je l’avais imaginé Harper n’avait rien dit à ses parents. Je mis un cou de coude à ma mère pour lui faire comprendre qu’elle ne devait pas en dire plus. Quand je voyais le père d’Harper je remerciais la nature d’avoir une mère aussi extraordinaire. A cet instant mon ventre se noua. Ça y est elle était là. Harper s’approchait doucement l’air aussi perdu que moi. Je voyais dans ses yeux des larmes qui commençaient à couler. Son regard traduisait une incompréhension totale. Je lui fis un sourire très gêné. J’étais si heureux de la voir devant moi. J’avais rêvé ce moment tellement de fois que le vivre réellement était très étrange, déstabilisant. J’avais envie de la prendre dans mes bras, d’être seul avec elle et de lui parler pendant des heures loin du regard de nos parents respectifs. Elle ne prenait plus trop soin d’elle. Ses cheveux étaient en batailles et on voyait qu’elle avait pris un peu de poids à cause de la grossesse. Mais elle était toujours aussi belle. Dans un hélant d’espoir j’ouvris la bouche pour dire mon premier mot audible depuis le début de cet échange si cordial « Harper… ». Mes yeux brillaient et mon cœur s’emballa. J’attendais une réaction. La réaction que j’avais imaginé des milliers de fois sous toutes les formes inimaginables.
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MessageSujet: Re: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptySam 7 Déc - 5:30

Helper ❥ But trying to move on only hurts...

Complètement tiraillée entre mon envie de courir dans les escaliers, espérer apercevoir le visage de mon Eli et me sentir revivre à nouveau et la peur, la colère, la frustration que je cultivais depuis trois mois à son égard, c’est toute tremblante que je descendis doucement les escaliers de la maison familiale. Il n’y avait que deux choses au monde qui pouvait mettre mon père dans cet état : le hockey, et ce garçon qui avait entraîné sa fille chérie dans un sale coup quelques années plus tôt. A priori, on ne venait pas sonner à notre porte pour insulter  son équipe favorite, alors il n’y avait plus qu’une solution, il devait être là, ça ne pouvait être que ça. Mon binôme, mon tout, mon bras droit, mon jumeau, mon meilleur ami, la moitié de mon âme devait se tenir sur mon paillasson, oui, c’était sûr… J’avais envie de dévaler les escaliers à toute vitesse et de lui sauter dans les bras, de lui crier combien je l’aimais et combien il m’avait manqué, combien sans lui ma vie était morne et monotone, combien sans lui, je n’étais plus que l’ombre de moi-même, d’attraper sa main et de sentir ses doigts se refermer sur les miens, de voir son sourire illuminer mon visage, j’avais envie que tout redevienne comme avant, que tout soit simple… Mais rien ne serait jamais plus comme avant, il m’avait abandonnée au moment où notre relation prenait un tournant, au moment où j’avais le plus besoin de lui, il m’avait laissé seule dans une situation cauchemardesque, et pire que ça, il m’avait ignorée, il avait délibérément pris la décision de me rayer de sa vie, comme si notre histoire ne voulait plus rien dire, il m’avait détruite, physiquement et moralement. A cause de lui, j’avais perdu tout le respect que j’avais pour moi-même, je ne me supportais plus, que ce soit mon reflet dans le miroir ou ce que je faisais de ma vie, je n’aimais plus cette Harper en laquelle il m’avait forcée à me transformer. Il avait fait de moi un déchet, et ça changeait tout. Il n’avait pas seulement renoncé à Helper, il l’avait détruit, jeté de toutes ses forces contre un arbre, éclaté et broyé, il était mon tortionnaire, celui qui m’avait regardé souffrir sans rien faire, celui-là même qui était à l’origine de tout ce mal qui me rongeait tous les jours. La personne que j’aimais le plus au monde m’avait faite souffrir plus que quiconque, j’avais l’impression que jamais je ne pourrais redevenir cette fille joyeuse et pétillante que j’étais, c’était comme si la Harper d’il y a trois mois était morte et enterrée. Je n'étais même plus certaine d’être cette moitié de notre binôme qu’il connaissait, je n’étais plus sûre de vouloir de lui dans ma vie, pas après tout ça. Mon cœur complètement pourri par la douleur battait pourtant la chamade tandis que je me tenais dans les marches. Les nœuds dans mon estomac tiraient de plus en plus fort, et les larmes noyaient mes joues, elles coulaient sans que je ne puisse les retenir, et venaient s’écraser sur la moquette émeraude qui ornait l’entrée et la cage d’escaliers. Les yeux rivés vers la porte d’entrée, ce fut à cet instant que je fus emportée dans un tourbillon d’émotions qui se bousculèrent violemment dans mon esprit, j’avais l’impression de perdre pied, d’avoir envie de rire et de m’effondrer en même temps, de finalement respirer et pourtant de suffoquer. Immobile, je me tenais au mur pour ne pas m’écrouler, c’était tout ce que j’avais voulu, ce pour quoi j’avais prié tous les soirs et pourtant la seule vision de ses cheveux ébouriffés, de ses yeux en amande et de ses joues de poupon, de sa tête de Lune me faisait complètement perdre mes moyens. Quand sa voix transperça ma bulle de protection et vint résonner dans mes oreilles, je me mis à pleurer à chaudes larmes, et me précipita vers l’entrée pour le serrer contre moi, je devais vérifier que c’était bien réel, je devais le toucher, sentir son odeur. Je m’avançai d’un pas décidé, prête à me lancer dans un manège à sensations fortes, c’était quitte ou double, le tout pour le tout…

Ce fut le moment que mon père choisit pour fermer la porte. Il m’avait vue avancer en direction de mon meilleur ami, il avait vu mon visage s’illuminer, il avait été témoin du regard plein d’étoiles d’Eli et c’en fut trop pour lui. L’histoire se répétait et se répèterai encore, il en était persuadé et voulait me protéger à sa manière. Depuis toutes ces années, il n’avait jamais porté ce garçon dans son cœur, il incarnait tout ce qu’il méprisait par-dessus tout, le fruit d’un mariage qui avait volé en éclat, il vivait des petits boulots de sa mère, il n’allait pas à l’église, pourtant, devant mes supplications, il avait cédé, il avait accepté qu’il vienne passer l’été chez nous, il avait accueilli le jeune homme dans notre demeure et l’avait traité comme l’un des nôtres. Encore une fois, il l’avait déçu, il avait abusé de sa confiance et il m’avait blessée. Maintenant, il se tenait devant chez nous, la bouche en cœur, prétendant que sa présence était essentielle à mon bien-être, ça le mettait hors de lui, mais il n’avait pas tous les détails, je lui mentais depuis trois mois. Il ne savait rien de mon état, ni de ce qui avait poussé Eli à s’en aller, il s’imaginait simplement qu’on s’était fâché comme deux enfants, une dispute puérile et qu’il était bien trop fier et prétentieux pour reconnaitre ses torts malgré mes messages. Il pensait qu’Eli m’avait traitée comme une malpropre, et sûrement n’avait-il pas tout à fait tort mais son jugement était faussé. S’il savait à quel point… « Papa, qu’est-ce que tu fais ? » J’étais tétanisée devant sa rage et sa colère, et sans équivoque, il continua à vociférer, si bien que j’étais plus ou moins certaine que les Whittemore pouvaient l’entendre de derrière la porte : « HARPER, CE PETIT INCONSCIENT SE PERMET DE REVENIR SUR MON PORCHE, DANS MA MAISON APRES SA SOUDAINE DISPARITION, APRES TOUT CE QU’IL T’A FAIT ?! JAMAIS, TU M’ENTENDS, JAMAIS !!!!!!!!! » Il avait particulièrement insisté sur ce dernier mot, ses yeux lançaient des éclairs, s’il avait eu un fusil, on aurait sûrement retrouvé un cadavre sur le devant de notre propriété. « Mais papa, s’il te plait… » Je le suppliais du regard, je l’implorais en sanglotant : « Je t’en prie… J’ai besoin de lui parler, tu le sais au fond, papa, regarde-moi… » Il était dos à moi, mes mots eurent raison de ses cris et il se retourna. Quand son regard vint se poser sur mon visage marqué, il m’observa des pieds à la tête, et la réalité le frappa, j’étais dans un état catastrophique, et après tout, je touchais tellement le fond que peut-être… oui peut-être que ça ne me ferait pas de mal. J’attendais un signe de tête, une forme d’approbation de quelque manière que ce soit, j’avais tant de questions qui se bousculaient dans ma tête, est-ce qu’il était là pour me voir simplement, pour constater que j’étais bien enceinte, peut-être voulait-il simplement me dire de vive-voix qu’il ne voulait plus rien à voir avec moi, ou bien s’excuser puis s’en aller pour de bon, me faire ses adieux de manières plus formelles, était-il réellement là pour moi ? Est-ce que je pouvais me permettre d’espérer ? Non, sûrement pas, pourtant cette flamme qui brûlait en moi, que j’avais presque éteinte à force de pleurer retrouvait un second souffle, est-ce qu’il allait revenir dans ma vie, reprendre sa place, est-ce que j’allais retrouver mon Eli ? En étais-je moi-même capable ? Peut-être allait-il tout simplement me dire d’aller me faire voir, que ce bébé, il n’en voulait pas… Et s’il venait pour repartir encore, est-ce que je survivrais ? Je n’étais plus sûre de rien, d’ailleurs, j’étais à peu près certaine de ne plus savoir compter jusqu’à dix, ni-même d’épeler mon prénom correctement. J’étais complètement bouleversée. « Cinq minutes Harper, pas plus. » Je me précipitai dans les bras de mon père, enfin on m’offrait un peu de soutien, pour une fois depuis bien trop longtemps, on venait de m’écouter, de répondre positivement à ma requête, on avait choisi de me laisser une chance, et ça valait de l’or. Il passa ses bras autour de ma taille et resserra l’étreinte, avant de me tapoter la tête. « Cinq minutes, 300 secondes, pas une de plus. » répéta-t-t-il avant de relâcher son emprise et de me regarder ouvrir la porte vers le brouillard le plus total qui soit dans ma vie.

En ouvrant la porte, je me demandais s’ils allaient toujours être là, ou s’ils allaient déjà avoir baissé les bras… Je tirai la porte avec véhémence, prête à crier le prénom d’Eli pour qu’il ne fasse pas un pas de plus en dehors de chez moi, qu’il fasse demi-tour et qu’il attende que je le rejoigne… « EL… » Il n’avait pas bougé, il était toujours devant ma porte, il attendait patiemment, le bruit de la poignée l’avait alerté et il me faisait face. Je restai totalement immobile, incapable de faire le moindre geste, j’avais tellement attendu ce moment qu’il me semblait presque irréel, je fondis en larme en même temps que j’approchai doucement ma main de sa joue… Non, au moment où j’allais effleurer sa peau, j’allais me réveiller et retrouver ma vie en noir en blanc, sans saveur. Mais mes doigts sentirent la chaleur de son visage, et sans même que j’ai le temps d’y penser, je me jetais dans ses bras. J’étais une vraie fontaine, j’avais du mal à balbutier quelques mots, les images de ces treize dernières semaines envahissaient mon esprit alors que mes mains se glissaient dans ses cheveux et que j’enfouissais mon visage dans son cou. Il avait toujours la même odeur, son contact restait intact, finalement, tout n’avait peut-être pas autant changé que je l’imaginais, il était là, en chair et en os. Reniflant et tenant de reprendre mes esprits avec ce grand huit vertigineux qui venait de me faire passer par l’effroi, l’excitation, l’inquiétude et le soulagement, je déposai un baiser sur sa joue avant de m’écarter de lui. Tout à coup, toutes mes angoisses refirent surface : « Pourquoi t’es venu ? » Je baissai les yeux, terrifiée à l’idée d’entendre ce qu’il avait à dire, à l’idée que la vérité allait sûrement m’anéantir à nouveau. Mes mains se posèrent sur mon ventre déjà arrondi, j’avais peur… Tellement peur.
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Eli J. Whittemore

Eli J. Whittemore

Helper ❥ But trying to move on only hurts... Tumblr_inline_mwyilsM3YT1sp4gmi ◗ CELEBRITE : George Shelley
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MessageSujet: Re: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptyMar 7 Jan - 17:45

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Harper s’approcha alors, elle allait venir vers moi j’en était persuadé. Etait-ce pour me sauter dans les bras ou pour m’insulter de tous les noms ? Je ne le savais pas et allait devoir attendre un petit moment pour connaître la suite des événements. En effet monsieur Barnes, l’homme le plus agréable et le plus affectueux envers la petite personne que je suis venait tout juste de claquer la porte d’entrée sous mon nez. J’aurais du me douter que ça n’allait pas être aussi simple. J’avais toujours eu peur de la réaction d’Harper mais encore fallait t’il que son père daigne nous laisser parler. Ma mère pris ma main et la serra fort, aussi fort qu’elle pu en signe de compassion. Je savais que je pouvais compter sur elle, que quoi qu’il arrive, quoi que je lui fasse, elle sera toujours là pour me protéger et me soutenir. C’est à ce moment là que la voix de monsieur Barnes se fit entendre. Je fis un bond. J’imaginais ma pauvre harper devant subir ses cris en plein visage. Il hurlait tellement que mon cœur fit des loopings. Au moment où il prononça ce mot « jamais » mon visage se décomposa. J’avais envie de hurler de rage, de défoncer la porte et de lui prouver à quel point il avait tord à mon sujet. Ok j’avais fait du mal à sa fille mais je suis un être humain avant tout. Et l’erreur est humaine. Tout le monde agit en idiot un moment ou un autre. Certes c’était une grosse erreur, une connerie monumentale. Mais aujourd’hui j’étais prêt à payer les pots cassés, à me jeter dans l’arène quitte à me faire défoncer. Peu importe ce qu’on me demanderai, j’allais tout faire pour prouver que j’étais sincèrement désolé. Encore fallait t’il me laisser entrer sur ce ring pour que je puisse montrer ce que je valait à l’heure actuelle. Le temps commençait à être long, ma mère me demanda si je voulais partir mais je refusais. J’attendrai toute la nuit s’il le fallait mais je voulais parler à Harper. J’avais tellement de chose à lui dire, à lui expliquer.
Quelques minutes plus tard la porte d’entrée s’ouvrit et je vis la tête d’Harper. Elle commença à hurler le début de mon prénom quand elle s’aperçut que je n’avais absolument pas bougé. Elle s’approcha doucement vers moi, comme si elle avait peur que quelque chose lui arrive. C’était tellement étrange de l’avoir aussi prêt de moi. J’avais envie de la toucher, de la rassurer, de l’embrasser… Oui elle avait toujours été ma meilleure amie mais aujourd’hui je crois pouvoir dire que je suis éperdument amoureux d’elle. C’était sans doute le plus difficile dans tout ça. Sa main caressa mon visage. Je rêvais. Comment décrire le bonheur que ça me procurait. Juste le simple fait d’être en contact avec sa peau me rendait fou. Des larmes commencèrent à couler sur son jolie visage, ces yeux bleues étaient gonflées et je voyais dans son regard un mélange de plein d’émotions. Elle se laissa tomber dans mes bras. C’est bon, j’avais enfin ce que j’attendais depuis des semaines : ma Harper prêt de moi. Je la serrai fort, très fort. Puis elle se retira après avoir déposé un baiser du ma joue. Elle tentait de reprendre le dessus et me demanda pourquoi j’étais ici. C’était le moment. Celui où j’allais enfin tout expliquer, lui faire part de mes peurs, mes craintes, mes angoisses. Mais aussi ce que je ressent réellement pour elle et tout ce que j’étais prêt à lui apporter pour qu’elle se sente bien. Comment allais-je amener tout ça ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais une chose était sûre, je savais exactement ce que je voulais lui dire. J’avais tellement imaginé cette scène que je n’avais pas besoin d’avoir répété avant. Et si j’oubliais de mentionner un fait important ? Parce que oui je savais ce que je voulais lui dire mais il y en avait tellement que sous le coup de l’émotion je serais très bien capable d’oublier un détail. Peu importe il fallait que je me lance. Nous n’avions pas beaucoup de temps alors j’allais lui dire tout d’une traite. « Harper déjà est-ce que tu vas bien ? ». Question débile. Bien sûr que non elle allait pas bien pauvre crétin tu l’a abandonné seule avec un mouflet dans le ventre comment veux-tu qu’elle aille bien ?! Je pris une inspiration puis me lançai dans mon monologue. « Je t’en supplie Harper écoutes moi jusqu’au bout sans interruption. Tu pourras dire tout ce que tu veux après mais avant je veux que tu saches tout ce que j’ai à te dire. Tout d’abord je suis désolé. Tellement désolé d’avoir été un pauvre crétin immature trouillard. Parce que oui j’avais la trouille. La trouille d’affronter ça et le pire c’est que je t’ai laissé l’affronter toute seule. Je sais pas ce qui m’a pris,  j’ai aucune excuse et je sais bien que te demander pardon n’effacera jamais ce que j’ai fait. J’ai toujours essayé de bien faire avec toi, de te protéger, de te faire rire quand ça n’allait pas, d’insulter les gens qui te faisait du mal et aujourd’hui je fais tout l’inverse. De toute ma vie je ne me suis jamais senti aussi mal. Même le jour où mon père est parti de chez moi j’étais moins triste. Et tu sais pourquoi ? Parce que ce jour là je t’avais à mes côtés et je savais que rien de pire ne pouvait m’arriver. Sauf que je m’étais trompé. S’il y a bien quelque chose de pire c’est de te perdre toi. T’imaginer un seul instant sortir de ma vie est une torture et ces trois mois en on été une. Je ne pourrait jamais t’expliquer pourquoi je ne t’ai pas donné de nouvelle car moi même je ne sais pas. Je suis un lâche c’est tout. J’avais sans doute trop peur d’affronter la réalité. Et tu veux savoir pourquoi je suis revenue c’est ça ? Il y a tellement de raison. Déjà parce que j’ai envie d’assumer mes erreurs, même si je ne suis pas pardonné tout de suite ou même jamais au moins je réparerais ce que j’ai cassé. Je serai à tes côtés que tu le veuille ou non Harper car c’est notre enfant. Oui notre enfant à nous deux et je veux qu’il grandisse en sachant que son père était présent, qu’il l’aime de tout son cœur et qu’il ne l’a pas lâchement abandonné comme le mien. En effet je suis parti mais le principal c’est que je sois là maintenant non ? Peu importe ce qu’il s’est passé avant, ce que je veux c’est qu’on construise un avenir ensemble. Sans parler du bébé. Je te veux à mes côtés Harper. Je veux prouver au monde entier qu’Helper est plus fort que tout. C’est nous contre le monde je te rappel. Tu es ma meilleure amie, celle que j’ai toujours admiré. Et je suis surtout revenu pour toi. » Je marquai une pause. Je ne savais pas si j’allais oser finir ce monologue. Je pris alors sa main et l’a déposa sur ma poitrine. « Tu sens mon cœur battre à une vitesse folle ? C’est l’effet que tu me fais. Je suis revenu parce que je t’aime Harper Barnes. Oui je t’aime toi et personne d’autre. Ça n’a toujours était que toi même si je n’osais pas me l’avouer avant. Alors tu pourras m’insulter de tous les noms, me reprocher ce que tu veux mais n’oublie pas le fait que je suis dingue de toi Harper. Et même avec ton ventre arrondis par ma faute je suis encore plus fou de toi. Je ne te demande pas de m’aimer en retour, juste d’accepter mon aide. Je ne veux que ton bonheur. Je crois que nous avons déjà suffisamment souffert tous les deux pour que tu refuse que je revienne dans ta vie…C’est toi ma destiné Harp je le sais.». Waw. Tout ce que je voulais lui dire était sorti, je ne m’étais pas défilé cette fois. Au moins j’avais enfin dit ce que j’avais sur le cœur et quel soulagement ! J’appréhendais juste la réaction d’Harper.
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MessageSujet: Re: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptyJeu 23 Jan - 3:46

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J’avais beau l’avoir serré dans mes bras, le voir là, en chair et en os sur le perron de ma porte, je n’arrivais pas à y croire, j’avais tant prié, espéré qu’il revienne pendant ces longues semaines, essayé de m’accrocher à l’idée que rien n’était perdu, puis la raison avait pris le dessus, Eli était délibérément sorti de ma vie, et bien que son absence me faisait souffrir, qu’elle laissait un vide profond au fond de moi, que la simple mention de son prénom faisait se nouer mon estomac, que l’idée d’accoucher de notre enfant toute seule me tétanisait et que j’avais un mal fou à donner un sens à ma vie sans lui à mon côtés, j’avais atrocement mal de le voir débarquer chez moi. J’étais totalement paniquée, mon cœur battait à tout rompre, j’avais l’impression de ne plus pouvoir respirer correctement. Toute la douleur ressentie ces derniers mois, cet abandon de moi-même remontait à la surface et en le voyant là, ses yeux innocents posés sur moi, je réalisais à quel point je n’étais plus que l’ombre de moi-même, combien ma vie n’était plus qu’un tas de poussière, combien je n’étais plus du tout celle qu’il connaissait, combien il m’avait détruite ce jour-là en me quittant sans un mot et les jours, les semaines suivantes en ne daignant pas me donner signe de vie. Il débarquait comme ça, sans avoir conscience de tout ce que sa disparition avait engendré pour moi, et ce que ce retour voulait dire. Mon corps tout entier tremblait, j’étais tellement stressée d’entendre ce qu’il avait à me dire, est-ce qu’il allait m’annoncer ce que je voulais entendre ? Ou du moins ce que j’avais voulu, parce qu’à présent, je n’étais plus sûre de rien, ou plutôt si d’une chose, je voulais que ce cauchemar se termine, je voulais revenir en arrière, rester cette jeune fille espiègle et rêveuse, je voulais me réveiller main dans la main avec Eli et réaliser que tout ça n’avait jamais eu lieu. La réalité me rattrapa lorsque je baissai la tête et aperçus ce ventre arrondi qui ne bernait plus personne sauf ma famille sûrement, et l’état des vêtements que je portais. Mon pantalon de pyjama présentait la même tâche de chocolat que la veille, et même sûrement qu’elle le décorait depuis la semaine dernière. Une chance que je ne me voyais pas dans un miroir… Et dire qu’Eli, après plus de trois mois d’absence, avait pour premier aperçu une Harper dégueulasse… Avec ça, je risquais de le faire fuir… Encore une fois.

Je me décidai finalement à lever les yeux vers lui, pétrifiée. Il avait l’air aussi stressé que moi, et la partie qui aurait eu envie de lui attraper la main et de lui dire « on efface tout, tu m’as tellement manqué. » fut vite étouffée par celle qui lui en voulait. « Regarde-moi, est-ce que j’ai l’air d’aller bien ? » Je n’avais pas cessé de pleurer depuis l’instant où j’avais entendu sa voix dans les escaliers, et de me tenir face à lui n’arrangeait rien. J’avais tellement honte qu’il me voit dans cet état, et pourtant, je voulais également qu’il comprenne que si j’étais tombée si bas, il en était l’unique responsable. « J’suis une épave Eli, je ne vis plus, je… J’suis morte à l’intérieur. Sans toi, je… » Ma voix s’estompa, je ne voulais pas lui faire le plaisir de lui dire que ma vie sans lui n’avait plus aucun sens, qu’il était le seul qui me rendait heureuse, parce que c’était des chose dont il aurait dû se rappeler, qu’il savait avant de partir de chez moi quelques mois plus tôt, choses auxquelles il avait renoncé en son âme et conscience. Alors que j’allais lui reposer encore une fois la fameuse question, celle dont la réponse me faisait si peur, il me devança et se lança dans des explications qui n’en étaient pas vraiment finalement. Il reconnaissait ses torts, il s’excusait… J’avais l’impression qu’on m’envoyait des décharges électriques dans tout le corps, chacun de ses mots me transperçait le cœur. Je connaissais son histoire par cœur, je savais combien il avait souffert du départ de son père, et pourtant, il plaçait notre amitié au-dessus de tout ça, et il comptait… rester ? Il allait se battre pour moi ? Pour le bébé ? Pour notre bébé ? Il me disait tout ce dont je rêvais, tout ce que j’aurais voulu entendre, et pourtant, j’avais la terrible impression qu’une partie de moi était incapable de ressentir le moindre sentiment à nouveau, que le dernier pétale de rose était tombé et que j’étais désormais coincée dans le corps de la Bête, à tout jamais nostalgique de ma vie passée. Bien sûr que je voulais qu’il reprenne sa place dans mon semblant de vie qui allait peut-être redevenir une vie à part entière maintenant qu’il était revenu, évidemment que j’avais besoin de lui, encore et toujours, parce qu’on s’était fait une promesse, et que contrairement à lui, je ne l’avais jamais brisée, et parce qu’il était le seul qui me connaissait sur le bout des doigts, il était mon premier… et mon seul et unique.

Lorsqu’il s’arrêta, je levai les yeux, cherchant à lire dans ses pupilles la sincérité que je lui connaissais. Plonger mon regard dans le sien faisait éclore des papillons dans mon ventre, je ne savais plus très bien si j’avais envie de le chasser parce que j’avais peur de ressentir à nouveau, peur de le laisser rouvrir la porte des sentiments, peur qu’il rallume toute l’émotion qui s’était éteinte en moi, peur de me laisser aller à nouveau et au final, souffrir encore plus ou bien simplement continuer à le regarder et me sentir revivre un peu plus chaque seconde. Que c’était bon de l’avoir en face de moi, d’entendre sa voix, sa petite frimousse, sentir les tremblements dans sa voix, ceux caractéristiques de son stress émotionnel, de le voir se pincer le bout des doigts parce qu’il panique, en fait, de retrouver les tics, les habitudes d’Eli, de mon Eli, de celui que j’avais toujours connu et qui m’avait manqué terriblement. Il attrapa ma main et la plaça contre son cœur. S’il avait eu la sienne sur le mien, il aurait sûrement pu le sentir prêt à sortir de ma poitrine, il allait littéralement exploser. Ma main avait du mal à se figer, je ne réussissais pas vraiment à calmer mon angoisse, ce trop plein d’émotions, mais effectivement, nos cœurs battaient à l’unisson. Et puis ses mots me frappèrent, un shoot en pleine lucarne, un dunk de dingue au-dessus du panier, un essai transformé… Il l’avait dit, il avait franchi le pas qu’on ne s’était jamais autorisé à dépasser, il avait franchi les limites de l’amitié, il… il m’aimait ? Il venait de me dire « je t’aime » comme ça, après un silence bien trop long, alors que je ne ressemblais à rien, sur le palier avec mon père qui chronométrait derrière la porte. Je n’entendis rien de la suite, ses trois petits mots résonnaient dans ma tête. Personne ne me l’avait jamais dit, et surtout, je ne m’y attendais pas, surtout pas maintenant, pas comme ça… Je me laissai glisser le long du mur, le regard fixant l’horizon. J’étais incapable de lui répondre quoi que ce soit, je l’aimais aussi, évidemment, bien trop même, et Dieu savait combien cet amour m’avait coûté ces derniers temps. Et puis la réalité me frappa, on ne pouvait pas parler de ma grossesse, du bébé, pas maintenant, pas avec mon père prêt à surgir à tout moment. Je me relevai tant bien que mal, et plaçai ma main sur sa bouche. « Chut ! Mon père, enfin, ma famille… Personne n’est au courant pour… » Ses lèvres étaient douces, et au lieu de paniquer, de croiser les doigts pour que mon paternel n’ait rien entendu, j’avais envie de l’embrasser, juste pour voir… Pour que tout ce qui venait de se produire devienne réel. Sans vraiment trop réfléchir, je finis par poser mes lèvres sur les siennes, je fermai les yeux, je laissai cet instant redonner vie à mon corps tout entier, mes mains entouraient son visage, et le baiser se fut plus appuyé, mes lèvres plus pressantes, je me sentais comme Anna dans la Reine des Glaces, mon corps de glace reprenait vie. « HARPER BARNES, RENTRE ICI TOUT DE SUITE. » La voix de mon père nous sortit de cet élan de tendresse malvenu. Horrifiée par ce que je venais de faire, par ce que mon père venait de surprendre, parce que ça pourrait engendrer pour moi, pour mon équilibre, je n'osais pas me retourner et affronter la colère et le sermont qui m'attendaient. Je suppliai alors la mère d’Eli du regard, j’espérais qu’elle puisse l’occuper un moment sans pour autant divulguer trop d’informations, pendant que je reprenais mes esprits, et lui un peu de calme.
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MessageSujet: Re: Helper ❥ But trying to move on only hurts...   Helper ❥ But trying to move on only hurts... EmptyJeu 20 Fév - 2:10

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FLASHBACK

"Eli dépêche toi on part dans cinq minutes ! Oui j’arrive, deux secondes ! » J’étais dans ma chambre, vide, prêt à dire adieu à cet endroit. L’endroit où j’avais fait la rencontre d’Harper et celui où mon père m’avait élevé. Mais aussi celui où j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pour leur départ à tous les deux. C’était un mélange de vieux souvenirs qui occupait mon esprit à cet instant. Est-ce que je voulais vraiment le quitter ? Rester serait insupportable et puis j’avais vraiment envie de revoir Harper. Mais j’étais bien dans cette maison. J’avais tout ce dont il me fallait alors qu’en partant je savais pertinemment que j’allais devoir faire des concessions. Que si on partait comme ça du jour au lendemain pour Winnipeg ça allait coûter une fortune et que forcément sur place on n’aurait pas les moyens de s’offrir une belle maison. Mais je ne pouvais plus revenir sur ma décision désormais. Mes valises étaient bouclées, la maison comme inhabitée, les billets achetés. Seulement mes souvenirs allaient rester hanter cette maison pour toujours. « - Bon Eli tu viens mon chéri, on va être en retard ! ». Je balayais une dernière fois ma chambre du regard avec un léger sourire déjà nostalgique puis dévalai les escaliers pour rejoindre ma mère. « Bon maman ça fait trois heures que je t’attends t’es prête ? ». Ma mère me regarda scandalisée puis laissa échapper un rire. Nos bagages sur le dos nous franchîmes le seuil de la porte. Une page venait de se tourner, je fermais à double tours la porte enfermant les derniers souvenirs marquants, laissant derrière moi mon lourd passé. Désormais un nouveau Eli allait faire surface, pouvant recommencer tout à zéro, rayant du tableau les erreurs qui n’auraient jamais du exister. Le Eli d’aujourd’hui allait être mature et assumer chaque action, chaque décision et chaque parole.

Encore étourdi par les paroles que je venais de prononcé à la fille que j’aimais je pris une profonde respiration. Je tremblais attendant une réaction de la part d’Harper. Un mot, un geste, n’importe quoi qui pourrait prouver qu’elle avait écouté ce que je venais de dire. J’étais terrorisé. Je la regardais droit dans les yeux essayant de capter un signe dans son regard. Le temps fut tellement long. C’est alors qu’elle s’approcha de moi et déposa ces lèvres si douces contre les miennes. Je pouvais mourir en paix. Enfin le moment rêvé et attendu depuis de nombreux mois était arrivé. Etais-je dans un rêve ? Mais ce rêve était si réel. Je pouvais sentir son odeur si familière et si agréable. Elle éteignait le Eli rongé par le remord et réveillé en moi un Eli fou d’amour pour sa meilleure amie. C’était tellement compliqué d’éprouver des sentiments amoureux envers Harper. Mais en même temps tellement agréable. Le contact de ses lèvres sur les miennes m’apaisait comme rarement je l’avais été. Rien de plus beau ne pouvait arriver à cet instant. J’étais figé dans le temps. Soudain le père d’Harper vint ternir ce moment si magique. Sa voix raisonnait en moi comme une agression. Il parlait si mal à sa fille que j’avais envie de lui hurler dessus à mon tour pour lui faire comprendre ce que ça faisait. Mais j’avais trop de respect pour Harper pour la mettre dans une situation délicate. Et puis si je voulais me faire accepter chez les Barnes ce n’était la meilleure manière de s’y prendre. Il voulait que sa fille rentre maintenant. Non. Par pitié. Pas maintenant. Pas déjà. Pas dans ce moment si parfait. Pas comme ça. Je voyais Harper implorer ma mère en un simple regard. J’aimais ce regard. Cela voulait tout dire pour moi. Qu’elle avait envie de prolonger se moment. Qu’elle espérait me dire plus de choses. Et peut être qu’elle aussi ressentait la même chose que moi à son égard. Mais si personne ne disait rien cet épisode allait devoir se clôturer immédiatement. Impossible. Je regardais ma mère à mon tour. Ce que j’admirais chez ma mère c’était sa capacité à me comprendre. À comprendre les ados. Elle était loin de l’image qu’on pouvait se faire d’une mère élevant un ado seule. Elle n’a jamais été dépassé par mon éducation, jamais je ne l’avais déçu et envoyée bouler comme de nombreux jeunes le font avec leur parents. La crise d’ado ? Jamais vécu. Alors il était simple de lui faire passer un message. En un regard elle me comprenait. C’est fascinant la faculté qu’elle a à me comprendre. C’est alors tout naturellement et sans surprise pour moi que la personne qui m’avait élevé se dirigea vers le patriarche d’Harper et commença à lui raconter je ne sais quoi. Sa voix était toujours douce et apaisante qu’il était difficile de comprendre le dialogue qu’elle entretenait avec monsieur Barnes. Enfin je savais que j’avais encore quelques minutes devant moi. Mon regard se tourna alors vers Harper. Mon dieu qu’elle était belle. Je me foutais totalement de ces kilos en plus et de son visage marqué par la fatigue. Peu importe l’état dans lequel elle était. Elle était belle par sa façon d’être. Ces expressions, son attitude, se qu’elle dégage, tout est si adorable. Même la plus grosse brute serait en train de fondre à l’heure actuelle pour Harper. Elle dégage une aura particulière qui est attachante, adorable. Je suis tout simplement en admiration devant cette fille. Je l’ai toujours été mais là c’est encore plus puissant. Je crois que le fait de ne pas l’avoir pendant ces nombreux mois a révélé en moi quelque chose que j’ignorais. Le jour où nous avons fait notre première fois ensemble je ne l’aimais pas de cette façon. C’était plus de l’adoration et de la confiance que de l’amour et de la passion. J’ai toujours su qu’elle m’attirait mais pour moi c’était insignifiant. Je pris alors ces mains dans les miennes et fit glisser mes doigts pour les entremêler avec les siens. « Tu es magnifique. Juste sache le. ». De simples mots qui voulaient tout dire pour moi. Bien sûr je pourrais lui faire son éloge pendant des heures et lui dire à quel point elle est merveilleuse et parfaite à mes yeux. Mais je sais qu’au fond elle sait ce que je ressens. Après lui avoir fait mon long discours quelques secondes auparavant je n’avais pas besoin d’ajouter autant d’artifice. Ça serai beaucoup trop. Beaucoup trop gros pour être crédible et véritablement sincère. Si j’en rajoutais encore plus j’aurais trop peur qu’elle pense que je fait tout ça pour me donner bonne conscience. Mais c’est faux. En réalité la seule chose dont j’ai envie à l’heure actuelle c’est de me plonger dans ces yeux bleu océan et de l’embrasser pendant des heures. Lui parler comme je le faisais avant. Lui raconter des choses insignifiantes et qu’on rigole comme des tarés toute la journée. M’allonger à ses côtés et regarder les étoiles. L’entendre me dire que j’ai une tête de lune parce que je retrouverais enfin ma Harper. Celle qui autrefois était ma meilleure amie et la seule à pouvoir me sortir de mes mauvais jours. Celle à qui je confiais ma vie… « A tes côtés je me sens unique, tu comprends ça ? Sans toi je ne suis qu’un ado de dix-sept ans comme les autres… ». J’avais envie de lui dire encore tellement de chose. Pourtant qui aurait cru un jour que je serai capable de faire une déclaration d’amour ? Moi le mec qui n’a jamais aimé une fille jusqu’à Harper. « Je pourrais faire tellement de chose pour toi, pour le bébé, pour nous. Il suffit que tu me le demande Harp… ». Je déposai à mon tour un baiser sur ces lèvres tout en gardant ses mains dans les miennes. « Je pourrait t’observer des heures en train de dormir tellement je suis fou de toi. Je pourrais aller au bout du monde et peut importe les conséquences. Je pourrais faire le concours du plus gros mangeur de hamburger. Peu importe ce que tu me demande du moment que tu me pardonne et que ça te rende heureuse ! Le simple fait de te voir sourire me rendrait heureux. ».

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